Texte intégral
Q - Monsieur de Villepin, j'aimerais poursuivre avec des questions sur la sécurité. Quels moyens précis entendez-vous accorder à ce volet de vos priorités ? Souhaitez-vous en particulier la mise en place de comités de sécurité. Est-ce que vous pouvez préciser votre pensée ?
R - Oui, l'idée est évidemment de rassembler l'ensemble de l'information dont on peut disposer, pour mieux préparer et anticiper ce type de risque. Cela implique des actions en direction des pays hôtes, par exemple une meilleure coopération avec les autorités nationales, de façon à ce que les dispositions puissent être prises très en amont et réduire donc la marge de risques. Ces programmes de sécurité, qui doivent être mis en place dans chacun de nos postes, visent à ce que nos ambassades, nos consulats soient mieux connus par l'ensemble des ressortissants français et des entreprises présents dans le pays, et qu'un certain nombre de dispositions concrètes puissent être prises à l'avance, de façon à ce qu'en cas de tension, les messages indispensables qui doivent circuler entre les représentants français sur place et les communautés, puissent passer efficacement. Les consignes de sécurité, indispensables dans des périodes de troubles, pourront être aussi appliquées.
Q - Justement, la présence française à l'étranger connaît une réduction du nombre de consulats. Ce que vous proposez, c'est un rôle accru des représentants des Français sur place ?
R - Absolument. Il est très important que l'organisation de nos communautés puisse être mieux faite, que l'information puisse davantage circuler, que nous puissions mieux répondre aux aspirations de nos compatriotes. Nos représentants ont une fonction essentielle. Ils sont une courroie de transmission, un relais. Et si les instructions, que j'ai données en arrivant à l'ensemble de nos postes et de nos consulats, sont d'aller davantage vers nos communautés et de se soucier de mieux répondre à leurs problèmes, nos représentants sur place ont un rôle central dans la collecte, dans la proposition qui peut être faite. Je souhaite donc que le dialogue entre nos communautés et nos représentants soit le plus fécond, le plus étroit, le plus fort possible.
Q - Et les consuls ne vont-ils pas prendre ombrage de cette décision ?
R - Je crois que nos consulats et j'en suis même convaincu, sont tout à fait soucieux de cette collaboration. C'est dans l'intérêt de nos communautés et de nos consulats. Il n'y a pas, dans ce domaine, de lutte d'intérêt, de rivalité, ou de susceptibilité. C'est dans l'intérêt de tous que nous leur donnions les moyens de l'expatriation, c'est-à-dire de travailler utilement, efficacement, au service de la France, à l'étranger. Nous devons donc mieux prendre en compte leurs besoins particuliers.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2002)
R - Oui, l'idée est évidemment de rassembler l'ensemble de l'information dont on peut disposer, pour mieux préparer et anticiper ce type de risque. Cela implique des actions en direction des pays hôtes, par exemple une meilleure coopération avec les autorités nationales, de façon à ce que les dispositions puissent être prises très en amont et réduire donc la marge de risques. Ces programmes de sécurité, qui doivent être mis en place dans chacun de nos postes, visent à ce que nos ambassades, nos consulats soient mieux connus par l'ensemble des ressortissants français et des entreprises présents dans le pays, et qu'un certain nombre de dispositions concrètes puissent être prises à l'avance, de façon à ce qu'en cas de tension, les messages indispensables qui doivent circuler entre les représentants français sur place et les communautés, puissent passer efficacement. Les consignes de sécurité, indispensables dans des périodes de troubles, pourront être aussi appliquées.
Q - Justement, la présence française à l'étranger connaît une réduction du nombre de consulats. Ce que vous proposez, c'est un rôle accru des représentants des Français sur place ?
R - Absolument. Il est très important que l'organisation de nos communautés puisse être mieux faite, que l'information puisse davantage circuler, que nous puissions mieux répondre aux aspirations de nos compatriotes. Nos représentants ont une fonction essentielle. Ils sont une courroie de transmission, un relais. Et si les instructions, que j'ai données en arrivant à l'ensemble de nos postes et de nos consulats, sont d'aller davantage vers nos communautés et de se soucier de mieux répondre à leurs problèmes, nos représentants sur place ont un rôle central dans la collecte, dans la proposition qui peut être faite. Je souhaite donc que le dialogue entre nos communautés et nos représentants soit le plus fécond, le plus étroit, le plus fort possible.
Q - Et les consuls ne vont-ils pas prendre ombrage de cette décision ?
R - Je crois que nos consulats et j'en suis même convaincu, sont tout à fait soucieux de cette collaboration. C'est dans l'intérêt de nos communautés et de nos consulats. Il n'y a pas, dans ce domaine, de lutte d'intérêt, de rivalité, ou de susceptibilité. C'est dans l'intérêt de tous que nous leur donnions les moyens de l'expatriation, c'est-à-dire de travailler utilement, efficacement, au service de la France, à l'étranger. Nous devons donc mieux prendre en compte leurs besoins particuliers.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2002)