Texte intégral
Mes chers collègues,
Monsieur et Madame les secrétaires généraux,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec une particulière émotion que j'ai le plaisir d'inaugurer l'exposition " Cent clins d'il ", rétrospective de 30 années de photos prises par Jean-Claude Morin, photographe du Sénat depuis 1972 et dont j'entends bien qu'il le reste jusqu'au 30 juin 2002 minuit.
Je me félicite de cette excellente initiative, qui constitue une grande première, (on pourrait dire que " c'est du jamais vu " !) et j'espère qu'elle en appellera d'autres : j'attends déjà la rétrospective de votre collègue, M. Gérard Butet, photographe depuis 1988 et celle de votre successeur M. Luc Poyet car je ne doute pas qu'elles seront aussi brillantesAu travail, les artistes !
Cette exposition d'une centaine de photos est d'abord à mes yeux un hommage à l'activité de notre institution ces trente dernières années.
A travers une scénographie thématique plus que chronologique, vous avez fait le choix de mettre en valeur la variété et la richesse de la vie du Sénat : séances publiques, accueil de personnalités politiques internationales (comme Golda Meir, M. Helmut Kohl, le Dalai Lama, ), accueil d'artistes ou de sportifs (Liza Minelli, Brigitte Bardot, et même Didier Deschamps, capitaine de l'équipe championne du monde en 1998), organisation de grands événements (comme Média Sénat, le Forum des Sénats du monde, la grande fête de la Fédération le 14 juillet 2000, ou encore le concert " Musique au cur " dans la salle des conférences). Très impressionnantes également sont les photos des transformations du Palais dans les années 1970/1980.
Mais cette exposition est aussi, bien sûr, un hommage à la carrière, à la personnalité et au talent de Jean-Claude Morin.
Infatigable reporter, M. Morin a couvert tous les grands événements de notre assemblée, où qu'ils se déroulent : du Grand au Petit Luxembourg, du Jardin au Musée en passant par Versailles et même récemment Jersey et Guernesey : il a été présent partout avec une disponibilité, une conscience professionnelle et un dévouement continus!
Pour en revenir à notre sujet, le jeu de mot choisi pour cette exposition, " 100 clins d'il ", témoigne de votre modestie, mais ne me laisse pas dupe . Je crois au contraire que le photographe ne s'efface jamais totalement derrière l'image qu'il s'efforce de saisir . Chaque photo est un clin d'il, clin d'il à une institution que vous servez depuis votre arrivée au Sénat en 1966, clin d'il au personnel politique que vous avez toujours observé derrière votre objectif avec une profonde admiration, clin d'il finalement à votre propre subjectivité et à votre passion pour la photo.
Cette passion, vous allez maintenant pouvoir la marier avec une autre, celle des voyages (notamment en Asie du Sud-est). N'oubliez pas de vous faire, là-bas, l'ardent défenseur de notre institution et d'organiser une grande exposition, qui aurait pour thème par exemple " le Sénat français vu du Cambodge ". Ce serait à nouveau un beau " coup de sang ", je veux dire de " 100 clins d'il ".
En attendant cette exposition autour des temples Khmers, j'ai le plaisir de vous offrir deux beaux cadres : le premier est une photo qui, je sais, vous tient à cur depuis longtemps et même bien avant le 5 mai dernier : celle de M. Jacques Chirac, alors Premier ministre, en smoking, à la tribune du Sénat en 1987. Je pense d'ailleurs que vous nous devez une explication à ce sujet
Le second cadre est une caricature amusante du métier de photographe, véritable chasseur d'images virevoltant, toujours en action, que vous continuerez à être, j'en suis sûr, dans cette nouvelle vie qui s'ouvre à vous.
Merci encore, cher Jean-Claude Morin, d'avoir fixé pour la postérité les images de ce patrimoine inestimable du Sénat que la photothèque, véritable lieu de mémoire, a vocation à recueillir et à mettre en valeur.
(source http://www.senat.fr, le 17 juin 2002)
Monsieur et Madame les secrétaires généraux,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec une particulière émotion que j'ai le plaisir d'inaugurer l'exposition " Cent clins d'il ", rétrospective de 30 années de photos prises par Jean-Claude Morin, photographe du Sénat depuis 1972 et dont j'entends bien qu'il le reste jusqu'au 30 juin 2002 minuit.
Je me félicite de cette excellente initiative, qui constitue une grande première, (on pourrait dire que " c'est du jamais vu " !) et j'espère qu'elle en appellera d'autres : j'attends déjà la rétrospective de votre collègue, M. Gérard Butet, photographe depuis 1988 et celle de votre successeur M. Luc Poyet car je ne doute pas qu'elles seront aussi brillantesAu travail, les artistes !
Cette exposition d'une centaine de photos est d'abord à mes yeux un hommage à l'activité de notre institution ces trente dernières années.
A travers une scénographie thématique plus que chronologique, vous avez fait le choix de mettre en valeur la variété et la richesse de la vie du Sénat : séances publiques, accueil de personnalités politiques internationales (comme Golda Meir, M. Helmut Kohl, le Dalai Lama, ), accueil d'artistes ou de sportifs (Liza Minelli, Brigitte Bardot, et même Didier Deschamps, capitaine de l'équipe championne du monde en 1998), organisation de grands événements (comme Média Sénat, le Forum des Sénats du monde, la grande fête de la Fédération le 14 juillet 2000, ou encore le concert " Musique au cur " dans la salle des conférences). Très impressionnantes également sont les photos des transformations du Palais dans les années 1970/1980.
Mais cette exposition est aussi, bien sûr, un hommage à la carrière, à la personnalité et au talent de Jean-Claude Morin.
Infatigable reporter, M. Morin a couvert tous les grands événements de notre assemblée, où qu'ils se déroulent : du Grand au Petit Luxembourg, du Jardin au Musée en passant par Versailles et même récemment Jersey et Guernesey : il a été présent partout avec une disponibilité, une conscience professionnelle et un dévouement continus!
Pour en revenir à notre sujet, le jeu de mot choisi pour cette exposition, " 100 clins d'il ", témoigne de votre modestie, mais ne me laisse pas dupe . Je crois au contraire que le photographe ne s'efface jamais totalement derrière l'image qu'il s'efforce de saisir . Chaque photo est un clin d'il, clin d'il à une institution que vous servez depuis votre arrivée au Sénat en 1966, clin d'il au personnel politique que vous avez toujours observé derrière votre objectif avec une profonde admiration, clin d'il finalement à votre propre subjectivité et à votre passion pour la photo.
Cette passion, vous allez maintenant pouvoir la marier avec une autre, celle des voyages (notamment en Asie du Sud-est). N'oubliez pas de vous faire, là-bas, l'ardent défenseur de notre institution et d'organiser une grande exposition, qui aurait pour thème par exemple " le Sénat français vu du Cambodge ". Ce serait à nouveau un beau " coup de sang ", je veux dire de " 100 clins d'il ".
En attendant cette exposition autour des temples Khmers, j'ai le plaisir de vous offrir deux beaux cadres : le premier est une photo qui, je sais, vous tient à cur depuis longtemps et même bien avant le 5 mai dernier : celle de M. Jacques Chirac, alors Premier ministre, en smoking, à la tribune du Sénat en 1987. Je pense d'ailleurs que vous nous devez une explication à ce sujet
Le second cadre est une caricature amusante du métier de photographe, véritable chasseur d'images virevoltant, toujours en action, que vous continuerez à être, j'en suis sûr, dans cette nouvelle vie qui s'ouvre à vous.
Merci encore, cher Jean-Claude Morin, d'avoir fixé pour la postérité les images de ce patrimoine inestimable du Sénat que la photothèque, véritable lieu de mémoire, a vocation à recueillir et à mettre en valeur.
(source http://www.senat.fr, le 17 juin 2002)