Texte intégral
La Communauté et ses Etats membres continuent de suivre attentivement la situation tendue qui prévaut en Israël et dans les territoires occupés à la suite des événements survenus depuis le 20 mai. Les Douze rappellent leur déclaration du 22 mai à ce sujet. Ils notent l'enchainement alarmant des actions et des réactions depuis ces tragiques événements, comme l'ont montré les attentats à Amman et à Jérusalem et, plus récemment, la tentative d'attentat terroriste sur la cote israélienne.
- Les Douze condamnent sans réserve tout acte de cette nature. Ils réitèrent leur appel au calme et à la retenue. Ce n'est que par la négociation que pourra progresser la cause de la paix dans cette région troublée.
- Ces événements soulignent une fois de plus que le statu quo dans les territoires occupés n'est pas tenable. Les Douze réitèrent la nécessité d'un progrès rapide dans la voie d'un règlement de paix et leur détermination à encourager tous les efforts en vue de promouvoir un dialogue conduisant à un règlement global dans le cadre d'une conférence internationale sous les auspices des Nations unies et avec la participation de l'OLP.
- Les Nations unies peuvent et doivent jouer un rôle utile dans la situation présente, et particulièrement en ce qui concerne la protection de la population. Les Douze appuient un tel rôle. La Communauté et ses Etats membres sont résolus à intensifier leur soutien en faveur du respect des droits de l'homme de la population des territoires occupés et ont déjà engagé des initiatives à ce sujet.
- La Communauté et ses Etats membres continueront également à contribuer au développement économique et social de la population des territoires occupés. A cet égard, ils rappellent l'engagement pris en décembre 1989 par le Conseil européen de doubler l'aide directe de la Communauté aux territoires occupés d'ici 1992 ainsi que l'octroi, le 23 mai, d'une nouvelle aide humanitaire d'un montant de 500000 Ecus destinée aux victimes des récents affrontements.
- Les Douze condamnent sans réserve tout acte de cette nature. Ils réitèrent leur appel au calme et à la retenue. Ce n'est que par la négociation que pourra progresser la cause de la paix dans cette région troublée.
- Ces événements soulignent une fois de plus que le statu quo dans les territoires occupés n'est pas tenable. Les Douze réitèrent la nécessité d'un progrès rapide dans la voie d'un règlement de paix et leur détermination à encourager tous les efforts en vue de promouvoir un dialogue conduisant à un règlement global dans le cadre d'une conférence internationale sous les auspices des Nations unies et avec la participation de l'OLP.
- Les Nations unies peuvent et doivent jouer un rôle utile dans la situation présente, et particulièrement en ce qui concerne la protection de la population. Les Douze appuient un tel rôle. La Communauté et ses Etats membres sont résolus à intensifier leur soutien en faveur du respect des droits de l'homme de la population des territoires occupés et ont déjà engagé des initiatives à ce sujet.
- La Communauté et ses Etats membres continueront également à contribuer au développement économique et social de la population des territoires occupés. A cet égard, ils rappellent l'engagement pris en décembre 1989 par le Conseil européen de doubler l'aide directe de la Communauté aux territoires occupés d'ici 1992 ainsi que l'octroi, le 23 mai, d'une nouvelle aide humanitaire d'un montant de 500000 Ecus destinée aux victimes des récents affrontements.