Texte intégral
Un peu moins de 5 % des voix pour l'UDF, ce n'est pas rien mais ce n'est pas énorme, c'est moyen...
- "Je vous rappelle quand même qu'au nom de l'union, l'UDF n'était pas présente dans toutes les circonscriptions. Donc, il est très difficile de faire des comparaisons entre des formations qui ont 577 candidats et des formations qui en ont 100, 120 ou 130. Par conséquent, ces 5 % sont à transposer à l'échelon national et cela ferait beaucoup plus. Donc l'UDF est un courant qui existe toujours, qui a une forte implantation, notamment dans la province et je crois que c'est une famille sur laquelle il faut toujours compter."
C'est cela votre conclusion : on existe toujours, on est toujours vivants...
- "Il n'y a jamais de conclusion. Non seulement on est toujours vivants, mais on existe, parce qu'on est un vrai courant de pensée et je pense qu'on peut à la fois vivre l'union et avoir l'esprit d'union et en même temps considérer que la France d'en bas n'est pas uniforme, qu'elle est diverse et qu'elle a besoin de se sentir représentée."
Qu'est-ce que cela change pour vous d'avoir ou de ne pas avoir un groupe à l'Assemblée nationale, puisque vous êtes sur le fil du rasoir ?
- "D'abord, avant de faire des projections pour le deuxième tour, je voudrais qu'on s'assure qu'on a véritablement une majorité présidentielle dimanche prochain, et on travaille pour cela. Je n'aime pas les projections déjà et les anticipations sur des résultats d'élections qui ne sont pas passées. Donc on a à faire preuve de modestie, à beaucoup travailler cette semaine. Les résultats, en terme de sièges et de groupe, sont à voir la semaine prochaine."
Mais c'est important d'avoir un groupe... Cela serait vital pour vous...
- "C'est important d'avoir un groupe mais l'expression peut aussi exister avec ou sans groupe. Mais elle existe mieux lorsqu'il y a un groupe parlementaire, parce qu'un groupe parlementaire, c'est quelque chose d'homogène, surtout quand il n'est pas trop important. Il y a un état d'esprit, il y a une culture, il y a du travail sur les textes parlementaires qui aboutit en général à des textes et des décisions qui sont homogènes et harmonieuses."
On l'a vu hier soir : la gauche commence à brandir la menace de l'Etat-Chirac, qu'on appelait autrefois l'Etat-RPR. C'est un thème que vous pourriez reprendre vous aussi...
- "Non, pas du tout. Parce qu'il est normal qu'un président de la République ait sa majorité présidentielle, sinon il n'y a pas de gouvernement possible. On l'a vu avec la cohabitation et l'immobilisme et le manque de réforme dans une période très faste au point de vue économique. Pas grand-chose ne s'est fait avec la gauche parce qu'on était aussi en état de cohabitation. Donc, il faut, dans l'esprit de la Vème République, une majorité parlementaire pour soutenir un gouvernement qui, évidemment, est nommé par le président de la République. C'est comme cela que ça se passe."
Le risque de l'hégémonie, c'était votre meilleur argument il n'y a pas si longtemps que cela...
- "On estime qu'il n'y a pas hégémonie à partir du moment où on existe en tant qu'UDF. Nous allons exister et nous existons en tant qu'UDF. F. Bayrou a fait un score aux élections présidentielles qui en a surpris plus d'un, puisqu'il s'appelait "monsieur 3 %" et qu'il en a fait 7. Nous étions condamnés à ne pas avoir de députés et on va avoir des députés, probablement un groupe, si les Français confirment le vote d'hier. Par conséquent, l'UDF est un courant qui existe. Et ce courant est appelé non seulement à exister mais à prospérer."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 12 juin 2002)
- "Je vous rappelle quand même qu'au nom de l'union, l'UDF n'était pas présente dans toutes les circonscriptions. Donc, il est très difficile de faire des comparaisons entre des formations qui ont 577 candidats et des formations qui en ont 100, 120 ou 130. Par conséquent, ces 5 % sont à transposer à l'échelon national et cela ferait beaucoup plus. Donc l'UDF est un courant qui existe toujours, qui a une forte implantation, notamment dans la province et je crois que c'est une famille sur laquelle il faut toujours compter."
C'est cela votre conclusion : on existe toujours, on est toujours vivants...
- "Il n'y a jamais de conclusion. Non seulement on est toujours vivants, mais on existe, parce qu'on est un vrai courant de pensée et je pense qu'on peut à la fois vivre l'union et avoir l'esprit d'union et en même temps considérer que la France d'en bas n'est pas uniforme, qu'elle est diverse et qu'elle a besoin de se sentir représentée."
Qu'est-ce que cela change pour vous d'avoir ou de ne pas avoir un groupe à l'Assemblée nationale, puisque vous êtes sur le fil du rasoir ?
- "D'abord, avant de faire des projections pour le deuxième tour, je voudrais qu'on s'assure qu'on a véritablement une majorité présidentielle dimanche prochain, et on travaille pour cela. Je n'aime pas les projections déjà et les anticipations sur des résultats d'élections qui ne sont pas passées. Donc on a à faire preuve de modestie, à beaucoup travailler cette semaine. Les résultats, en terme de sièges et de groupe, sont à voir la semaine prochaine."
Mais c'est important d'avoir un groupe... Cela serait vital pour vous...
- "C'est important d'avoir un groupe mais l'expression peut aussi exister avec ou sans groupe. Mais elle existe mieux lorsqu'il y a un groupe parlementaire, parce qu'un groupe parlementaire, c'est quelque chose d'homogène, surtout quand il n'est pas trop important. Il y a un état d'esprit, il y a une culture, il y a du travail sur les textes parlementaires qui aboutit en général à des textes et des décisions qui sont homogènes et harmonieuses."
On l'a vu hier soir : la gauche commence à brandir la menace de l'Etat-Chirac, qu'on appelait autrefois l'Etat-RPR. C'est un thème que vous pourriez reprendre vous aussi...
- "Non, pas du tout. Parce qu'il est normal qu'un président de la République ait sa majorité présidentielle, sinon il n'y a pas de gouvernement possible. On l'a vu avec la cohabitation et l'immobilisme et le manque de réforme dans une période très faste au point de vue économique. Pas grand-chose ne s'est fait avec la gauche parce qu'on était aussi en état de cohabitation. Donc, il faut, dans l'esprit de la Vème République, une majorité parlementaire pour soutenir un gouvernement qui, évidemment, est nommé par le président de la République. C'est comme cela que ça se passe."
Le risque de l'hégémonie, c'était votre meilleur argument il n'y a pas si longtemps que cela...
- "On estime qu'il n'y a pas hégémonie à partir du moment où on existe en tant qu'UDF. Nous allons exister et nous existons en tant qu'UDF. F. Bayrou a fait un score aux élections présidentielles qui en a surpris plus d'un, puisqu'il s'appelait "monsieur 3 %" et qu'il en a fait 7. Nous étions condamnés à ne pas avoir de députés et on va avoir des députés, probablement un groupe, si les Français confirment le vote d'hier. Par conséquent, l'UDF est un courant qui existe. Et ce courant est appelé non seulement à exister mais à prospérer."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 12 juin 2002)