Texte intégral
Les Douze expriment leur réprobation et leur indignation à la suite des assassinats, au Guatemala, de M. Hector Oqueli, ressortissant salvadorien, et de Mme Gilda Flores, ressortissante guatémalteque, membres de mouvements engagés à parvenir à des changements politiques par des voies pacifiques et démocratiques. Les Douze expriment leur préoccupation face à cette violation des droits élémentaires de l'homme au Guatemala et rappellent les préoccupations qu'ils avaient déjà exprimées sur la situation des droits de l'homme dans ce pays. Ils accueillent avec satisfaction la promesse du président Cerezo d'ordonner une enquête sur ces assassinats. A leur avis, celle-ci devrait être complète et rapide et les auteurs de ce crime traduits en justice.
- Ces assassinats constituent non seulement une menace pour le dialogue et la réconciliation nationale au Guatemala et au Salvador, mais mettent également en péril le processus de paix en Amérique centrale dans son ensemble. Les Douze réaffirment la nécessité d'une solution négociée au conflit et d'une reprise immédiate du dialogue et de la négociation à cette fin. Les Douze appellent également à l'adoption dans la région de politiques qui garantiront le respect des droits de l'homme.
- Déclaration sur la Colombie.
- La Communauté et ses Etats membres, rappelant la déclaration du Conseil européen de Strasbourg, qui saluait l'action courageuse entreprise par le gouvernement colombien contre le trafic de drogues, accueillent avec satisfaction l'annonce, par le gouvernement colombien, du programme spécial de coopération. Ils ont l'intention de répondre positivement à ce programme.
Déclaration sur le Cambodge
- Les Douze ont à plusieurs reprises exprimé leur plein soutien aux efforts en vue de trouver une solution politique globale, juste et durable du problème cambodgien. La poursuite du conflit dans ce pays, qui s'accompagne de pertes en vies humaines et de multiples épreuves pour la population, demeure une cause de profonde préoccupation pour eux.
- Le retrait des troupes vietnamiennes, même s'il doit être vérifié officiellement et confirmé, a rendu possible un progrès politique. Cette possibilité doit être saisie. Les Douze appellent toutes les parties concernées au dialogue et à la négociation comme moyens de trouver une solution au conflit. Les Douze appellent les parties au conflit à cesser les hostilités immédiatement et à revenir à la table de négociations pour consolider les progrès acquis à la conférence internationale sur le Cambodge qui s'est tenue à Paris en août 1989. La cessation des hostilités doit s'accompagner de la cessation de toutes formes d'aide militaire extérieure aux belligérants.
- Les Douze recherchent un règlement politique global qui doit assurer l'indépendance, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la neutralité du Cambodge ainsi que le droit fondamental des Cambodgiens de choisir leur propre gouvernement par des élections libres, équitables et contrôlées internationalement. Les Douze expriment de nouveau leur rejet total de la politique de génocide des Khmers rouges de Pol Pot qui sont responsables de l'extermination de centaines de milliers de Cambodgiens. Leur non-retour au pouvoir demeure un élément fondamental de la politique des Douze sur le Cambodge.
- Les Douze notent avec intérêt et satisfaction diverses initiatives, notamment celle prise par l'Australie, qui impliqueraient le renforcement du rôle dévolu aux Nations unies dans un règlement politique global du conflit cambodgien. Les Douze appellent toutes les parties concernées à examiner ces propositions dans un esprit positif en vue de faciliter l'établissement de la paix tant souhaitée par les Cambodgiens.
- Les Douze accueillent avec satisfaction le résultat encourageant de la réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité qui s'est tenue à Paris les 15 et 16 janvier pour discuter du problème cambodgien.
- Déclaration sur la loi martiale à Pékin.
- La Communauté et ses Etats membres notent l'annonce par les autorités chinoises de leur décision de lever la loi martiale à Pékin. Ils espèrent que cette décision mènera à une amélioration de la situation des droits de l'homme en Chine.
- Ces assassinats constituent non seulement une menace pour le dialogue et la réconciliation nationale au Guatemala et au Salvador, mais mettent également en péril le processus de paix en Amérique centrale dans son ensemble. Les Douze réaffirment la nécessité d'une solution négociée au conflit et d'une reprise immédiate du dialogue et de la négociation à cette fin. Les Douze appellent également à l'adoption dans la région de politiques qui garantiront le respect des droits de l'homme.
- Déclaration sur la Colombie.
- La Communauté et ses Etats membres, rappelant la déclaration du Conseil européen de Strasbourg, qui saluait l'action courageuse entreprise par le gouvernement colombien contre le trafic de drogues, accueillent avec satisfaction l'annonce, par le gouvernement colombien, du programme spécial de coopération. Ils ont l'intention de répondre positivement à ce programme.
Déclaration sur le Cambodge
- Les Douze ont à plusieurs reprises exprimé leur plein soutien aux efforts en vue de trouver une solution politique globale, juste et durable du problème cambodgien. La poursuite du conflit dans ce pays, qui s'accompagne de pertes en vies humaines et de multiples épreuves pour la population, demeure une cause de profonde préoccupation pour eux.
- Le retrait des troupes vietnamiennes, même s'il doit être vérifié officiellement et confirmé, a rendu possible un progrès politique. Cette possibilité doit être saisie. Les Douze appellent toutes les parties concernées au dialogue et à la négociation comme moyens de trouver une solution au conflit. Les Douze appellent les parties au conflit à cesser les hostilités immédiatement et à revenir à la table de négociations pour consolider les progrès acquis à la conférence internationale sur le Cambodge qui s'est tenue à Paris en août 1989. La cessation des hostilités doit s'accompagner de la cessation de toutes formes d'aide militaire extérieure aux belligérants.
- Les Douze recherchent un règlement politique global qui doit assurer l'indépendance, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la neutralité du Cambodge ainsi que le droit fondamental des Cambodgiens de choisir leur propre gouvernement par des élections libres, équitables et contrôlées internationalement. Les Douze expriment de nouveau leur rejet total de la politique de génocide des Khmers rouges de Pol Pot qui sont responsables de l'extermination de centaines de milliers de Cambodgiens. Leur non-retour au pouvoir demeure un élément fondamental de la politique des Douze sur le Cambodge.
- Les Douze notent avec intérêt et satisfaction diverses initiatives, notamment celle prise par l'Australie, qui impliqueraient le renforcement du rôle dévolu aux Nations unies dans un règlement politique global du conflit cambodgien. Les Douze appellent toutes les parties concernées à examiner ces propositions dans un esprit positif en vue de faciliter l'établissement de la paix tant souhaitée par les Cambodgiens.
- Les Douze accueillent avec satisfaction le résultat encourageant de la réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité qui s'est tenue à Paris les 15 et 16 janvier pour discuter du problème cambodgien.
- Déclaration sur la loi martiale à Pékin.
- La Communauté et ses Etats membres notent l'annonce par les autorités chinoises de leur décision de lever la loi martiale à Pékin. Ils espèrent que cette décision mènera à une amélioration de la situation des droits de l'homme en Chine.