Texte intégral
Jean-Louis Bianco, ministre français de l'équipement, du logement et des transports, et Günter Krause, ministre allemand des transports, ont signé un accord relatif à la liaison ferroviaire à grande vitesse Paris-Est de la France - Sud-Ouest de l'Allemagne.
- Cette liaison marque une nouvelle étape importante du développement des relations franco-allemandes. La coordination des réseaux ferroviaires assurera une liaison directe entre les deux pays, améliorera la circulation des personnes et renforcera les échanges.
- A l'avenir, il sera possible d'aller de Paris à Munich en 4 h 45, de Paris à Francfort en 3 h 30 et de Paris à Berlin en 6 h 30.
- Ce projet à une dimension stratégique européenne. En amorçant la réalisation de deux grands axes européens à grande vitesse, de Paris à l'Autriche et la Hongrie par Munich et de Paris à Moscou par Francfort et Berlin, c'est un pas important de la construction d'une nouvelle Europe.
- L'accord signé par les deux ministres vise à coordonner le développement des infrastructures à réaliser dans les deux pays pour relier les réseaux ferroviaires à grande vitesse allemand et français via Strasbourg et Sarrebruck.
- Ce développement comprendra les travaux de construction de lignes nouvelles et de modernisation des lignes existantes suivantes :
- pour la partie française (sur une distance de 440 kilomètres) :
- construction d'une ligne nouvelle de 408 kilomètres entre Paris et Vendenheim au Nord de Strasbourg, autorisant une vitesse maximale de 350 km-h
- modernisation de la ligne Vendenheim - Strasbourg pour autoriser une vitesse maximale de 220 km-h.
- Pour la partie allemande, développement des infrastructures sur deux axes:
- Sur l'axe Mannheim-Francfort-Berlin, construction d'une ligne nouvelle Erfurt-Leipzig et aménagement du réseau existant pour atteindre une vitesse maximale de 250 km-h sur ligne nouvelle et de 200 km-h sur ligne aménagée ;
- sur l'axe Mannheim-Munich, frontière autrichienne, construction d'une ligne nouvelle Stuttgart-Augsbourg et aménagement du réseau existant.
- La connexion des deux réseaux sera réalisée d'une part via Strasbourg et un aménagement entre Kehl et Appenweier et d'autre part via Forback et Sarrebruck par des lignes aménagées en direction de Mannheim.
- Il est prévu que ces réalisations s'effectueront selon des montages financiers qui restent à mettre au point, en fonction de la programmation des moyens à établir avec les collectivités publiques (Communauté européenne, Etat, Collectivités locales), et des partenaires privés.
- La France et l'Allemagne s'engagent enfin :
- à développer la coopération entre les compagnies de chemin de fer allemande et française.
- à harmoniser l'augmentation de la vitesse de circulation des trains à grande vitesse sur les lignes classiques modernisées ;
- à favoriser l'exploitation concertées des deux réseaux et à faciliter le passage de la frontière.
- Cette liaison marque une nouvelle étape importante du développement des relations franco-allemandes. La coordination des réseaux ferroviaires assurera une liaison directe entre les deux pays, améliorera la circulation des personnes et renforcera les échanges.
- A l'avenir, il sera possible d'aller de Paris à Munich en 4 h 45, de Paris à Francfort en 3 h 30 et de Paris à Berlin en 6 h 30.
- Ce projet à une dimension stratégique européenne. En amorçant la réalisation de deux grands axes européens à grande vitesse, de Paris à l'Autriche et la Hongrie par Munich et de Paris à Moscou par Francfort et Berlin, c'est un pas important de la construction d'une nouvelle Europe.
- L'accord signé par les deux ministres vise à coordonner le développement des infrastructures à réaliser dans les deux pays pour relier les réseaux ferroviaires à grande vitesse allemand et français via Strasbourg et Sarrebruck.
- Ce développement comprendra les travaux de construction de lignes nouvelles et de modernisation des lignes existantes suivantes :
- pour la partie française (sur une distance de 440 kilomètres) :
- construction d'une ligne nouvelle de 408 kilomètres entre Paris et Vendenheim au Nord de Strasbourg, autorisant une vitesse maximale de 350 km-h
- modernisation de la ligne Vendenheim - Strasbourg pour autoriser une vitesse maximale de 220 km-h.
- Pour la partie allemande, développement des infrastructures sur deux axes:
- Sur l'axe Mannheim-Francfort-Berlin, construction d'une ligne nouvelle Erfurt-Leipzig et aménagement du réseau existant pour atteindre une vitesse maximale de 250 km-h sur ligne nouvelle et de 200 km-h sur ligne aménagée ;
- sur l'axe Mannheim-Munich, frontière autrichienne, construction d'une ligne nouvelle Stuttgart-Augsbourg et aménagement du réseau existant.
- La connexion des deux réseaux sera réalisée d'une part via Strasbourg et un aménagement entre Kehl et Appenweier et d'autre part via Forback et Sarrebruck par des lignes aménagées en direction de Mannheim.
- Il est prévu que ces réalisations s'effectueront selon des montages financiers qui restent à mettre au point, en fonction de la programmation des moyens à établir avec les collectivités publiques (Communauté européenne, Etat, Collectivités locales), et des partenaires privés.
- La France et l'Allemagne s'engagent enfin :
- à développer la coopération entre les compagnies de chemin de fer allemande et française.
- à harmoniser l'augmentation de la vitesse de circulation des trains à grande vitesse sur les lignes classiques modernisées ;
- à favoriser l'exploitation concertées des deux réseaux et à faciliter le passage de la frontière.