Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, comment, à la tête du ministère des Affaires étrangères entendez-vous mieux prendre en compte les demandes, les soucis des Français à l'étranger et quel est votre ordre de priorité ?
R - D'abord, je veux affirmer, et c'est la raison de ma présence ce matin au bureau du Conseil supérieur des Français de l'étranger, la conviction que nos communautés à l'étranger représentent un atout exceptionnel pour la France. C'est à la fois la marque d'un engagement dans le monde et la volonté de saluer le risque que prennent ces Français. Nous avons besoin de projeter cette force pour mieux comprendre le monde, y être plus efficace. Evidemment, cela implique que nous fassions parallèlement l'effort indispensable d'accompagnement de cette présence française à l'étranger et il faut le faire au moins dans quatre domaines :
Premier domaine : la sécurité.
Renforcer la sécurité de nos communautés à l'étranger. Nous avons vécu ce terrible drame de l'attentat à Karachi. Il faut que nous nous mobilisions dans ce domaine.
Le deuxième point : l'enseignement.
L'expatriation comporte bien évidemment, pour les enfants de la communauté française, le besoin de pouvoir bénéficier d'une qualité d'enseignement identique à celui qu'ils pourraient disposer en France. Un effort doit donc être fait.
Le troisième point : l'action sanitaire et sociale.
Dans ce domaine, il faut prendre en compte les problèmes spécifiques de ces communautés, répondre aux difficultés qu'elles peuvent rencontrer.
Et enfin, faciliter la vie de nos communautés en Europe. Faire en sorte qu'une Europe du quotidien puisse mieux comprendre, mieux répondre à ces besoins, ce qui implique de faire des progrès dans le domaine législatif, dans le domaine du droit des familles, dans le domaine de l'harmonisation, de façon à ce que la vie de ces communautés s'en trouve facilitée.
Q - Vous faites allusion à l'attentat dramatique à Karachi. Quelles mesures concrètes immédiates allez-vous prendre visant à rassurer nos compatriotes et à prévenir ce genre de situation ?
R - Nous sommes mobilisés évidemment. Le Premier ministre a souhaité que nous évaluions mieux, que nous connaissions mieux les risques de la menace terroriste, que nous identifions les cibles potentielles. Cela nous a conduits à mieux coordonner l'action entre les différents services pour prévoir et accroître l'efficacité de notre dispositif. Cela implique aussi une concertation très étroite avec l'ensemble de nos représentants, avec nos entreprises sur place, de façon à mettre toutes les chances de notre côté, et à réduire la marge d'incertitude.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2002)
R - D'abord, je veux affirmer, et c'est la raison de ma présence ce matin au bureau du Conseil supérieur des Français de l'étranger, la conviction que nos communautés à l'étranger représentent un atout exceptionnel pour la France. C'est à la fois la marque d'un engagement dans le monde et la volonté de saluer le risque que prennent ces Français. Nous avons besoin de projeter cette force pour mieux comprendre le monde, y être plus efficace. Evidemment, cela implique que nous fassions parallèlement l'effort indispensable d'accompagnement de cette présence française à l'étranger et il faut le faire au moins dans quatre domaines :
Premier domaine : la sécurité.
Renforcer la sécurité de nos communautés à l'étranger. Nous avons vécu ce terrible drame de l'attentat à Karachi. Il faut que nous nous mobilisions dans ce domaine.
Le deuxième point : l'enseignement.
L'expatriation comporte bien évidemment, pour les enfants de la communauté française, le besoin de pouvoir bénéficier d'une qualité d'enseignement identique à celui qu'ils pourraient disposer en France. Un effort doit donc être fait.
Le troisième point : l'action sanitaire et sociale.
Dans ce domaine, il faut prendre en compte les problèmes spécifiques de ces communautés, répondre aux difficultés qu'elles peuvent rencontrer.
Et enfin, faciliter la vie de nos communautés en Europe. Faire en sorte qu'une Europe du quotidien puisse mieux comprendre, mieux répondre à ces besoins, ce qui implique de faire des progrès dans le domaine législatif, dans le domaine du droit des familles, dans le domaine de l'harmonisation, de façon à ce que la vie de ces communautés s'en trouve facilitée.
Q - Vous faites allusion à l'attentat dramatique à Karachi. Quelles mesures concrètes immédiates allez-vous prendre visant à rassurer nos compatriotes et à prévenir ce genre de situation ?
R - Nous sommes mobilisés évidemment. Le Premier ministre a souhaité que nous évaluions mieux, que nous connaissions mieux les risques de la menace terroriste, que nous identifions les cibles potentielles. Cela nous a conduits à mieux coordonner l'action entre les différents services pour prévoir et accroître l'efficacité de notre dispositif. Cela implique aussi une concertation très étroite avec l'ensemble de nos représentants, avec nos entreprises sur place, de façon à mettre toutes les chances de notre côté, et à réduire la marge d'incertitude.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2002)