Texte intégral
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député, vous savez que l'action en faveur des Droits de l'Homme est une des composantes essentielles de l'action de ce gouvernement sur tous les plans et, notamment, sur le plan de la politique étrangère. Nous sommes attelés, en permanence, à une action de tous les instants, même quand il ne se produit pas d'événements exceptionnels. C'est une composante permanente de toutes nos démarches. En même temps, nous sommes animés, en ce qui concerne toutes les situations dans le monde où les Droits de l'Homme ne sont pas encore respectés comme ils devraient l'être, par la volonté tenace d'être utiles dans nos démarches et d'inscrire notre action dans un processus qui permet à des pays qui n'ont pas encore la possibilité de bénéficier des formes de la démocratie, des formes du débat politique que nous connaissons ici, d'en bénéficier le plus possible dans des conditions qui leur permettront de consolider ces progrès. Voilà ce qui inspire nos actions.
L'action et le combat de M. Wei Jingsheng ont été suivis avec beaucoup d'attention par l'opinion publique occidentale, européenne, française. Sa condamnation avait été unanimement réprouvée. Sa libération a été unanimement saluée et elle s'inscrit dans la lutte dont je parlais.
Nous sommes engagés, avec nos partenaires européens, dans une discussion dont l'objet est d'avoir l'approche la plus homogène possible, car nous pensons que c'est comme cela que nous pourrons nous faire entendre à l'intérieur d'un dialogue sino-européen. D'ores et déjà, la Chine - ce n'est qu'un premier pas naturellement, mais c'est un premier pas qui existe -, a déclaré son intention de ratifier le Pacte de l'ONU sur les droits économiques et sociaux et des discussions sont en cours qui pourraient conduire à ce que la Chine signe le Pacte des Nations unies sur les droits civils et politiques. A l'intérieur de cette concertation, les pays européens les plus directement concernés et, dans le cas d'espèce, en particulier la Grande-Bretagne et la France, pays auxquels M. Wei Jingsheng a rendu visite, ont adopté une démarche commune et, dans les deux cas, il a été reçu par un membre du gouvernement. En France, ce sera M. Charles Josselin qui le recevra./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2001)
L'action et le combat de M. Wei Jingsheng ont été suivis avec beaucoup d'attention par l'opinion publique occidentale, européenne, française. Sa condamnation avait été unanimement réprouvée. Sa libération a été unanimement saluée et elle s'inscrit dans la lutte dont je parlais.
Nous sommes engagés, avec nos partenaires européens, dans une discussion dont l'objet est d'avoir l'approche la plus homogène possible, car nous pensons que c'est comme cela que nous pourrons nous faire entendre à l'intérieur d'un dialogue sino-européen. D'ores et déjà, la Chine - ce n'est qu'un premier pas naturellement, mais c'est un premier pas qui existe -, a déclaré son intention de ratifier le Pacte de l'ONU sur les droits économiques et sociaux et des discussions sont en cours qui pourraient conduire à ce que la Chine signe le Pacte des Nations unies sur les droits civils et politiques. A l'intérieur de cette concertation, les pays européens les plus directement concernés et, dans le cas d'espèce, en particulier la Grande-Bretagne et la France, pays auxquels M. Wei Jingsheng a rendu visite, ont adopté une démarche commune et, dans les deux cas, il a été reçu par un membre du gouvernement. En France, ce sera M. Charles Josselin qui le recevra./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2001)