Texte intégral
J'ai eu le plaisir, aujourd'hui, de recevoir mon collègue et ami, Antonio Martins da Cruz, à Paris. Nous avons eu l'occasion de nous voir beaucoup au cours des derniers jours, que ce soit à Bruxelles, à Rome ou en Islande et c'est un plaisir renouvelé que de l'accueillir à Paris.
Vous savez tout l'attachement qui est le nôtre à la qualité des relations excellentes entre la France et le Portugal et, dans ce contexte, toute l'importance que nous attachons à une concertation très étroite entre nous pour intensifier ces relations, les développer mais aussi pour approfondir nos positions communes dans le cadre de l'Union européenne. De ce point de vue, nous avons pu faire un large tour d'horizon des perspectives, qu'il s'agisse des réformes institutionnelles ou des perspectives de l'élargissement, tout cela dans le cadre de la préparation du prochain Sommet de Séville. Je dois dire qu'une très large convergence de vues entre nos différentes positions apparaît.
Nous avons pu aussi faire un tour d'horizon des questions internationales qui nous préoccupent le plus. Nous avons bien sûr évoqué les questions africaines, la situation de l'Angola, celle des Grands lacs, de Madagascar qui nous préoccupe tout particulièrement sur le plan humanitaire aujourd'hui et nous souhaitons que les efforts diplomatiques engagés dans le cadre de l'OUA, dans le cadre du processus de Dakar, pourront aboutir. Aujourd'hui est une journée, à cet égard, particulièrement importante.
Nous avons évoqué bien sûr la situation au Proche-Orient pour souhaiter que les efforts diplomatiques qui se sont beaucoup intensifiés au cours des dernières semaines et des derniers mois puissent aboutir. Nous souhaitons que le processus de la conférence internationale permette véritablement d'avancer dans le sens d'une solution politique et que l'ensemble des parties au conflit, l'ensemble des pays concernés du monde arabe, puisse être associé en liaison avec les pays du "quartet".
Je veux redire, en tout cas, le plaisir que j'ai d'accueillir ici le ministre des Affaires étrangères portugais. C'est un très bon connaisseur de la France. C'est un ami de la France. Il en parle la langue merveilleusement et il est l'incarnation vivante de la qualité des relations entre nos deux pays.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 juin 2002)