Texte intégral
Les dirigeants européens, notamment français et allemands, sont de plus en plus soucieux d'apporter une réponse satisfaisante à la question du grand élargissement de l'Europe. Joschka Fischer rend d'ailleurs hommage dans son discours au travail effectué entre la France et l'Allemagne, lequel a, dit-il, contribué à sa propre réflexion.
M. Fischer, s'exprimant d'ailleurs à titre personnel, s'est résolument placé au-delà des perspectives de la CIG et a versé au débat quelques réflexions sur ce que pourrait devenir l'Europe au terme d'un processus en trois étapes. L'échéance se rapprochant, il est important que ce débat s'amplifie dans l'ensemble des pays européens, y compris le nôtre. Comment faire fonctionner l'Europe à 30 ? La question appelle une réponse urgente. Diverses propositions ont été formulées allant d'une approche purement pragmatique à une option fédérale.
Lors de sa présidence de l'Union, la France reprendra les travaux de la CIG là où ils en sont. Une CIG a déjà échoué par le passé, on le sait. La tâche est donc difficile et je tiens à rendre hommage ici au courage et à l'énergie dont a fait preuve la présidence portugaise. Exerçant la présidence, nous ne devons pas faire de propositions de nature à diviser les Européens, mais au contraire tenter de parvenir à un consensus le plus ambitieux possible. Il nous faudra donc tenir compte des positions de chacun et bien sûr commencer par la première étape, non par la dernière. Voilà comment nous comptons conduire le débat et aboutir, nous l'espérons, à un résultat positif.
Pour l'heure, tous les progrès passent par la mise en place de coopérations renforcées. C'est la première étape dont parle M. Fischer ; ce sera l'une des priorités de notre présidence. Si nous y parvenons, ce qui n'est pas encore acquis, nous pourrons ensuite, de coopérations concrètes et pragmatiques, aller, si les Etats concernés en décident de manière démocratique, vers des projets les plus ambitieux.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2000)
M. Fischer, s'exprimant d'ailleurs à titre personnel, s'est résolument placé au-delà des perspectives de la CIG et a versé au débat quelques réflexions sur ce que pourrait devenir l'Europe au terme d'un processus en trois étapes. L'échéance se rapprochant, il est important que ce débat s'amplifie dans l'ensemble des pays européens, y compris le nôtre. Comment faire fonctionner l'Europe à 30 ? La question appelle une réponse urgente. Diverses propositions ont été formulées allant d'une approche purement pragmatique à une option fédérale.
Lors de sa présidence de l'Union, la France reprendra les travaux de la CIG là où ils en sont. Une CIG a déjà échoué par le passé, on le sait. La tâche est donc difficile et je tiens à rendre hommage ici au courage et à l'énergie dont a fait preuve la présidence portugaise. Exerçant la présidence, nous ne devons pas faire de propositions de nature à diviser les Européens, mais au contraire tenter de parvenir à un consensus le plus ambitieux possible. Il nous faudra donc tenir compte des positions de chacun et bien sûr commencer par la première étape, non par la dernière. Voilà comment nous comptons conduire le débat et aboutir, nous l'espérons, à un résultat positif.
Pour l'heure, tous les progrès passent par la mise en place de coopérations renforcées. C'est la première étape dont parle M. Fischer ; ce sera l'une des priorités de notre présidence. Si nous y parvenons, ce qui n'est pas encore acquis, nous pourrons ensuite, de coopérations concrètes et pragmatiques, aller, si les Etats concernés en décident de manière démocratique, vers des projets les plus ambitieux.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 mai 2000)