Texte intégral
Mesdames et messieurs les journalistes, je n'ai pas beaucoup à ajouter à ce que vient d'exposer M. le ministre sur les deux raisons essentielles de ce voyage. La première, c'est l'ouverture aussi prochaine que possible de Centres culturels, l'un à Pékin, l'autre à Paris ; et la seconde raison, c'est la mise en marche de ces deux années croisées de la culture de la Chine en France et de la culture de la France en Chine.
Je veux souligner la très grande importance que le gouvernement français attache à ce qui est véritablement une nouvelle étape dans les échanges culturels entre la Chine et la France, et j'en veux pour preuve que depuis la décision des deux Présidents de mettre en uvre ces années croisées, nous avons accompli un chemin considérable finalement en assez peu de temps. Je tiens à signaler la présence à mes côtés dans la délégation française, de Jean-Pierre Angrémy et de Michel Legras qui ont la responsabilité de bâtir avec nos amis chinois ces deux années croisées, également la présence d'Hervé Bourges, qui, lorsqu'il présidait le Conseil supérieur de l'audiovisuel, a donc présidé à l'autorisation qui permet la diffusion de la télévision chinoise dans notre pays, et enfin, je suis accompagnée aussi par Emmanuel Hoog.
Je pense d'ailleurs que dans cette coopération les activités audiovisuelles, au sens large, auront toute leur place et sont un des moyens d'assurer l'impact de ce projet des saisons croisées, le plus largement possible. Je dois d'ailleurs rencontrer dimanche je crois, à Pékin, le directeur en charge de la radio et de la télévision. Comme l'a souligné M. le ministre, nous sommes dans un calendrier très exigeant - on pourrait même dire tendu - puisque nous devons être en mesure de commencer ces deux années dès l'automne 2003, c'est donc tout proche, c'est demain. Pour ma part, je considère que ce calendrier est un bon aiguillon pour nous amener à être très vite opérationnels à faire des choix forts et à, je dirais, non pas transgresser les procédures, mais ensemble tout faire pour que les procédures accompagnent le choix politique qui est fait et ne constitue pas, bien entendu, des freins.
Avec mon collègue des Affaires Etrangères, nous organisons de nombreuses saisons culturelles tantôt de la France à l'étranger, tantôt de pays amis en France, et je dirais que là, le projet a une ampleur toute particulière puisque, c'est une évidence, la dimension de la Chine, l'ancienneté de sa culture, de sa civilisation, en font un pôle d'intérêt pour tous nos contemporains absolument considérable, et notre souci commun est de faire partager ces deux années croisées au plus grand nombre possible des citoyens de nos deux pays. Et je voudrais souligner deux particularités dans la démarche que nous engageons, en plus de ce qui fait, si j'ose dire, la méthode classique des saisons culturelles : la première, c'est que les deux années vont s'enchaîner avec tout d'abord la présence de la Chine en France, de l'automne 2003 à l'été 2004 ; et ensuite la présence de la France en Chine.
Cela va amener les équipes, le Commissariat de chaque côté de ces saisons, à travailler étroitement ensemble sur toute la chaîne de cette opération ; c'est-à-dire que la présence de chacun des pays dans l'autre pays, sera l'affaire des deux ministères et bien sûr de l'ensemble des professionnels qui dans chacun des pays vont s'impliquer. C'est donc un long chemin en partenariat étroit qui s'installe, ce n'est pas de l'ordre du feu de paille ou de la manifestation transitoire, c'est bien une opération culturelle de très grande envergure que nos deux pays ont décidé de monter ensemble.
Une autre particularité, que nous souhaitons beaucoup - et M. le ministre a insisté sur ce point - c'est que sur l'ensemble de nos territoires, des collectivités diverses (collectivités territoriales, régions, villes) apportent leurs idées, leurs initiatives, leurs moyens aussi, à la réalisation de ce très vaste échange.
J'ajoute que l'ouverture des deux Centres culturels me paraît un élément tout à fait fondamental d'ancrage des relations culturelles entre la Chine et la France dans la vie de la société civile, au-delà même des échanges gouvernementaux qui existent et qui se sont beaucoup développés, et je pense que pour les citoyens de nos deux pays l'existence de ces futures maisons rendra très concrète, vivante, cette coopération dans le domaine culturel. C'est donc deux événements qui me paraissent très bénéfiques.
Merci.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 14 février 2002)
Je veux souligner la très grande importance que le gouvernement français attache à ce qui est véritablement une nouvelle étape dans les échanges culturels entre la Chine et la France, et j'en veux pour preuve que depuis la décision des deux Présidents de mettre en uvre ces années croisées, nous avons accompli un chemin considérable finalement en assez peu de temps. Je tiens à signaler la présence à mes côtés dans la délégation française, de Jean-Pierre Angrémy et de Michel Legras qui ont la responsabilité de bâtir avec nos amis chinois ces deux années croisées, également la présence d'Hervé Bourges, qui, lorsqu'il présidait le Conseil supérieur de l'audiovisuel, a donc présidé à l'autorisation qui permet la diffusion de la télévision chinoise dans notre pays, et enfin, je suis accompagnée aussi par Emmanuel Hoog.
Je pense d'ailleurs que dans cette coopération les activités audiovisuelles, au sens large, auront toute leur place et sont un des moyens d'assurer l'impact de ce projet des saisons croisées, le plus largement possible. Je dois d'ailleurs rencontrer dimanche je crois, à Pékin, le directeur en charge de la radio et de la télévision. Comme l'a souligné M. le ministre, nous sommes dans un calendrier très exigeant - on pourrait même dire tendu - puisque nous devons être en mesure de commencer ces deux années dès l'automne 2003, c'est donc tout proche, c'est demain. Pour ma part, je considère que ce calendrier est un bon aiguillon pour nous amener à être très vite opérationnels à faire des choix forts et à, je dirais, non pas transgresser les procédures, mais ensemble tout faire pour que les procédures accompagnent le choix politique qui est fait et ne constitue pas, bien entendu, des freins.
Avec mon collègue des Affaires Etrangères, nous organisons de nombreuses saisons culturelles tantôt de la France à l'étranger, tantôt de pays amis en France, et je dirais que là, le projet a une ampleur toute particulière puisque, c'est une évidence, la dimension de la Chine, l'ancienneté de sa culture, de sa civilisation, en font un pôle d'intérêt pour tous nos contemporains absolument considérable, et notre souci commun est de faire partager ces deux années croisées au plus grand nombre possible des citoyens de nos deux pays. Et je voudrais souligner deux particularités dans la démarche que nous engageons, en plus de ce qui fait, si j'ose dire, la méthode classique des saisons culturelles : la première, c'est que les deux années vont s'enchaîner avec tout d'abord la présence de la Chine en France, de l'automne 2003 à l'été 2004 ; et ensuite la présence de la France en Chine.
Cela va amener les équipes, le Commissariat de chaque côté de ces saisons, à travailler étroitement ensemble sur toute la chaîne de cette opération ; c'est-à-dire que la présence de chacun des pays dans l'autre pays, sera l'affaire des deux ministères et bien sûr de l'ensemble des professionnels qui dans chacun des pays vont s'impliquer. C'est donc un long chemin en partenariat étroit qui s'installe, ce n'est pas de l'ordre du feu de paille ou de la manifestation transitoire, c'est bien une opération culturelle de très grande envergure que nos deux pays ont décidé de monter ensemble.
Une autre particularité, que nous souhaitons beaucoup - et M. le ministre a insisté sur ce point - c'est que sur l'ensemble de nos territoires, des collectivités diverses (collectivités territoriales, régions, villes) apportent leurs idées, leurs initiatives, leurs moyens aussi, à la réalisation de ce très vaste échange.
J'ajoute que l'ouverture des deux Centres culturels me paraît un élément tout à fait fondamental d'ancrage des relations culturelles entre la Chine et la France dans la vie de la société civile, au-delà même des échanges gouvernementaux qui existent et qui se sont beaucoup développés, et je pense que pour les citoyens de nos deux pays l'existence de ces futures maisons rendra très concrète, vivante, cette coopération dans le domaine culturel. C'est donc deux événements qui me paraissent très bénéfiques.
Merci.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 14 février 2002)