Communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 24 octobre 1989, sur l'accord conclu à Taëf par 62 parlementaires libanais.

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Circonstance : Accord entre 62 des 73 parlementaires libanais, conclu à Taëf (Arabie saoudite), le 22 octobre 1989, sur l'avenir du système politique libanais

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Texte intégral

Les principes d'une entente nationale, auxquels ont souscrit les députés du Liban réunis à Taëf sous les auspices du Comité tripartite arabe, constituent une étape très importante dans le processus de réconciliation et de paix au Liban.
- La France rend hommage au travail du Comité tripartite, qu'elle n'a cessé d'appuyer et d'aider dans sa tache. Elle continuera d'oeuvrer pour que le Liban retrouve effectivement sa souveraineté et son unité.
- L'accord ainsi conclu, qui aura a être ratifié selon les formes constitutionnelles appropriées, devrait permettre la mise en place d'institutions rénovées et la restauration de la souveraineté du Liban dont le retrait de toutes les forces non libanaises du territoire doit être l'aboutissement. C'est à la réalisation de ces objectifs que chacun doit s'employer, au Liban même et partout où peut s'exercer une influence positive pour le développement du processus de paix aujourd'hui engagé.
- Dans la réconciliation nationale et la paix, il ne peut y avoir ni vainqueurs ni vaincus. C'est l'avenir du peuple libanais dans son ensemble qui doit s'affirmer.