Texte intégral
La France est la quatrième puissance économique du monde, elle dispose de l'un des niveaux de vie les plus élevés de la planète et, pourtant, des phénomènes que l'on pensait relégués aux temps anciens y retrouvent depuis peu une actualité criante. Selon les analyses du Haut Comité de la Santé Publique, la gravité de la précarité, avec ses répercussions sur la santé, menacerait jusqu'à l'existence même d'un certain nombre de nos concitoyens. La CMU va réduire "l'angle mort" de la Sécurité Sociale qui tient à la difficulté de faire établir des droits auprès d'un régime d'assurance maladie. Désormais toutes les personnes qui ne relèvent plus d'aucun régime professionnel bénéficieront de la sécurité sociale grâce à un mécanisme simple et non stigmatisant. Les 150 000 personnes qui n'ont de fait aucune couverture mais aussi les 550 000 qui ne sont couvertes que par le mécanismes complexe de l'assurance personnelle pourront désormais bénéficier sans délai d'un régime de base. Pour résorber l'autre "chiffre noir" de l'assurance maladie, celui de 25% de français couverts par la sécurité sociale obligatoire mais qui pour des raisons financières renoncent à se faire soigner, ce projet propose en outre une assurance complémentaire gratuite sous condition de ressources. Le Gouvernement a refusé de construire un régime "minima" pour les exclus et a, au contraire, décidé d'inclure ces derniers dans la couverture de tous. C'est une avancée incontestable
(Source http://www.mdc-france.org/positions/possos_prot-soc.html#cmu1, le 21 mars 2002)
(Source http://www.mdc-france.org/positions/possos_prot-soc.html#cmu1, le 21 mars 2002)