Texte intégral
Dès ma prise de fonction, j'ai souhaité inscrire dans mes priorités la mise en uvre d'une politique nationale du tourisme qui replacerait au cur de la politique gouvernementale le droit au vacances pour tous ceux qui n'y ont pas, ou très peu, accès à ce jour.
En effet, alors que nous pouvons nous féliciter que la France soit la première destination touristique au monde et que le secteur du tourisme demeure le premier poste excédentaire national, force est de constater que des millions de nos concitoyens sont encore écartés de ce droit aussi fondamental que celui de se nourrir, de se loger, de travailler.
Quarante pour cent d'entre eux, en effet, ne partent jamais, dont la moitié pas même un weed-kend en l'espace d'une année. Et ce, principalement pour des raisons financières.
Nous savons tous pourtant combien les vacances sont un facteur essentiel de resserement des liens familiaux, d'enrichissement personnel et , de reconstruction de la vie sociale.
C'est dans cette esprit qu'une série de mesures ont été mise en place, permettant, par différents leviers, d'élargir l'accès aux vacances à un plus grand nombre, ou encore de soutenir les acteurs du tourisme social et associatif et les comité d'entreprises qui, par leur action, ont largement contribué, dès 1936, à démocratiser les loisirs en France.
Je pense là aux chèques vacances, dont l'accès es aujourd'hui élargi aux salariés des PME qui ne pouvaient pas en bénéficier auparavant. Je pense aussi au soutien significatif que mon ministère apporte dans la réhabilitation des centres de vacances et villages familiaux. Je pense enfin aux Etats Généraux du Tourisme Social et Associatif qui ont enclenché une dynamique nouvelle autour des acteurs de ce secteur.
Mais j'ai souhaité également inscrire le droit aux vacances pour tous dans la loi sur la prévention et la lutte contre les exclusions, adopté par le Parlement en juillet 1998.
C'était un premier pas important qui devait trouver sa déclinaison en actes concrets.
La réponse est venue au travers de mes multiples échanges avec les professionnels du tourisme, du secteur privé et associatif, nombres d'entre eux se disant prêts à s'engager dans une démarche de solidarité, en mettant à la disposition du Secrétariat d'Etat au tourisme les offres de séjours ou d'hébergement disponibles au sein de leurs structures. Dans le même temps, les associations caritatives et les comités de chômeur me faisaient part de leus besoins, de leurs compétences au service d'une telle initiative de solidarité.
La Bourse Solidarité Vacances était née, pour mettre en relation cette offre de vacances et la demande des associations.
Et je suis particulièrement fière de pouvoir annoncer que quelques semaines après sa création, en mai 1999, 6 000 offres de séjours étaient proposées pour cet été à des prix marginaux.
Aujourd'hui, plusieurs centaines de familles sont en vacances, sur le littoral ou à la campagne.
Je leur souhaite à toutes de très bonnes vacances en remerciant celles et ceux qui ont contribué à faciliter leur départ.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 8 avril 1999)
En effet, alors que nous pouvons nous féliciter que la France soit la première destination touristique au monde et que le secteur du tourisme demeure le premier poste excédentaire national, force est de constater que des millions de nos concitoyens sont encore écartés de ce droit aussi fondamental que celui de se nourrir, de se loger, de travailler.
Quarante pour cent d'entre eux, en effet, ne partent jamais, dont la moitié pas même un weed-kend en l'espace d'une année. Et ce, principalement pour des raisons financières.
Nous savons tous pourtant combien les vacances sont un facteur essentiel de resserement des liens familiaux, d'enrichissement personnel et , de reconstruction de la vie sociale.
C'est dans cette esprit qu'une série de mesures ont été mise en place, permettant, par différents leviers, d'élargir l'accès aux vacances à un plus grand nombre, ou encore de soutenir les acteurs du tourisme social et associatif et les comité d'entreprises qui, par leur action, ont largement contribué, dès 1936, à démocratiser les loisirs en France.
Je pense là aux chèques vacances, dont l'accès es aujourd'hui élargi aux salariés des PME qui ne pouvaient pas en bénéficier auparavant. Je pense aussi au soutien significatif que mon ministère apporte dans la réhabilitation des centres de vacances et villages familiaux. Je pense enfin aux Etats Généraux du Tourisme Social et Associatif qui ont enclenché une dynamique nouvelle autour des acteurs de ce secteur.
Mais j'ai souhaité également inscrire le droit aux vacances pour tous dans la loi sur la prévention et la lutte contre les exclusions, adopté par le Parlement en juillet 1998.
C'était un premier pas important qui devait trouver sa déclinaison en actes concrets.
La réponse est venue au travers de mes multiples échanges avec les professionnels du tourisme, du secteur privé et associatif, nombres d'entre eux se disant prêts à s'engager dans une démarche de solidarité, en mettant à la disposition du Secrétariat d'Etat au tourisme les offres de séjours ou d'hébergement disponibles au sein de leurs structures. Dans le même temps, les associations caritatives et les comités de chômeur me faisaient part de leus besoins, de leurs compétences au service d'une telle initiative de solidarité.
La Bourse Solidarité Vacances était née, pour mettre en relation cette offre de vacances et la demande des associations.
Et je suis particulièrement fière de pouvoir annoncer que quelques semaines après sa création, en mai 1999, 6 000 offres de séjours étaient proposées pour cet été à des prix marginaux.
Aujourd'hui, plusieurs centaines de familles sont en vacances, sur le littoral ou à la campagne.
Je leur souhaite à toutes de très bonnes vacances en remerciant celles et ceux qui ont contribué à faciliter leur départ.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 8 avril 1999)