Texte intégral
Nous avons passé un long moment ensemble, M. Wolfgang Schüssel et moi-même, à discuter sur la très proche présidence autrichienne de l'Union européenne. Nous avons passé en revue, à ce titre, toutes les questions qui peuvent se présenter qui sont donc nombreuses. Ce n'est pas une découverte pour M. Schüssel qui connaît bien les positions de la France sur toutes ces questions, mais il faut les préciser. Il y a en perspective, à partir du début du mois de septembre, quatre mois qui seront très chargés et très actifs. Je sors de ce déjeuner avec la conviction que ce sera une excellente présidence qui fera avancer les problèmes très compliqués qui sont aujourd'hui sur la table. Nous resterons en contact étroit, indépendamment même des rencontres normales du Conseil Affaires étrangères, des gymnichs ou Conseils d'autres types.
Q - (inaudible)
R - Nous ne disons pas qu'il faut réformer les institutions avant de ratifier Amsterdam. Il a été convenu à Amsterdam qu'il fallait régler le problème institutionnel avant la concrétisation de l'élargissement suivant. En revanche, nous disons qu'il ne faut pas attendre pour réfléchir à cette question et y travailler. C'est le sens des différentes initiatives que nous avons prises ou auxquelles nous avons participé. J'ajoute que cette idée de bon sens, selon laquelle il faut réformer les institutions pour les améliorer avant l'élargissement suivant, me paraît de plus en plus partagée dans toute l'Europe.
Q - La question du Kossovo a-t-elle été abordée ?
R - Sur la situation du Kossovo, nous avons rapidement fait le point de la situation avant le déjeuner. Pour le reste, je considère que l'Autriche a exactement les mêmes capacités que tout autre Etat membre de l'Union européenne pour exercer cette présidence sur tous les plans./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 septembre 2001)