Texte intégral
Q - Quel était l'objectif de votre voyage ici à Bruxelles, Monsieur le Ministre ?
R - L'objectif était d'abord, à l'occasion de ce Conseil Affaires générales, de réaffirmer solennellement l'engagement de la France. La France au deuxième tour des élections présidentielles a marqué clairement son choix de la démocratie, son choix de l'ouverture à l'Europe, de l'ouverture au monde et son choix de l'action. C'est évidemment tout cela que nous voulons privilégier et le cadre européen ajoute de la force à notre ambition : une France forte dans une Europe forte. Je crois que le message est très clair.
Q - Première réunion et dossier délicat : le sort des treize Palestiniens actuellement à Chypre et pas de réponse de l'Union européenne...
R - Je ne dirais pas cela, au contraire. L'Union européenne a clairement marqué sa volonté - et il faut s'en féliciter - d'essayer d'apporter sa contribution, sa solution, au problème des Palestiniens de la Basilique de la Nativité. Je crois donc qu'elle a répondu positivement. Elle a voulu le faire aussi dans un esprit de responsabilité. Plusieurs pays européens ont marqué aujourd'hui leur disponibilité à accueillir des Palestiniens. L'Union européenne en tant que telle a affirmé par principe sa solidarité pour l'accueil de ces derniers, mais bien évidemment, l'esprit de responsabilité doit également jouer. Il est important que l'on connaisse clairement le statut et la situation de ces différents Palestiniens. C'est pourquoi il a été demandé au Comité des Représentants permanents de bien vouloir étudier quelles sont exactement les conséquences juridiques. La question n'a pas été posée à la France, mais six pays européens sont d'ores et déjà prêts à les accueillir. Je crois donc que nous pouvons saluer à la fois l'action de la Présidence espagnole, l'action de la Commission. Mais, à l'esprit de dignité, à la volonté de paix de l'Europe, doit bien évidemment correspondre notre souci de responsabilité pour faire en sorte que l'application concrète - puisque comme vous le savez nous sommes soucieux de faire avancer cette Europe lucidement - ne soit pas lettre morte.
Q - Pourquoi la France n'est pas candidate ?
R - La question ne nous a pas été posée. Au cours des prochains jours, nous allons voir concrètement quelles dispositions seront prises, quel est le statut, quelle est la durée, quelle est l'implication, quelles sont les conséquences, dans le cadre de Schengen, de ces différentes dispositions. A partir de là, nous verrons quelle est la situation.
Q - Est-ce que vous envisagez de les renvoyer en Israël ?
R - La question n'est pas d'actualité. Une décision de principe est prise par les Quinze, à partir de là, nous verrons juridiquement quelle est la traduction de cet engagement.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mai 2002)
R - L'objectif était d'abord, à l'occasion de ce Conseil Affaires générales, de réaffirmer solennellement l'engagement de la France. La France au deuxième tour des élections présidentielles a marqué clairement son choix de la démocratie, son choix de l'ouverture à l'Europe, de l'ouverture au monde et son choix de l'action. C'est évidemment tout cela que nous voulons privilégier et le cadre européen ajoute de la force à notre ambition : une France forte dans une Europe forte. Je crois que le message est très clair.
Q - Première réunion et dossier délicat : le sort des treize Palestiniens actuellement à Chypre et pas de réponse de l'Union européenne...
R - Je ne dirais pas cela, au contraire. L'Union européenne a clairement marqué sa volonté - et il faut s'en féliciter - d'essayer d'apporter sa contribution, sa solution, au problème des Palestiniens de la Basilique de la Nativité. Je crois donc qu'elle a répondu positivement. Elle a voulu le faire aussi dans un esprit de responsabilité. Plusieurs pays européens ont marqué aujourd'hui leur disponibilité à accueillir des Palestiniens. L'Union européenne en tant que telle a affirmé par principe sa solidarité pour l'accueil de ces derniers, mais bien évidemment, l'esprit de responsabilité doit également jouer. Il est important que l'on connaisse clairement le statut et la situation de ces différents Palestiniens. C'est pourquoi il a été demandé au Comité des Représentants permanents de bien vouloir étudier quelles sont exactement les conséquences juridiques. La question n'a pas été posée à la France, mais six pays européens sont d'ores et déjà prêts à les accueillir. Je crois donc que nous pouvons saluer à la fois l'action de la Présidence espagnole, l'action de la Commission. Mais, à l'esprit de dignité, à la volonté de paix de l'Europe, doit bien évidemment correspondre notre souci de responsabilité pour faire en sorte que l'application concrète - puisque comme vous le savez nous sommes soucieux de faire avancer cette Europe lucidement - ne soit pas lettre morte.
Q - Pourquoi la France n'est pas candidate ?
R - La question ne nous a pas été posée. Au cours des prochains jours, nous allons voir concrètement quelles dispositions seront prises, quel est le statut, quelle est la durée, quelle est l'implication, quelles sont les conséquences, dans le cadre de Schengen, de ces différentes dispositions. A partir de là, nous verrons quelle est la situation.
Q - Est-ce que vous envisagez de les renvoyer en Israël ?
R - La question n'est pas d'actualité. Une décision de principe est prise par les Quinze, à partir de là, nous verrons juridiquement quelle est la traduction de cet engagement.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mai 2002)