Texte intégral
Messieurs les Présidents,
Monsieur le Directeur général,
Chers invités étrangers,
Mesdames et Messieurs
Permettez-moi tout d'abord de vous dire le plaisir que j'éprouve aujourd'hui à me trouver parmi vous pour inaugurer ces Journées de l'Association française d'Action artistique. J'y participe cette année pour la première fois et je suis heureux de vous saluer, vous tous, dirigeants de l'AFAA, responsables de nos établissements culturels à l'étranger, partenaires et représentants de nos institutions culturelles nationales qui concourez si directement au rayonnement artistique de la France.
J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer certains d'entre vous lors des journées du réseau, la semaine dernière, et je profite de cette occasion qui m'est donnée, ici, en Avignon, lieu privilégié d'échange, pour vous redire combien votre rôle me paraît essentiel.
Dominique de Villepin a déjà, à plusieurs reprises, rappelé quelle importance il attachait à la diplomatie culturelle et combien il estimait qu'elle était partie intégrante de notre politique étrangère. Inutile de vous dire que je partage pleinement cette conviction.
Pétition de principe ou déclaration d'intention, le thème que vous avez donné à vos journées est, à cet égard, particulièrement bienvenu. En matière culturelle, dites-vous, l'International, cela commence en France. Votre titre claque comme un slogan auquel j'adhère sans réserve.
Votre détermination me paraît d'abord fondée sur une conviction partagée, qui nous réunit ici et selon laquelle la France a quelque chose à dire et à montrer au monde. Ce n'est pas à vous que j'apprendrai que le rayonnement des arts et des lettres d'une nation peut contribuer à modeler de façon déterminante son image et sa présence dans le monde. L'histoire, notre histoire, en témoigne abondamment. Quand elle est portée à son plus haut degré d'exigence, une culture, plus encore qu'un ensemble de représentations fondé sur une façon de vivre, de comprendre et de dire, exprime un système de valeurs.
Dans un monde où l'uniforme menace le singulier, la France, plus que d'autres, a une voix à faire entendre pour préserver sa différence, sa singularité, son authenticité. Comment accepterait-elle ce nivellement, cet affadissement des cultures auxquels certains semblent se résigner ? L'universel est notre meilleure réponse à l'uniformité. Chez nous, sa proclamation est toujours allée de pair avec une affirmation du divers. La vitalité de l'expression artistique française contemporaine s'exprime dans la profusion et elle ne craint pas la contradiction. Elle est aux antipodes d'une quelconque idée de repli et, si chaque artiste porte sa manière, ce sont les valeurs qui transcendent son art qui le rendent intelligible. Au premier rang de ces valeurs qui marquent la création française figurent le dialogue et l'échange avec les autres cultures.
L'AFAA l'a bien compris et c'est tout le sens de son action de promotion de la culture française contemporaine. Par "contemporaine", j'entends tout à la fois les expressions actuelles de l'art et le message qu'un patrimoine toujours vivant nous enjoint de transmettre aux autres. Il ne s'agit pas pour nous, en effet, d'imposer nos artistes ou nos créateurs sur les marchés de l'admiration ou de la curiosité ; il s'agit de faire aimer, de faire partager, au plus profond, les valeurs auxquelles nous croyons.
Je l'ai dit, la création est fondée sur un dialogue, dialogue entre le créateur et ses inspirateurs, dialogue entre le créateur et le récepteur de l'oeuvre. Il en va de même en matière de coopération culturelle et de diffusion artistique, a fortiori lorsqu'elles concernent un public étranger dont il faut prendre en compte les attentes, que fondent ses références, sa sensibilité et ses conditions de vie. Ce dialogue, il nous appartient d'ailleurs de le susciter, de le nourrir chaque fois que cela est en notre pouvoir. L'accueil d'artistes en résidence, le développement de nouveaux partenariats, publics comme privés, les accords entre communes et collectivités territoriales, les coproductions, les coréalisations en matière de théâtre, de musique, de danse, d'expositions, constituent autant d'initiatives stimulantes qu'il convient de développer.
Ce dialogue avec nos partenaires étrangers doit être permanent. Proposons, innovons, mais avec discernement car nous devons aussi tenir compte de leurs demandes, parfois plus conventionnelles que ce que nous souhaiterions, pour créer une relation féconde. Une politique artistique est d'abord affaire de séduction. Elle consiste à satisfaire une attente pour en susciter d'autres.
Parler des tendances et des attentes, c'est aussi une manière feutrée d'évoquer l'offre et la demande, même si nous savons bien que le marché de l'art est d'une nature particulière. II est entendu que les biens culturels ne sont pas des marchandises comme les autres et qu'ils justifient un soutien des pouvoirs publics. Nous nous appliquons à faire prévaloir cette conception sur le plan international. Pour autant, nous ne pouvons faire abstraction de l'environnement économique de la culture. Si nous voulons assurer la promotion de nos arts, nous devons également mieux utiliser les relais dont nous disposons. La mise en valeur du mécénat, des galeristes, la promotion commerciale des artistes en général supposent une politique volontariste de soutien des pouvoirs publics. L'AFAA a, évidemment, un rôle central à jouer au coeur de ce dispositif.
Faire reconnaître à l'étranger nos artistes et nos créateurs requiert une intelligence de tous les instants et je ne peux qu'approuver l'orientation qui a été prise par l'AFAA, en plein accord avec le ministère des Affaires étrangères, de recentrer ses interventions, de concentrer davantage encore son engagement sur les grands rendez-vous internationaux et sur un certain nombre de pays cibles, ceux-là mêmes où se font et se défont les réputations et les talents.
Mais ne nous y trompons pas : nous ne serons écoutés des autres que si nous sommes nous-mêmes à leur écoute, et nous ne serons accueillis à l'étranger que si nous accueillons nous-mêmes les formes, les expressions et les artistes venus d'ailleurs. Le mot hôte, en français, à un double sens : ce n'est pas un hasard s'il désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli.
C'est tout l'esprit des saisons culturelles, ces échanges croisés qui me paraissent être une autre illustration exemplaire et concrète de l'engagement de l'AFAA au service du dialogue des cultures. Je pense au grand succès du "Printemps du Québec" à Paris (le feu sous la glace) et à la saison de la France au Québec, qui en est la réplique. Je pense aussi à l'initiative de même nature conduite avec l'Algérie (de janvier à octobre 2003). Décidées au plus haut niveau de l'Etat, organisées en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, ces grandes opérations mettent à la disposition d'un public avide un large panorama des arts vivants et du patrimoine du pays à l'honneur. Le retentissement de ces moments privilégiés est durable car ils tissent des liens profonds. Voilà une mission dont je mesure le poids mais que je vous demande d'accueillir avec enthousiasme car elle me paraît être une des plus susceptibles de toucher un large public.
Vous comprendrez enfin qu'en ma qualité de ministre de la Coopération et de la Francophonie, je sois particulièrement sensible à la coopération artistique avec les pays du Sud et, notamment, les pays francophones. J'ai eu l'occasion de le dire lors des journées du réseau : la promotion de la culture est un facteur déterminant du développement et notre langue constitue à cet égard notre meilleur atout. J'évoquais tout à l'heure les valeurs qui inspirent toute création artistique. La langue aussi, à sa manière, véhicule un patrimoine immatériel, une façon de voir le monde et de se l'approprier. Le français jouit d'un statut que beaucoup d'autres langues lui envient. Présent sur les cinq continents à titre de langue officielle ou de langue subsidiaire, il bénéficie d'un capital d'estime et de sympathie considérable qui facilite la coopération culturelle entre les pays qui l'ont en partage. Si notre politique vise en effet à faire connaître au monde la richesse de la création française, elle se doit également d'aider les pays du Sud à mieux faire connaître leur propre production sur la scène mondiale et améliorer la professionnalisation de leurs opérateurs. C'est tout naturellement vers l'Afrique, foyer de la Francophonie, que nos regards se portent. Le programme "Afrique en créations", dont je tiens à saluer, tout spécialement, l'un des éminents inspirateurs, Ibrahim Loutou, vice-président de l'AFAA, constitue à cet effet un outil remarquable. Le ministère des Affaires étrangères vient d'ailleurs d'adopter un projet qui appuiera son action dès l'année prochaine.
Vous l'aurez compris, Chers Amis, j'attache le plus grand prix aux missions dévolues à l'AFAA. Son action en faveur de la création contemporaine et de la promotion des arts français est exemplaire de l'engagement de la France en faveur de la diversité culturelle. Le président de la République tiendra une réunion à Johannesburg sur la diversité culturelle dans le cadre du développement durable. De plus, le Sommet de la Francophonie, qui se tiendra à Beyrouth dans quelques semaines, aura précisément la diversité et le dialogue des cultures comme thème principal. C'est une occasion à ne pas manquer de situer notre combat pour la Francophonie dans cette perspective d'intérêt planétaire ! Le dialogue des cultures s'imposera d'autant plus à tous comme une réalité et une nécessité qu'il pourra s'appuyer sur des supports tangibles. En faisant connaître nos artistes à l'étranger, en assurant la promotion des arts africains, asiatiques et caraïbes en France, l'AFAA y contribue avec éclat.
Parce que l'AFAA est l'opérateur privilégié du ministère des Affaires étrangères dans ce domaine, je me félicite qu'il existe désormais un document directeur qui retrace ses orientations géographiques et thématiques et je ne doute pas que cette modalité contribuera à donner un caractère encore plus dynamique à notre collaboration.
Je vous remercie.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2002)
Monsieur le Directeur général,
Chers invités étrangers,
Mesdames et Messieurs
Permettez-moi tout d'abord de vous dire le plaisir que j'éprouve aujourd'hui à me trouver parmi vous pour inaugurer ces Journées de l'Association française d'Action artistique. J'y participe cette année pour la première fois et je suis heureux de vous saluer, vous tous, dirigeants de l'AFAA, responsables de nos établissements culturels à l'étranger, partenaires et représentants de nos institutions culturelles nationales qui concourez si directement au rayonnement artistique de la France.
J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer certains d'entre vous lors des journées du réseau, la semaine dernière, et je profite de cette occasion qui m'est donnée, ici, en Avignon, lieu privilégié d'échange, pour vous redire combien votre rôle me paraît essentiel.
Dominique de Villepin a déjà, à plusieurs reprises, rappelé quelle importance il attachait à la diplomatie culturelle et combien il estimait qu'elle était partie intégrante de notre politique étrangère. Inutile de vous dire que je partage pleinement cette conviction.
Pétition de principe ou déclaration d'intention, le thème que vous avez donné à vos journées est, à cet égard, particulièrement bienvenu. En matière culturelle, dites-vous, l'International, cela commence en France. Votre titre claque comme un slogan auquel j'adhère sans réserve.
Votre détermination me paraît d'abord fondée sur une conviction partagée, qui nous réunit ici et selon laquelle la France a quelque chose à dire et à montrer au monde. Ce n'est pas à vous que j'apprendrai que le rayonnement des arts et des lettres d'une nation peut contribuer à modeler de façon déterminante son image et sa présence dans le monde. L'histoire, notre histoire, en témoigne abondamment. Quand elle est portée à son plus haut degré d'exigence, une culture, plus encore qu'un ensemble de représentations fondé sur une façon de vivre, de comprendre et de dire, exprime un système de valeurs.
Dans un monde où l'uniforme menace le singulier, la France, plus que d'autres, a une voix à faire entendre pour préserver sa différence, sa singularité, son authenticité. Comment accepterait-elle ce nivellement, cet affadissement des cultures auxquels certains semblent se résigner ? L'universel est notre meilleure réponse à l'uniformité. Chez nous, sa proclamation est toujours allée de pair avec une affirmation du divers. La vitalité de l'expression artistique française contemporaine s'exprime dans la profusion et elle ne craint pas la contradiction. Elle est aux antipodes d'une quelconque idée de repli et, si chaque artiste porte sa manière, ce sont les valeurs qui transcendent son art qui le rendent intelligible. Au premier rang de ces valeurs qui marquent la création française figurent le dialogue et l'échange avec les autres cultures.
L'AFAA l'a bien compris et c'est tout le sens de son action de promotion de la culture française contemporaine. Par "contemporaine", j'entends tout à la fois les expressions actuelles de l'art et le message qu'un patrimoine toujours vivant nous enjoint de transmettre aux autres. Il ne s'agit pas pour nous, en effet, d'imposer nos artistes ou nos créateurs sur les marchés de l'admiration ou de la curiosité ; il s'agit de faire aimer, de faire partager, au plus profond, les valeurs auxquelles nous croyons.
Je l'ai dit, la création est fondée sur un dialogue, dialogue entre le créateur et ses inspirateurs, dialogue entre le créateur et le récepteur de l'oeuvre. Il en va de même en matière de coopération culturelle et de diffusion artistique, a fortiori lorsqu'elles concernent un public étranger dont il faut prendre en compte les attentes, que fondent ses références, sa sensibilité et ses conditions de vie. Ce dialogue, il nous appartient d'ailleurs de le susciter, de le nourrir chaque fois que cela est en notre pouvoir. L'accueil d'artistes en résidence, le développement de nouveaux partenariats, publics comme privés, les accords entre communes et collectivités territoriales, les coproductions, les coréalisations en matière de théâtre, de musique, de danse, d'expositions, constituent autant d'initiatives stimulantes qu'il convient de développer.
Ce dialogue avec nos partenaires étrangers doit être permanent. Proposons, innovons, mais avec discernement car nous devons aussi tenir compte de leurs demandes, parfois plus conventionnelles que ce que nous souhaiterions, pour créer une relation féconde. Une politique artistique est d'abord affaire de séduction. Elle consiste à satisfaire une attente pour en susciter d'autres.
Parler des tendances et des attentes, c'est aussi une manière feutrée d'évoquer l'offre et la demande, même si nous savons bien que le marché de l'art est d'une nature particulière. II est entendu que les biens culturels ne sont pas des marchandises comme les autres et qu'ils justifient un soutien des pouvoirs publics. Nous nous appliquons à faire prévaloir cette conception sur le plan international. Pour autant, nous ne pouvons faire abstraction de l'environnement économique de la culture. Si nous voulons assurer la promotion de nos arts, nous devons également mieux utiliser les relais dont nous disposons. La mise en valeur du mécénat, des galeristes, la promotion commerciale des artistes en général supposent une politique volontariste de soutien des pouvoirs publics. L'AFAA a, évidemment, un rôle central à jouer au coeur de ce dispositif.
Faire reconnaître à l'étranger nos artistes et nos créateurs requiert une intelligence de tous les instants et je ne peux qu'approuver l'orientation qui a été prise par l'AFAA, en plein accord avec le ministère des Affaires étrangères, de recentrer ses interventions, de concentrer davantage encore son engagement sur les grands rendez-vous internationaux et sur un certain nombre de pays cibles, ceux-là mêmes où se font et se défont les réputations et les talents.
Mais ne nous y trompons pas : nous ne serons écoutés des autres que si nous sommes nous-mêmes à leur écoute, et nous ne serons accueillis à l'étranger que si nous accueillons nous-mêmes les formes, les expressions et les artistes venus d'ailleurs. Le mot hôte, en français, à un double sens : ce n'est pas un hasard s'il désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli.
C'est tout l'esprit des saisons culturelles, ces échanges croisés qui me paraissent être une autre illustration exemplaire et concrète de l'engagement de l'AFAA au service du dialogue des cultures. Je pense au grand succès du "Printemps du Québec" à Paris (le feu sous la glace) et à la saison de la France au Québec, qui en est la réplique. Je pense aussi à l'initiative de même nature conduite avec l'Algérie (de janvier à octobre 2003). Décidées au plus haut niveau de l'Etat, organisées en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, ces grandes opérations mettent à la disposition d'un public avide un large panorama des arts vivants et du patrimoine du pays à l'honneur. Le retentissement de ces moments privilégiés est durable car ils tissent des liens profonds. Voilà une mission dont je mesure le poids mais que je vous demande d'accueillir avec enthousiasme car elle me paraît être une des plus susceptibles de toucher un large public.
Vous comprendrez enfin qu'en ma qualité de ministre de la Coopération et de la Francophonie, je sois particulièrement sensible à la coopération artistique avec les pays du Sud et, notamment, les pays francophones. J'ai eu l'occasion de le dire lors des journées du réseau : la promotion de la culture est un facteur déterminant du développement et notre langue constitue à cet égard notre meilleur atout. J'évoquais tout à l'heure les valeurs qui inspirent toute création artistique. La langue aussi, à sa manière, véhicule un patrimoine immatériel, une façon de voir le monde et de se l'approprier. Le français jouit d'un statut que beaucoup d'autres langues lui envient. Présent sur les cinq continents à titre de langue officielle ou de langue subsidiaire, il bénéficie d'un capital d'estime et de sympathie considérable qui facilite la coopération culturelle entre les pays qui l'ont en partage. Si notre politique vise en effet à faire connaître au monde la richesse de la création française, elle se doit également d'aider les pays du Sud à mieux faire connaître leur propre production sur la scène mondiale et améliorer la professionnalisation de leurs opérateurs. C'est tout naturellement vers l'Afrique, foyer de la Francophonie, que nos regards se portent. Le programme "Afrique en créations", dont je tiens à saluer, tout spécialement, l'un des éminents inspirateurs, Ibrahim Loutou, vice-président de l'AFAA, constitue à cet effet un outil remarquable. Le ministère des Affaires étrangères vient d'ailleurs d'adopter un projet qui appuiera son action dès l'année prochaine.
Vous l'aurez compris, Chers Amis, j'attache le plus grand prix aux missions dévolues à l'AFAA. Son action en faveur de la création contemporaine et de la promotion des arts français est exemplaire de l'engagement de la France en faveur de la diversité culturelle. Le président de la République tiendra une réunion à Johannesburg sur la diversité culturelle dans le cadre du développement durable. De plus, le Sommet de la Francophonie, qui se tiendra à Beyrouth dans quelques semaines, aura précisément la diversité et le dialogue des cultures comme thème principal. C'est une occasion à ne pas manquer de situer notre combat pour la Francophonie dans cette perspective d'intérêt planétaire ! Le dialogue des cultures s'imposera d'autant plus à tous comme une réalité et une nécessité qu'il pourra s'appuyer sur des supports tangibles. En faisant connaître nos artistes à l'étranger, en assurant la promotion des arts africains, asiatiques et caraïbes en France, l'AFAA y contribue avec éclat.
Parce que l'AFAA est l'opérateur privilégié du ministère des Affaires étrangères dans ce domaine, je me félicite qu'il existe désormais un document directeur qui retrace ses orientations géographiques et thématiques et je ne doute pas que cette modalité contribuera à donner un caractère encore plus dynamique à notre collaboration.
Je vous remercie.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2002)