Texte intégral
Les services du Premier ministre ont publié le 12 juillet le communiqué suivant :
- Des éléments inexacts, pour ne pas dire fantaisistes, ayant été publiés sur le coût de la célébration du Bicentenaire, il convient de faire les mises au point suivantes :
- 1) Chaque année de très nombreuses festivités et manifestations sont organisées dans toute la France. Beaucoup d'entre elles, en 1989, se sont inscrites dans le cadre du Bicentenaire, mais cela n'entraîne pratiquement aucune dépense supplémentaire par rapport à ce qui se fait habituellement.
- 2) La France devant de toute façon organiser le sommet des Sept en 1989, son coût serait demeuré constant quelle qu'en soit la date, et le jumelage avec le Bicentenaire a plutôt eu pour conséquence de contracter les dépenses.
- 3) Les seules dépenses publiques faites par l'Etat ou la ville de Paris et spécifiquement liées aux célébrations sont : 325 millions inscrits au budget de la mission du Bicentenaire ; 89 millions dépensés pour célébrer le centenaire de la tour Eiffel ; entre 16 et 18 millions dépensés pour financer les mesures de sécurité, notamment les heures supplémentaires des forces de l'ordre, qui apportent le concours de leur entier dévouement.
- 4) Sans même évoquer l'apport inestimable que ces célébrations constituent pour l'image de la France à l'étranger, sans prendre en considération les dépenses exposées par les pays étrangers eux-mêmes pour célébrer le Bicentenaire de la Révolution française, sans s'arrêter aux rentrées de devises exceptionnelles évaluées entre 635 et 800 millions de francs, l'ensemble des collectivités publiques n'aurait pu exposer de moindres dépenses sans porter atteinte au renom de notre pays et à la qualité des festivités.
- Enfin, on ne saurait sans abus inscrire dans les dépenses du Bicentenaire celles relatives à l'Arche de la Défense, même si cette dernière, qui constitue à l'évidence un des plus beaux monuments construits en région parisienne depuis fort longtemps, laisse aux générations futures une trace similaire à celle de la tour Eiffel, érigée pour le premier centenaire.
- Des éléments inexacts, pour ne pas dire fantaisistes, ayant été publiés sur le coût de la célébration du Bicentenaire, il convient de faire les mises au point suivantes :
- 1) Chaque année de très nombreuses festivités et manifestations sont organisées dans toute la France. Beaucoup d'entre elles, en 1989, se sont inscrites dans le cadre du Bicentenaire, mais cela n'entraîne pratiquement aucune dépense supplémentaire par rapport à ce qui se fait habituellement.
- 2) La France devant de toute façon organiser le sommet des Sept en 1989, son coût serait demeuré constant quelle qu'en soit la date, et le jumelage avec le Bicentenaire a plutôt eu pour conséquence de contracter les dépenses.
- 3) Les seules dépenses publiques faites par l'Etat ou la ville de Paris et spécifiquement liées aux célébrations sont : 325 millions inscrits au budget de la mission du Bicentenaire ; 89 millions dépensés pour célébrer le centenaire de la tour Eiffel ; entre 16 et 18 millions dépensés pour financer les mesures de sécurité, notamment les heures supplémentaires des forces de l'ordre, qui apportent le concours de leur entier dévouement.
- 4) Sans même évoquer l'apport inestimable que ces célébrations constituent pour l'image de la France à l'étranger, sans prendre en considération les dépenses exposées par les pays étrangers eux-mêmes pour célébrer le Bicentenaire de la Révolution française, sans s'arrêter aux rentrées de devises exceptionnelles évaluées entre 635 et 800 millions de francs, l'ensemble des collectivités publiques n'aurait pu exposer de moindres dépenses sans porter atteinte au renom de notre pays et à la qualité des festivités.
- Enfin, on ne saurait sans abus inscrire dans les dépenses du Bicentenaire celles relatives à l'Arche de la Défense, même si cette dernière, qui constitue à l'évidence un des plus beaux monuments construits en région parisienne depuis fort longtemps, laisse aux générations futures une trace similaire à celle de la tour Eiffel, érigée pour le premier centenaire.