Texte intégral
14 mars 2002
Ce matin, mon mandataire légal a déposé au Conseil constitutionnel 515 signatures parrainant ma candidature à l'élection présidentielle. Il y en aura d'autres.
Je suis ainsi le premier candidat a avoir déposé plus de 500 signatures.
Ce résultat, acquis par un parti que de nombreux médias nationaux persiste à boycotter, est le fruit d'une mobilisation tout à fait importante. Les mois précédents, 2 500 adhérents du Parti des travailleurs sont partis sur les routes, parcourant un total de deux millions de kilomètres pour rencontrer près de 11 000 maires, parfois à plusieurs reprises pour nombre de ces élus.
Si le PT est venu à bout de cet objectif, c'est pour deux raisons.
Premièrement, notre parti partage avec les maires des communes rurales une même préoccupation quant à l'avenir des communes, dont l'existence même est menacée par l'intercommunalité forcée promue par les candidats institutionnels toutes couleurs politiques confondues.
Ensuite, les milliers d'adhérents du PT ont su par eux-même trouver les mots et les arguments pour mener ce dialogue avec les maires. C'est la force de notre parti. Ce ne sont pas des militants "professionnels". Ce sont également eux qui ont permis, malgré la destruction de la totalité des locaux de la rédaction d'Informations ouvrières, notre hebdomadaire, hier, jour même du bouclage, que ce journal paraisse cette nuit, avec moins de douze heures de retard.
C'est grâce à eux que 515 signatures de parrainage du candidat du parti des travailleurs ont été déposées ce matin.
Dans cette situation, il faut s'interroger sur l'attitude de certains médias qui considèrent que n'existe que ce qu'ils ont décidé qui existe. Que vont faire ces médias maintenant ? Ignorer encore le PT et son candidat ?
(Source http://www.informations-ouvrieres.presse.fr, le 12 avril 2002)
18 mars 2002
Plusieurs médias et journaux se sont étonnés que je parle de cette campagne présidentielle comme une mascarade politique.
Pourtant, ce qui vient de se passer au sommet des chefs d'Etats et de gouvernements européens à Barcelone, ne le confirme-t-il pas ?
A quoi a-t-on assisté ?
D'une part, les deux candidats qui avaient annoncé avant le sommet, leur intention de défendre le "service public à la française", ont accepté à la fin du sommet, les dispositions exigées par le Traité de Maastricht remettant en cause le service public. C'est à dire qu'ils sont allés jusqu'au bout de ce qui avait été amorcé lors des précédentes directives de 1996 et de mars 2001, la remise en cause du monopole d'EDF.
D'autre part, au cours du même sommet, ils ont donné leur accord aux mesures de destruction du droit à la retraite pour les salariés, le sommet de Barcelone se concluant sur l'accord suivant : aller vers " une augmentation progressive d'environ cinq ans de l'âge moyen de la retraite ". C'est-à-dire passer de 40 à 45 annuités dans le privé, et de 37,5 à 42,5 annuités dans le public.
C'est inacceptable.
C'est inacceptable du point de vue de la démocratie. Comment s'étonner que des millions s'abstiennent, quand on voit ces deux candidats élaborer ensemble les mesures contraires aux intérêts de la population, les mesures dictées par le traité de Maastricht ?
C'est inacceptable du point de vue des conséquences pour la population, qui va voir s'aggraver encore ses conditions de vie et de travail : précarisation de la jeunesse, privatisations, plans de licenciements
Oui, je réaffirme au nom du Parti des travailleurs, que cette mascarade politique provoque aujourd'hui le rejet, qui s'exprime dans l'abstention.
Elle nourrit un sentiment de colère dans toute la population. Les maires, les élus, n'accepteront pas la remise en cause du monopole d'EDF. Les travailleurs, la population, n'accepteront pas ce nouveau coup porté contre leur droit à la retraite.
Je réaffirme nos positions : contre toutes les privatisations, pour la renationalisation de tous les services publics privatisés ; non aux fonds de pension ; défense des retraites par répartition, avec 37,5 annuités de cotisations pour tous, salariés du public et du privé.
Je développerai ces différents thèmes lors des réunions publiques et meetings que je tiendrai cette semaine, à Creil, Niort, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Toulon, et le 5 avril à Paris (au Zénith).
(Source http://www.informations-ouvrieres.presse.fr, le 12 avril 2002)
Ce matin, mon mandataire légal a déposé au Conseil constitutionnel 515 signatures parrainant ma candidature à l'élection présidentielle. Il y en aura d'autres.
Je suis ainsi le premier candidat a avoir déposé plus de 500 signatures.
Ce résultat, acquis par un parti que de nombreux médias nationaux persiste à boycotter, est le fruit d'une mobilisation tout à fait importante. Les mois précédents, 2 500 adhérents du Parti des travailleurs sont partis sur les routes, parcourant un total de deux millions de kilomètres pour rencontrer près de 11 000 maires, parfois à plusieurs reprises pour nombre de ces élus.
Si le PT est venu à bout de cet objectif, c'est pour deux raisons.
Premièrement, notre parti partage avec les maires des communes rurales une même préoccupation quant à l'avenir des communes, dont l'existence même est menacée par l'intercommunalité forcée promue par les candidats institutionnels toutes couleurs politiques confondues.
Ensuite, les milliers d'adhérents du PT ont su par eux-même trouver les mots et les arguments pour mener ce dialogue avec les maires. C'est la force de notre parti. Ce ne sont pas des militants "professionnels". Ce sont également eux qui ont permis, malgré la destruction de la totalité des locaux de la rédaction d'Informations ouvrières, notre hebdomadaire, hier, jour même du bouclage, que ce journal paraisse cette nuit, avec moins de douze heures de retard.
C'est grâce à eux que 515 signatures de parrainage du candidat du parti des travailleurs ont été déposées ce matin.
Dans cette situation, il faut s'interroger sur l'attitude de certains médias qui considèrent que n'existe que ce qu'ils ont décidé qui existe. Que vont faire ces médias maintenant ? Ignorer encore le PT et son candidat ?
(Source http://www.informations-ouvrieres.presse.fr, le 12 avril 2002)
18 mars 2002
Plusieurs médias et journaux se sont étonnés que je parle de cette campagne présidentielle comme une mascarade politique.
Pourtant, ce qui vient de se passer au sommet des chefs d'Etats et de gouvernements européens à Barcelone, ne le confirme-t-il pas ?
A quoi a-t-on assisté ?
D'une part, les deux candidats qui avaient annoncé avant le sommet, leur intention de défendre le "service public à la française", ont accepté à la fin du sommet, les dispositions exigées par le Traité de Maastricht remettant en cause le service public. C'est à dire qu'ils sont allés jusqu'au bout de ce qui avait été amorcé lors des précédentes directives de 1996 et de mars 2001, la remise en cause du monopole d'EDF.
D'autre part, au cours du même sommet, ils ont donné leur accord aux mesures de destruction du droit à la retraite pour les salariés, le sommet de Barcelone se concluant sur l'accord suivant : aller vers " une augmentation progressive d'environ cinq ans de l'âge moyen de la retraite ". C'est-à-dire passer de 40 à 45 annuités dans le privé, et de 37,5 à 42,5 annuités dans le public.
C'est inacceptable.
C'est inacceptable du point de vue de la démocratie. Comment s'étonner que des millions s'abstiennent, quand on voit ces deux candidats élaborer ensemble les mesures contraires aux intérêts de la population, les mesures dictées par le traité de Maastricht ?
C'est inacceptable du point de vue des conséquences pour la population, qui va voir s'aggraver encore ses conditions de vie et de travail : précarisation de la jeunesse, privatisations, plans de licenciements
Oui, je réaffirme au nom du Parti des travailleurs, que cette mascarade politique provoque aujourd'hui le rejet, qui s'exprime dans l'abstention.
Elle nourrit un sentiment de colère dans toute la population. Les maires, les élus, n'accepteront pas la remise en cause du monopole d'EDF. Les travailleurs, la population, n'accepteront pas ce nouveau coup porté contre leur droit à la retraite.
Je réaffirme nos positions : contre toutes les privatisations, pour la renationalisation de tous les services publics privatisés ; non aux fonds de pension ; défense des retraites par répartition, avec 37,5 annuités de cotisations pour tous, salariés du public et du privé.
Je développerai ces différents thèmes lors des réunions publiques et meetings que je tiendrai cette semaine, à Creil, Niort, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Toulon, et le 5 avril à Paris (au Zénith).
(Source http://www.informations-ouvrieres.presse.fr, le 12 avril 2002)