Texte intégral
Plusieurs actes antisémites ont eu lieu, ces derniers jours, dans notre pays, Jack Lang, ministre de l'éducation nationale, adresse une lettre à l'ensemble des responsables de l'éducation nationale, des chefs d'établissements et des professeurs des écoles, collèges et des lycées.
Mesdames, messieurs
La situation internationale est marquée au Moyen-Orient par la recrudescence de tensions d'une gravité alarmante et par l'accélération d'affrontements meurtriers.
Ces drames douloureux ne sauraient être le prétexte à une expression du fanatisme et du racisme. Nous ne pouvons accepter que ce conflit soit transposé sur notre territoire national. Nous devons refuser vigoureusement tout amalgame qui compromettrait le fondement même de notre société, en attisant la violence et la haine entre citoyens de la même République.
Or la recrudescence, ces derniers jours, d'agressions anti-juives laisse penser que certains veulent imposer cet amalgame. De tels actes, qui portent atteinte à la liberté de culte et à la dignité de citoyens français, n'ont pas droit de cité dans notre démocratie. Ils sont illégaux, comme est illégale toute forme de racisme. Ils doivent être et seront traités comme tels.
Depuis longtemps la France rassemble, quelles que soient leur origine, leur culture ou leur croyance religieuse, des citoyens liés par les mêmes devoirs et les mêmes droits.
C'est le rôle et le devoir de l'école de la République que d'enseigner, sans relâche, les principes d'égalité et de fraternité qui sont le socle de notre coexistence nationale.
J'invite les professeurs à rappeler ces principes. Ils montreront combien la violation de ces règles a toujours ensanglanté l'histoire et quelles tragédies elle a engendrées pour l'humanité.
J'encourage toutes les démarches visant à maintenir, au sein de l'école, le climat de sérénité et de compréhension réciproque qui est l'esprit même de la laïcité républicaine et permet à tous les élèves de devenir à la fois adultes et citoyens.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 11 avril 2002)
Mesdames, messieurs
La situation internationale est marquée au Moyen-Orient par la recrudescence de tensions d'une gravité alarmante et par l'accélération d'affrontements meurtriers.
Ces drames douloureux ne sauraient être le prétexte à une expression du fanatisme et du racisme. Nous ne pouvons accepter que ce conflit soit transposé sur notre territoire national. Nous devons refuser vigoureusement tout amalgame qui compromettrait le fondement même de notre société, en attisant la violence et la haine entre citoyens de la même République.
Or la recrudescence, ces derniers jours, d'agressions anti-juives laisse penser que certains veulent imposer cet amalgame. De tels actes, qui portent atteinte à la liberté de culte et à la dignité de citoyens français, n'ont pas droit de cité dans notre démocratie. Ils sont illégaux, comme est illégale toute forme de racisme. Ils doivent être et seront traités comme tels.
Depuis longtemps la France rassemble, quelles que soient leur origine, leur culture ou leur croyance religieuse, des citoyens liés par les mêmes devoirs et les mêmes droits.
C'est le rôle et le devoir de l'école de la République que d'enseigner, sans relâche, les principes d'égalité et de fraternité qui sont le socle de notre coexistence nationale.
J'invite les professeurs à rappeler ces principes. Ils montreront combien la violation de ces règles a toujours ensanglanté l'histoire et quelles tragédies elle a engendrées pour l'humanité.
J'encourage toutes les démarches visant à maintenir, au sein de l'école, le climat de sérénité et de compréhension réciproque qui est l'esprit même de la laïcité républicaine et permet à tous les élèves de devenir à la fois adultes et citoyens.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 11 avril 2002)