Texte intégral
Madame la Préfète,
Monsieur le Préfet,
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de venir conclure la première rencontre de travail organisée à l'intention des adultes relais de Paris.
Très tôt après le lancement de ce nouveau dispositif, les associations de la capitale ont souhaité se saisir de cette opportunité de développement. C'est ainsi que vous êtes aujourd'hui plus de 130 à travailler sur ces nouvelles fonctions.
J'ai été particulièrement intéressé par les interventions auxquelles j'ai pu assister car elles rassemblent une expérience très diversifiée et peu commune aujourd'hui en France.
Elles prouvent d'abord que nous avons eu raison de vous faire confiance. Le programme des adultes relais, comme vous le savez, n'est pas né au fond d'un couloir parisien, de la réflexion de quelques spécialistes du développement social urbain. Il s'est imposé au contact de la réalité que vous représentez ici, et dans tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Depuis plusieurs années, avec souvent des statuts précaires, des associations ont tenté de répondre à l'urgence sociale par la médiation.
L'écoute des besoins des habitants de ces quartiers, confrontés à des difficultés pour se faire comprendre ou comprendre les institutions, ou tout simplement leurs voisins, ont conduit des associations à imaginer des réponses de proximité. Ce sont surtout des femmes qui ont pris ces initiatives, pour dénouer des situations de blocage vis à vis de l'école, vis à vis des bailleurs sociaux ou encore pour améliorer la qualité des liens sociaux dans le quartier. C'est ainsi que sont apparues les femmes relais. Et je veux saluer à cette occasion, le rôle de pionnières qu'elles ont eu dans l'émergence du programme des adultes relais.
Celui ci reste encore marqué par cette origine, puisque les femmes sont encore majoritaires dans ce programme (plus de 70%).
J'ai pris un soin particulier à la lecture de certains de vos parcours et aux questions que vous vous posez.
Permettez moi, avant de vous présenter certains éléments de réponse, de vous faire part de quelques réflexions d'ensemble sur votre rôle et votre place au sein de notre société.
La crise de notre société urbaine, dont Paris, à son tour constate les effets, embrase tous les aspects de la vie. En tant que ministre de la ville, ma responsabilité est donc grande, puisqu'elle touche au delà du seul aménagement de l'espace ou de la rénovation des logements, aux questions de développement économique, de création d'emploi, mais aussi de sécurité, d'éducation et de loisirs. Et quand nous parlons aujourd'hui de renouvellement urbain, c'est bien à tous ces domaines que nous pensons, pour lesquels nous mobilisons des investissements de plus en plus importants.
Mais tout ceci peut être sans effet, notamment dans le court terme, si parallèlement, je ne peux pas m'appuyer sur un réseau de relais de proximité, résolus à travailler au quotidien à l'amélioration de la vie de nos concitoyens.
Et c'est à vous, mesdames et messieurs que je pense.
Notre société sort douloureusement de 20 ans d'une crise économique et sociale profonde où au moins deux générations ont subi le choc du chômage : les adultes qui ont perdu leur emploi, et les générations plus jeunes, qui n'ont pas connu l'emploi et ont peiné à trouver une première expérience professionnelle.
Les entreprises ne sont pas indemnes elles non plus de cette crise, qui a instauré la prudence, voire la défiance et induit des comportements parfois intolérables : je veux parler de certaines pratiques de discrimination à l'embauche, autant injustes socialement qu' inefficaces économiquement.
Quand la valeur travail est ainsi mise à mal, quand toute une société perd un de ses repères fondamentaux, c'est tout son équilibre qui est en jeu. Et c'est ainsi que lentement, la cohésion sociale s'est délitée, minée de l'intérieur par un repli sur le chacun pour soi, laissant en première ligne les populations les plus fragiles.
Il ne s'agit plus seulement aujourd'hui de logements à reconstruire, mais d'hommes et de femmes à relever, de dignité à reconquérir.
C'est dans ce contexte que vous intervenez, alors que notre pays a la chance de connaître un système de sécurité sociale parmi les plus performants du monde, et une compétence et un savoir faire en matière de service social, parmi les plus expérimentés et les plus professionnels. Comment comprendre cet apparent paradoxe ?
Nous sommes les uns et les autres des femmes et des hommes et de progrès, nous nous en réjouissons. Mais nos sociétés dites développées portent aussi en germe les limites de leur développement.
Il n'y a pas de développement que technique, scientifique ou économique. Le bien-être social, la relation humaine, l'écoute de la différence, le respect de la personne et la reconnaissance de son caractère unique sont des valeurs d'un autre registre. Elles sont pourtant fondamentales pour une société qui aspire à un développement durable.
Or ces qualités, nous les avons oubliées, à force de nous affronter aux exigences de la compétitivité économique.
De même, notre système de protection sociale s'est complexifié, sophistiqué, bureaucratisé peut être, au point d'oublier ses finalités.
Je ne rêve pas d'un retour en arrière, d'un âge d'or imaginaire. Je suis tout au contraire pleinement dans le présent, ses contradictions mais aussi ses aspirations à des lendemains meilleurs.
En tant que ministre de la ville, je veux faire front commun pour relever tous ces défis simultanément.
J'admets notre société et ses exigences de performance économique, la complexité des organisations qu'elle produit. Mais je ne m'en satisfais pas, car je mesure chaque jour les dégâts qu'elle peut entraîner. Tout est une question de mesure et de sens donné à l'action. J'encourage le développement économique, la créativité, l'esprit d'entreprise et le goût du risque. Mais je dis aussi : " sachons reconnaître les autres formes de richesse " qui existent autour de nous, apprenons à les valoriser et aidons ceux qui s'y emploient.
C'est pour cela que je crois à ces fonctions nouvelles que vous incarnez, hier dans le cadre associatif, demain avec l'appui des collectivités locales, des bailleurs sociaux, des hôpitaux ou des transporteurs publics.
En réparant certains dysfonctionnements de nos institutions, en prévenant des incompréhensions sources de conflit, en améliorant des relations inexistantes ou mal engagées, en explicitant des règles, en rendant possible le dialogue, vous participez à la reconstruction d'un tissu social ébranlé. Vous permettez à une société nouvelle de se ressaisir.
Je pense que nous vivons une mutation profonde, qui, après avoir frappé nos infrastructures, notre appareil de production, touche aujourd'hui au plus profond des relations humaines. Il y a quelque chose d'une société nouvelle, d'une renaissance qui est en train de se dessiner, si on veut bien regarder les petites choses de la vie quotidienne.
Et c'est bien aux adultes, à ceux qui ont su grandir comme nous le rappelle la définition du dictionnaire, qu'il appartient de guider les plus jeunes ou les plus faibles, vers cette renaissance.
C'est pourquoi j'ai suivi vos premières expérimentations, et comme je vous l'ai dit, je vous ai fait confiance. J'ai obtenu du Premier Ministre, le "droit aux adultes relais" : un droit pour 6 ans, pour l'instant, à tenter et réussir la réparation sociale dont nos villes ont besoin.
La diversité des fonctions que vous remplissez montre bien qu'il ne s'agit pas là d'un métier comme un autre. Il s'agit d'une mission d'intérêt public, qui n'en nécessite pas moins une compétence, des savoirs faires et des savoirs êtres. C'est pourquoi j'entends vos interrogations, sur la formation dont vous avez besoin et sur vos perspectives professionnelles.
Au cours de cet après midi, des éléments de réponse vous ont été apportés. Nous construisons, par exemple en Ile de France avec le conseil régional, une première réponse en terme d'offre de formation. Il faudra sans doute l'enrichir au fur et à mesure, pour répondre aux besoins spécifiques des uns et des autres. L'AFPA de son côté teste grandeur nature sur plusieurs sites en France, l'élaboration d'une formation et d'un diplôme professionnel de niveau IV.
En matière de rémunération, l'Etat apporte une aide importante, plus de 100 000 F par emploi à temps plein. Il ne s'agit pas de cantonner pour autant les adultes relais à une rémunération au SMIC. Des cofinancements peuvent être appelés pour augmenter cette rémunération. Je suis persuadé, que plus ces nouvelles fonctions se développeront et attesteront de leur utilité sociale, plus cette question de la rémunération trouvera une réponse positive.
En matière de professionnalisation, nous avons commencé à travailler avec la fonction publique territoriale pour que les fonctions de médiation soient mieux reconnues dans certains cadre d'emploi. C'est déjà le cas dans la filière animation, mais ce n'est qu'un début. Il va de soi, que la création de diplômes professionnels de tous niveaux devrait faciliter les choses.
Mais l'évolution de ce programme nous conduit sans doute vers des réformes de plus grande ampleur encore.
Elles concernent en premier lieu les métiers du travail social, qui sont particulièrement interpelés par les fonctions que vous développez. C'est aussi pour cela que vous ne pouvez les assumer sans que soit établi un lien clair et négocié avec eux.
Je sais que certains d'entre vous rencontrent à cet égard des difficultés de reconnaissance et de positionnement. Je souhaite vivement que ces questions soient au coeur des prochaines rencontres de travail qui doivent vous réunir.
Les enjeux de transformation sociale que j'ai évoqués devant vous tout à l'heure, montrent bien que toutes et tous, vous avez un rôle à jouer, adultes relais, mais aussi travailleurs sociaux, dont certains vivent depuis quelques années déjà une attente forte quant à l'évolution de leurs missions.
Mesdames, messieurs, au moment où le parlement vient de consacrer par la loi, l'utilité de vos missions et a reconnu à de nouveaux employeurs le droit de vous recruter, vous pouvez être fiers des emplois que vous occupez. Ils illustrent une manière moderne de mettre en pratique les idéaux de la République, pour plus de liberté, d'égalité et de fraternité.
En son nom, soyez en remercié.
(source http://www.ville.gouv.fr, le 19 février 2002)
Monsieur le Préfet,
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de venir conclure la première rencontre de travail organisée à l'intention des adultes relais de Paris.
Très tôt après le lancement de ce nouveau dispositif, les associations de la capitale ont souhaité se saisir de cette opportunité de développement. C'est ainsi que vous êtes aujourd'hui plus de 130 à travailler sur ces nouvelles fonctions.
J'ai été particulièrement intéressé par les interventions auxquelles j'ai pu assister car elles rassemblent une expérience très diversifiée et peu commune aujourd'hui en France.
Elles prouvent d'abord que nous avons eu raison de vous faire confiance. Le programme des adultes relais, comme vous le savez, n'est pas né au fond d'un couloir parisien, de la réflexion de quelques spécialistes du développement social urbain. Il s'est imposé au contact de la réalité que vous représentez ici, et dans tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Depuis plusieurs années, avec souvent des statuts précaires, des associations ont tenté de répondre à l'urgence sociale par la médiation.
L'écoute des besoins des habitants de ces quartiers, confrontés à des difficultés pour se faire comprendre ou comprendre les institutions, ou tout simplement leurs voisins, ont conduit des associations à imaginer des réponses de proximité. Ce sont surtout des femmes qui ont pris ces initiatives, pour dénouer des situations de blocage vis à vis de l'école, vis à vis des bailleurs sociaux ou encore pour améliorer la qualité des liens sociaux dans le quartier. C'est ainsi que sont apparues les femmes relais. Et je veux saluer à cette occasion, le rôle de pionnières qu'elles ont eu dans l'émergence du programme des adultes relais.
Celui ci reste encore marqué par cette origine, puisque les femmes sont encore majoritaires dans ce programme (plus de 70%).
J'ai pris un soin particulier à la lecture de certains de vos parcours et aux questions que vous vous posez.
Permettez moi, avant de vous présenter certains éléments de réponse, de vous faire part de quelques réflexions d'ensemble sur votre rôle et votre place au sein de notre société.
La crise de notre société urbaine, dont Paris, à son tour constate les effets, embrase tous les aspects de la vie. En tant que ministre de la ville, ma responsabilité est donc grande, puisqu'elle touche au delà du seul aménagement de l'espace ou de la rénovation des logements, aux questions de développement économique, de création d'emploi, mais aussi de sécurité, d'éducation et de loisirs. Et quand nous parlons aujourd'hui de renouvellement urbain, c'est bien à tous ces domaines que nous pensons, pour lesquels nous mobilisons des investissements de plus en plus importants.
Mais tout ceci peut être sans effet, notamment dans le court terme, si parallèlement, je ne peux pas m'appuyer sur un réseau de relais de proximité, résolus à travailler au quotidien à l'amélioration de la vie de nos concitoyens.
Et c'est à vous, mesdames et messieurs que je pense.
Notre société sort douloureusement de 20 ans d'une crise économique et sociale profonde où au moins deux générations ont subi le choc du chômage : les adultes qui ont perdu leur emploi, et les générations plus jeunes, qui n'ont pas connu l'emploi et ont peiné à trouver une première expérience professionnelle.
Les entreprises ne sont pas indemnes elles non plus de cette crise, qui a instauré la prudence, voire la défiance et induit des comportements parfois intolérables : je veux parler de certaines pratiques de discrimination à l'embauche, autant injustes socialement qu' inefficaces économiquement.
Quand la valeur travail est ainsi mise à mal, quand toute une société perd un de ses repères fondamentaux, c'est tout son équilibre qui est en jeu. Et c'est ainsi que lentement, la cohésion sociale s'est délitée, minée de l'intérieur par un repli sur le chacun pour soi, laissant en première ligne les populations les plus fragiles.
Il ne s'agit plus seulement aujourd'hui de logements à reconstruire, mais d'hommes et de femmes à relever, de dignité à reconquérir.
C'est dans ce contexte que vous intervenez, alors que notre pays a la chance de connaître un système de sécurité sociale parmi les plus performants du monde, et une compétence et un savoir faire en matière de service social, parmi les plus expérimentés et les plus professionnels. Comment comprendre cet apparent paradoxe ?
Nous sommes les uns et les autres des femmes et des hommes et de progrès, nous nous en réjouissons. Mais nos sociétés dites développées portent aussi en germe les limites de leur développement.
Il n'y a pas de développement que technique, scientifique ou économique. Le bien-être social, la relation humaine, l'écoute de la différence, le respect de la personne et la reconnaissance de son caractère unique sont des valeurs d'un autre registre. Elles sont pourtant fondamentales pour une société qui aspire à un développement durable.
Or ces qualités, nous les avons oubliées, à force de nous affronter aux exigences de la compétitivité économique.
De même, notre système de protection sociale s'est complexifié, sophistiqué, bureaucratisé peut être, au point d'oublier ses finalités.
Je ne rêve pas d'un retour en arrière, d'un âge d'or imaginaire. Je suis tout au contraire pleinement dans le présent, ses contradictions mais aussi ses aspirations à des lendemains meilleurs.
En tant que ministre de la ville, je veux faire front commun pour relever tous ces défis simultanément.
J'admets notre société et ses exigences de performance économique, la complexité des organisations qu'elle produit. Mais je ne m'en satisfais pas, car je mesure chaque jour les dégâts qu'elle peut entraîner. Tout est une question de mesure et de sens donné à l'action. J'encourage le développement économique, la créativité, l'esprit d'entreprise et le goût du risque. Mais je dis aussi : " sachons reconnaître les autres formes de richesse " qui existent autour de nous, apprenons à les valoriser et aidons ceux qui s'y emploient.
C'est pour cela que je crois à ces fonctions nouvelles que vous incarnez, hier dans le cadre associatif, demain avec l'appui des collectivités locales, des bailleurs sociaux, des hôpitaux ou des transporteurs publics.
En réparant certains dysfonctionnements de nos institutions, en prévenant des incompréhensions sources de conflit, en améliorant des relations inexistantes ou mal engagées, en explicitant des règles, en rendant possible le dialogue, vous participez à la reconstruction d'un tissu social ébranlé. Vous permettez à une société nouvelle de se ressaisir.
Je pense que nous vivons une mutation profonde, qui, après avoir frappé nos infrastructures, notre appareil de production, touche aujourd'hui au plus profond des relations humaines. Il y a quelque chose d'une société nouvelle, d'une renaissance qui est en train de se dessiner, si on veut bien regarder les petites choses de la vie quotidienne.
Et c'est bien aux adultes, à ceux qui ont su grandir comme nous le rappelle la définition du dictionnaire, qu'il appartient de guider les plus jeunes ou les plus faibles, vers cette renaissance.
C'est pourquoi j'ai suivi vos premières expérimentations, et comme je vous l'ai dit, je vous ai fait confiance. J'ai obtenu du Premier Ministre, le "droit aux adultes relais" : un droit pour 6 ans, pour l'instant, à tenter et réussir la réparation sociale dont nos villes ont besoin.
La diversité des fonctions que vous remplissez montre bien qu'il ne s'agit pas là d'un métier comme un autre. Il s'agit d'une mission d'intérêt public, qui n'en nécessite pas moins une compétence, des savoirs faires et des savoirs êtres. C'est pourquoi j'entends vos interrogations, sur la formation dont vous avez besoin et sur vos perspectives professionnelles.
Au cours de cet après midi, des éléments de réponse vous ont été apportés. Nous construisons, par exemple en Ile de France avec le conseil régional, une première réponse en terme d'offre de formation. Il faudra sans doute l'enrichir au fur et à mesure, pour répondre aux besoins spécifiques des uns et des autres. L'AFPA de son côté teste grandeur nature sur plusieurs sites en France, l'élaboration d'une formation et d'un diplôme professionnel de niveau IV.
En matière de rémunération, l'Etat apporte une aide importante, plus de 100 000 F par emploi à temps plein. Il ne s'agit pas de cantonner pour autant les adultes relais à une rémunération au SMIC. Des cofinancements peuvent être appelés pour augmenter cette rémunération. Je suis persuadé, que plus ces nouvelles fonctions se développeront et attesteront de leur utilité sociale, plus cette question de la rémunération trouvera une réponse positive.
En matière de professionnalisation, nous avons commencé à travailler avec la fonction publique territoriale pour que les fonctions de médiation soient mieux reconnues dans certains cadre d'emploi. C'est déjà le cas dans la filière animation, mais ce n'est qu'un début. Il va de soi, que la création de diplômes professionnels de tous niveaux devrait faciliter les choses.
Mais l'évolution de ce programme nous conduit sans doute vers des réformes de plus grande ampleur encore.
Elles concernent en premier lieu les métiers du travail social, qui sont particulièrement interpelés par les fonctions que vous développez. C'est aussi pour cela que vous ne pouvez les assumer sans que soit établi un lien clair et négocié avec eux.
Je sais que certains d'entre vous rencontrent à cet égard des difficultés de reconnaissance et de positionnement. Je souhaite vivement que ces questions soient au coeur des prochaines rencontres de travail qui doivent vous réunir.
Les enjeux de transformation sociale que j'ai évoqués devant vous tout à l'heure, montrent bien que toutes et tous, vous avez un rôle à jouer, adultes relais, mais aussi travailleurs sociaux, dont certains vivent depuis quelques années déjà une attente forte quant à l'évolution de leurs missions.
Mesdames, messieurs, au moment où le parlement vient de consacrer par la loi, l'utilité de vos missions et a reconnu à de nouveaux employeurs le droit de vous recruter, vous pouvez être fiers des emplois que vous occupez. Ils illustrent une manière moderne de mettre en pratique les idéaux de la République, pour plus de liberté, d'égalité et de fraternité.
En son nom, soyez en remercié.
(source http://www.ville.gouv.fr, le 19 février 2002)