Texte intégral
Q - Avons-nous franchi une nouvelle étape dans les relations entre la France et la Libye ?
R - Je crois qu'elle a déjà été franchie, en particulier lorsque je suis allé moi-même à Tripoli. C'était la première visite d'un ministre français depuis longtemps. Le très long entretien que le colonel Kadhafi m'avait accordé à cette occasion avait déjà permis un échange politique. Il reste à consolider ce dialogue politique par une redéfinition de notre coopération bilatérale. C'est ce que nous allons faire en préparant une commission mixte, que nous essaierons de tenir dans un temps qui ne soit pas trop lointain. Mais je ne peux encore prendre d'engagement en ce qui concerne la date. Il faut la préparer très sérieusement, en essayant d'y associer la société civile - ce qui correspond au souhait des Libyens - et en y associant aussi les entreprises. Elles ont évidemment un rôle important à jouer, car nous ne pouvons pas non plus nous satisfaire de l'importance trop faible de notre relation économique et commerciale.
Il faut aussi que nous profitions de ces circonstances pour définir ce que nous pouvons faire ensemble, à la fois en Méditerranée, et plus largement en Afrique. En effet, la Libye s'intéresse et à la Méditerranée et à l'Afrique ; la France aussi. Nous avons certainement des choses à nous dire, peut-être aussi à faire ensemble. Nos moyens de coopération peuvent sans doute être articulés au bénéfice des pays africains qui en ont un cruel besoin. C'est aussi de cela dont nous allons parler, et c'est à cela que nous travaillerons dans les semaines qui viennent.
Q - Etes-vous déterminé à relancer le processus 5 + 5 qui se tiendra justement à Tripoli ?
R - Nous n'allons pas nous enfermer dans des procédures. Je ne voudrais pas opposer le 5+5 au processus de Barcelone, par exemple. J'ai prôné une démarche pragmatique. Je suis heureux que le processus 5 + 5 se réunisse bientôt en Libye. C'est aussi l'occasion de relancer l'UMA, ce qui nous paraît une chose positive pour toute la Méditerranée./.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 janvier 2002)
R - Je crois qu'elle a déjà été franchie, en particulier lorsque je suis allé moi-même à Tripoli. C'était la première visite d'un ministre français depuis longtemps. Le très long entretien que le colonel Kadhafi m'avait accordé à cette occasion avait déjà permis un échange politique. Il reste à consolider ce dialogue politique par une redéfinition de notre coopération bilatérale. C'est ce que nous allons faire en préparant une commission mixte, que nous essaierons de tenir dans un temps qui ne soit pas trop lointain. Mais je ne peux encore prendre d'engagement en ce qui concerne la date. Il faut la préparer très sérieusement, en essayant d'y associer la société civile - ce qui correspond au souhait des Libyens - et en y associant aussi les entreprises. Elles ont évidemment un rôle important à jouer, car nous ne pouvons pas non plus nous satisfaire de l'importance trop faible de notre relation économique et commerciale.
Il faut aussi que nous profitions de ces circonstances pour définir ce que nous pouvons faire ensemble, à la fois en Méditerranée, et plus largement en Afrique. En effet, la Libye s'intéresse et à la Méditerranée et à l'Afrique ; la France aussi. Nous avons certainement des choses à nous dire, peut-être aussi à faire ensemble. Nos moyens de coopération peuvent sans doute être articulés au bénéfice des pays africains qui en ont un cruel besoin. C'est aussi de cela dont nous allons parler, et c'est à cela que nous travaillerons dans les semaines qui viennent.
Q - Etes-vous déterminé à relancer le processus 5 + 5 qui se tiendra justement à Tripoli ?
R - Nous n'allons pas nous enfermer dans des procédures. Je ne voudrais pas opposer le 5+5 au processus de Barcelone, par exemple. J'ai prôné une démarche pragmatique. Je suis heureux que le processus 5 + 5 se réunisse bientôt en Libye. C'est aussi l'occasion de relancer l'UMA, ce qui nous paraît une chose positive pour toute la Méditerranée./.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 janvier 2002)