Interview de Mme Amélie de Montchalin, ministre chargée des comptes publics, à RTL le 4 juillet 2025, sur le budget 2026, les économies budgétaires et les impôts.

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Média : RTL

Texte intégral

AMANDINE BEGOT
Thomas, vous recevez aujourd'hui Amélie DE MONTCHALIN, la ministre des Comptes publics.

THOMAS SOTTO
Bonjour et bienvenue sur RTL, Amélie DE MONTCHALIN.

AMELIE DE MONTCHALIN
Bonjour.

THOMAS SOTTO
Ministre des Comptes publics et de la quadrature du cercle. C'est quoi cette patouille-là ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Qu'est-ce que vous appelez patouille ?

THOMAS SOTTO
Sur le budget 2026. On sait qu'il faut faire 40 milliards d'économies, mais pour le reste, c'est le grand flou.

AMELIE DE MONTCHALIN
On va reprendre la méthode.

THOMAS SOTTO
Oui.

AMELIE DE MONTCHALIN
Nous allons avoir le 15 juillet, et ça ne s'est jamais passé aussi tôt dans l'année depuis que notre pays est organisé comme il l'est, un Premier ministre qui va très clairement annoncer aux Français la manière pour notre pays de retrouver un cap, et de se, à la fois, redresser, et au fond de marcher sur deux jambes. Un, comment on soutient l'emploi et la croissance. Parce qu'on voit bien que si on a plus d'emplois, plus d'investissements, plus de croissance, on n'y arrivera pas.

THOMAS SOTTO
Donc les annonces, ça sera le 15 juillet ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Deuxième chose, c'est qu'il va annoncer comment on redresse nos comptes, comment on remet de l'ordre dans nos comptes publics, comment on remet, au fond, un pays sur une trajectoire qui arrête d'augmenter la dette.

THOMAS SOTTO
Est-ce que ça va être dur à encaisser ? Est-ce que ça risque de faire mal à tout le monde ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Ce n'est pas une question de faire mal, c'est l'inverse. Si nous ne sommes pas courageux... D'ailleurs, la Cour des Comptes le dit hier. Qu'est-ce qu'elle nous dit ? Cette vigile des comptes publics nous dit une chose : nous devons maintenant avoir le courage de reprendre en main notre destin. Si nous ne le faisons pas, ce qui arrivera, c'est que nous perdrons notre liberté. C'est que nous ne pourrons plus faire des choix.

THOMAS SOTTO
Mais ça, on comprend. Mais à hauteur de France, à hauteur de celles et ceux qui nous écoutent, est-ce qu'il va y avoir des sacrifices, des efforts à faire ?

AMELIE DE MONTCHALIN
On n'a pas attendu 2026 pour commencer. Nous, on est arrivé le 24 décembre.

THOMAS SOTTO
Ouais.

AMELIE DE MONTCHALIN
Depuis le 24 décembre, nous sommes actuellement en train de faire le plus grand effort de réduction des dépenses de fonctionnement de l'État. Depuis 25 ans. C'est en cours. Est-ce que... Vous me dites : " Est-ce que ça fait mal ? " Ce n'est pas une question de douleur. C'est une question de responsabilité, de courage.

THOMAS SOTTO
Pour ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois, ils sont nombreux dans ce pays, c'est une question de douleur, Amélie DE MONTCHALIN.

AMELIE DE MONTCHALIN
Mais si nous ne faisons pas cet effort, si nous n'arrêtons pas de dépenser plus que ce que nous recevons par la croissance et par les impôts, ce sont les plus fragiles qui, demain, dans 1, 2, 3, 5 ans, n'auront plus de sécurité sociale, n'auront plus d'assurance chômage.

THOMAS SOTTO
Mais en tout cas, tout le monde sera concerné, donc. Tout le monde sera concerné.

AMELIE DE MONTCHALIN
Évidemment. C'est un plan, vous voyez, qui concerne à la fois les entreprises, pour qu'elles aient plus les moyens d'investir, de créer des emplois, de réduire le chômage. Et ça concernera l'ensemble des ministères avec choix. Avec des choix. Ce n'est pas de manière généralisée, on coupe tout. Dans chaque domaine, nous avons les ministres, mes collègues, qui ont des priorités. Et là où il y a des priorités, on met plus de moyens, mais on fait des choix pour que les Français voient aussi les services publics qui marchent mieux.

THOMAS SOTTO
Je voudrais qu'on soit très concret. Ce matin, le Parisien, vous avez dû le voir, fait titre : " Les dons dans le viseur de Bercy. " Fait état d'un rapport de l'administration commandée sous Michel BARNIER, qui préconise de revenir sur l'avantage fiscale offert à tous ceux qui font des dons aux associations. Aujourd'hui, on a droit, en gros, à 66% de déduction fiscale. Il ne serait prévu de plafonner cet avantage à 2 000 Euros et aussi de remettre en cause ce qu'on appelle l'amendement Coluche qui permet, là, de bénéficier de 75% de réduction quand on aide, par exemple, les Restos du Coeur ou La Croix Rouge. Gain espéré : 450 millions, écrits de journal. Est-ce que vous voulez suivre les recommandations ou est-ce que vous dites par principe : on ne touchera pas la générosité des Français ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Moi, j'ai un principe. Vous savez, dans notre pays, toutes les semaines, il y a ce qu'on appelle des revues de dépenses. Dans une démocratie, c'est essentielle que les administrations, la Cour des comptes, les parlementaires, évaluent notre dépense publique, comment elle fonctionne, comment ça marche. Et donc sur ce sujet, comme sur beaucoup d'autres, il y a eu des études, dans les derniers jours, sur les dépenses de radiologie, de biologie, les dépenses des départements, l'organisation…

THOMAS SOTTO
Mais là, on est sur les associations. Répondez-moi concrètement.

AMELIE DE MONTCHALIN
Je vous réponds.

THOMAS SOTTO
Ouais.

AMELIE DE MONTCHALIN
D'abord, on analyse, on évalue ces administrations. Ensuite, les parlementaires, les groupes politiques, d'ailleurs, on les reçoit avec Eric LOMBARD en ce moment tous les jours, nous font des propositions, réagissent, disent : " ça, on veut bien, ça, on ne veut pas. " Et ensuite, viendra le temps de la décision du Gouvernement.

THOMAS SOTTO
Vous verrez si c'est utile de le faire. Pour l'instant, vous n'exclurez rien. C'est ça ?

AMELIE DE MONTCHALIN
En fait, si je viens vous dire, à chaque fois qu'il y a un rapport d'évaluation, avant même qu'on ait eu le temps de le lire, de l'analyser, de le regarder, d'y travailler…

THOMAS SOTTO
Mais le 15 juillet, c'est demain. Là, il va se passer quoi ? La mer va s'ouvrir d'un coup dans la nuit du 14 au 15, vous allez découvrir la lumière.

AMELIE DE MONTCHALIN
Vous voyez bien comment ça se passe. Et pour que les Français comprennent bien. Le 15 juillet, le Premier ministre fixe un cap : comment nous arrêtons d'augmenter notre dette dans notre pays ? Ensuite, vous voyez, en ce moment, on reçoit avec Éric LOMBARD, on a des réunions de travail avec tous les groupes politiques, tous les groupes parlementaires, parce qu'on doit, à la fin, trouver un compromis. Ensuite, début octobre, on présentera le budget, ce que le Gouvernement coïncidait. Et ensuite, il y aura le débat.

THOMAS SOTTO
Amélie DE MONTCHALIN, j'ai compris. On a compris. Maintenant, on voudrait du concret. Il y a des ténors politiques qui prennent position. Yaël BRAUN-PIVET, la présidente de l'Assemblée, estime qu'on ne peut pas exclure d'emblée toutes hausses d'impôts. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Elle a raison ou pas ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Je lui réponds... Elle est dans cette phase où tous les groupes politiques, les partis, les chefs de partis, les chefs de groupe, font des propositions. Moi, je dis depuis le 24 décembre, je le dis avec le Premier ministre : nous ne n'allons pas sortir de cette situation par des impôts.

THOMAS SOTTO
Donc, il n'y aura pas de hausse d'impôt ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Les classes populaires... Aujourd'hui, le ras-le-bol fiscal, il est dans notre pays, le consentement à l'impôt.

THOMAS SOTTO
Il n'y aura pas de hausse d'impôt ? Pour personne ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Donc non, ce n'est pas le seul que nous avons. La boussole que nous avons, c'est quoi ? C'est qu'on doit réduire nos dépenses, qui ont beaucoup augmenté avec le Covid, beaucoup augmenté avec la crise.

THOMAS SOTTO
J'ai compris. Il n'y aura pas de hausse d'impôt pour personne, Amélie DE MONTCHALIN ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Il n'y aura pas de hausse d'impôt généralisée pour combler un déficit.

THOMAS SOTTO
Généraliser, vous savez que le diable se cache dans les détails.

AMELIE DE MONTCHALIN
Je ne peux pas vous garantir aujourd'hui ce passera sur l'ensemble des lignes du budget. Honnêtement, on voit bien des choses qu'on ajuste, qu'on évalue. Moi, mon message, ce matin, aux Français, aux chefs d'entreprises : ce n'est pas par les impôts que nous allons réduire notre problème. Notre problème, c'est quoi ? C'est que depuis les crises du Covid et de l'Ukraine, où nous avons, à raison, soutenu l'emploi, soutenu l'économie, nous avons beaucoup augmenté nos dépenses. Nous avons trop augmenté nos dépenses. Nous devons les réduire.

THOMAS SOTTO
Vous parlez des chefs d'entreprises. La contribution exceptionnelle des grandes entreprises qui avaient rapporté…

AMELIE DE MONTCHALIN
C'est non.

THOMAS SOTTO
C'est non. Ça, ça ne sera pas…

AMELIE DE MONTCHALIN
Nous ne la conduisons pas. Nous avons besoin des entreprises. Vous voyez, toute la journée, elles ont la menace de la guerre commerciale.

THOMAS SOTTO
C'est bien quand vous dites c'est oui ou c'est non. On ne va pas faire un oui ou non, on va faire un oui ou non. Le gel des pensions de retraite, c'est d'actualité ou pas ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Ce sujet-là aussi, c'est dans le débat. Il y a des parlementaires…

THOMAS SOTTO
Donc, ce n'est pas tranché ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Nous annoncerons les choses qui seront utiles aux Français le 15 juillet.

THOMAS SOTTO
La suppression de l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités ?

AMELIE DE MONTCHALIN
C'est dans le débat.

THOMAS SOTTO
Donc, ce n'est pas tranché. Une hausse de la TVA ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Ça, on a déjà dit plusieurs fois, que la TVA n'était pas là aussi. La solution…

THOMAS SOTTO
Donc, d'après vous, il n'y aura pas de hausse de la TVA ?

AMELIE DE MONTCHALIN
En tout cas, moi, ministre du Budget, je ne souhaite pas, je ne mets pas sur la table, une hausse de la TVA ou une hausse de la CSG, une hausse des impôts pour combler le déficit. Notre problème, je le dis vraiment, c'est que nous avons des dépenses qu'il nous faut, et vous allez me dire que c'est un scoop, soit le ralentir, soit mettre en pause, soit arrêter, et surtout faire des choix.

THOMAS SOTTO
Je sais que je suis dur à comprendre, mais ça, vous l'avez dit 4 fois, j'ai compris. Moi, je veux du concret. Vous avez évoqué l'idée d'une année blanche, en gros, plus rien ne serait revalorisé. Ça, c'est d'actualité, ça se débat en ce moment ou pas ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Je viens de vous en parler. Vous voyez, les gens qui nous écoutent, année blanche, ça peut vouloir dire plein de choses différentes.

THOMAS SOTTO
On ne comprend plus rien, parce que vous êtes flou. Pardon, hein.

AMELIE DE MONTCHALIN
Non, on n'est pas flou.

THOMAS SOTTO
Si.

AMELIE DE MONTCHALIN
On croit à la démocratie. On croit aux débats. On croit que ce budget, il va être débattu au Parlement à l'automne. On veut trouver un compromis. Et moi, je pense que dans une démocratie, vous voyez, Thomas SOTTO, il y a une chose qui est essentielle. C'est que ce travail sur le budget, sur notre argent, ce n'est pas l'argent du ministère, c'est l'argent de tous les Français. Que nous puissions mettre l'ensemble de la réalité de nos dépenses, l'ensemble de la réalité de nos impôts dans le débat public, que les Français soient associés à nos réflexions, que les partis politiques prennent position de manière transparente et qu'ensuite, eh bien, nous puissions trancher.

THOMAS SOTTO
Je vois. Je dois avoir une tête fatiguée, parce que vous utilisez l'a méthode d'assimil avec moi ce matin.

AMELIE DE MONTCHALIN
Non. Il y a le temps de l'évaluation, il y a le temps du débat et ensuite, il y a le temps de la décision. Et nous prendrons nos responsabilités, nous prendrons nos décisions.

THOMAS SOTTO
J'ai compris. Il va se passer un truc de fou entre le 14 et le 15 juillet. La dernière fois que vous étiez venu ici, Amélie DE MONTCHALIN, vous aviez dit vouloir vous attaquer au CESU, les Chèques Emploi Service Universel, sauf, et vous l'aviez bien précisé, ce qui concerne les gardes d'enfants et l'accompagnement des personnes âgées. Écoutez ce qu'en disait Jean-Louis BORLOO, qui était ici, assis à votre place le 19 juin.

JEAN-LOUIS BORLOO
Elle ne va pas le faire. Quand on a un système qui a créé 500 000 emplois, c'est la première machine à inclusion de France. C'est l'emploi où on est certain qu'on fait du bien à tout le monde. 22% des familles françaises les utilisent. On n'a rien d'autre à faire que dire : on va discuter à la marge.

JOURNALISTE
Donc, ça, c'est une faute, de le faire ?

JEAN-LOUIS BORLOO
Mais ils ne font pas le faire.

THOMAS SOTTO
Vous n'allez pas le faire ?

AMELIE DE MONTCHALIN
Je ne vais pas toucher aux gardes d'enfants ni aux personnes handicapées.

THOMAS SOTTO
Non, mais les autres ? Aux femmes de ménage ? L'autre fois, vous n'avez pas répondu là-dessus.

AMELIE DE MONTCHALIN
Ce que je vois, c'est que là aussi, vous avez des parlementaires, la Cour des comptes, des revues. Vous avez des gens qui disent : " Il y a des choses à analyser et des choses, peut-être, à revoir ". On ne veut pas encourager le travail aux blacks pour parler traditionnellement. On veut assurer…

THOMAS SOTTO
Alors, allons-y. Sur les femmes de ménage.

AMELIE DE MONTCHALIN
Les femmes de ménage, le jardinage, les coachs sportifs, les serveurs dans les mariages. Tous ces éléments-là sont dans le débat. Il y a des parlementaires qui font des propositions, et nous, nous déciderons. Mais à la fin…

THOMAS SOTTO
Les femmes de ménage ne sont pas... On est très, très, nombreux à avoir des femmes de ménage, et vous savez ce qui va se passer. On va refaire comme on faisait tous avant. On va les embaucher aux blacks sinon.

AMELIE DE MONTCHALIN
C'est pour ça que je vous dis. Moi, j'ai une ligne. Il y a des propositions, il y a un débat, mais j'ai une ligne. C'est que dans notre pays, il faut que les règles, précisément, restent incitatives pour que nous assurions que ce n'est pas le travail dit aux blacks, c'est-à-dire le travail pas déclaré, qui prospère. Donc, on n'est pas fous. On n'est pas fous. Mais, vous voyez, qu'est-ce qu'on cherche à faire ?

THOMAS SOTTO
Des économies, je sais. Réduire les dépenses de l'État, je sais.

AMELIE DE MONTCHALIN
Pourquoi les Français doivent comprendre que c'est pour eux qu'on le fait ? Vous savez, il n'y a pas un plaisir à se dire : tiens, on va faire l'économie. Il y a une obligation. C'est le dernier moment pour avoir du courage. Vous avez aujourd'hui une situation, dans notre pays, qui nous met en danger, qui nous met en danger de liberté. Qu'est-ce que nous voulons ? Choisir pour nous-mêmes ou laisser la situation telle qu'elle est ? Et demain…

THOMAS SOTTO
J'entends. Vous prenez de la hauteur, et moi, je suis un peu bas de plafond. J'ai des questions concrètes

AMELIE DE MONTCHALIN
Oui, mais il faut redonner du sens à ce qu'on fait. Sinon, effectivement, les Français peuvent être dans l'inquiétude. Et moi, je veux leur donner de la confiance. Confiance qu'on peut y arriver ensemble en tant que pays.

THOMAS SOTTO
Amélie DE MONTCHALIN, sur les agences de l'État, une commission d'enquête du Sénat pointe un archipel d'agences et d'opérateurs mal connus de l'État lui-même, déplore son absence de vision. 434 opérateurs, 300 consultatifs, 1 153 organismes publics nationaux. Vous annonciez pouvoir faire 2 à 3 milliards d'économies en supprimant ou en fusionnant certains de ces agents avant 2027. Le rapport dit : " Non, ça sera 540 millions maximum au bout de plusieurs années ". " Tous ceux qui annoncent des milliards d'économies en parlant des agences mentent un peu aux Français ". C'est une sénatrice LR qui dit ça.

AMELIE DE MONTCHALIN
Alors, ce sujet, le Premier ministre en a parlé trois jours après sa prise de fonction. J'en ai parlé très tôt. Il y a deux travaux. Il y a un travail remarquable, rigoureux, extrêmement utile qui a été mené par l'acteur et par Christine LAVARDE, qui en a mené le travail, qui va permettre, et elle le montre très bien, de faire des économies très concrètes rapidement.

THOMAS SOTTO
Mais combien ? 540 millions ou 1 milliard ?

AMELIE DE MONTCHALIN
A peu près 500 millions.

THOMAS SOTTO
500 millions. Donc, on est en dessous de ce que…

AMELIE DE MONTCHALIN
Ensuite, il y a un deuxième travail qui n'est pas celui de Madame LAVARDE mais qui est complémentaire, qui est celui du Gouvernement, qui est de regarder les missions, pas juste comment ces agences fonctionnent, c'est ce qu'elle a fait comme travail, qui est très utile, mais leurs missions. Qu'est-ce qu'on fait comme efficacité des politiques publiques ? Ça, c'est le Gouvernement. Et quand vous faites, et la revue du fonctionnement, et la revue des missions, je peux vous garantir que pour 2 à 3 milliards d'Euros, il y a des économies à faire sur 2 à 3 ans. C'est un travail complémentaire. Ce n'est pas exactement la même chose. Dans un cas, c'est comment ça fonctionne. C'est le travail des Sénateurs. Et ensuite, qu'est-ce que ça fait ? Quelles sont leurs missions ? Comment c'est organisé efficacement ? Ça, c'est le Gouvernement. Et quand on fait les deux ensembles, je peux garantir aux Français qu'il y a 2 à 3 milliards d'économies à faire d'ici 2 à 3 ans.


Source : Service d'information du Gouvernement, le 10 juillet 2025