Texte intégral
Le ministre français de la Coopération, M. Jacques Godfrain, s'est rendu du 16 au 18 septembre 1995 en Papouasie-Nouvelle Guinée à l'invitation du Premier ministre, Sir Julius Chan, pour participer aux cérémonies du 20ème anniversaire de l'indépendance de la Papouasie-Nouvelle Guinée ainsi qu'au dialogue post-forum.
- A cette occasion il a eu des contacts avec de nombreux chefs de délégation, et notamment ceux de l'Australie, des Iles Cook, de Fidji, de la Nouvelle-Zélande, des Iles Salomon, de Tonga et du Vanuatu, ainsi qu'avec plusieurs partenaires du dialogue, notamment les Etats-Unis, le Japon et la Commission européenne.
- M. Godfrain a été longuement reçu par le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle Guinée. Intervenant d'abord sur le chapitre des essais nucléaires, Sir Julius Chan s'est exprimé en tant que Président du Forum. M. Godfrain et son interlocuteur ont ensuite évoqué les possibilités de relancer la coopération bilatérale.
- Lors du dialogue post-forum, le ministre a réaffirmé la volonté de la France de contribuer au développement de cette région à laquelle elle est historiquement attachée. A cet égard, M. Godfrain a annoncé que la France mettait à la disposition du Secrétariat du Forum du Pacifique Sud une somme de 2,5 MF (0,5 million US dollars) pour le financement de projets identifiés en commun. Le ministre a annoncé que le processus de ratification de la convention constitutive du programme régional océanien pour l'environnement (PROE) était engagé et que la France serait présente à la Conférence annuelle du PROE à Apia (Samoa occidentales) en octobre prochain.
- S'agissant de la question nucléaire, le ministre de la Coopération a rappelé les raisons pour lesquelles la France devait procéder à une dernière série limitée d'essais pour pouvoir se joindre, en 1996, à un traité qui interdira tous les essais nucléaires et toute autre explosion nucléaire, quel qu'en soit le niveau (CTBT). Il a souligné que le site de Mururoa sera, une fois terminée cette ultime campagne d'essais, ouvert à des missions scientifiques d'évaluation de l'impact des essais sur l'environnement. Il a annoncé que l'atoll de Mururoa pourra être ouvert à des activités de coopération et de recherche scientifique dans différents domaines.
- M. Godfrain a annoncé que la France était prête à ouvrir un dialogue avec les pays océaniens sur le suivi scientifique de la situation dans les atolls.
- Il a indiqué que lorsque le traité d'interdiction des essais nucléaires aura été conclu, la France examinera la question du traité de Rarotonga dans un esprit de concertation avec les Etats du Forum du Pacifique Sud.
- A cette occasion il a eu des contacts avec de nombreux chefs de délégation, et notamment ceux de l'Australie, des Iles Cook, de Fidji, de la Nouvelle-Zélande, des Iles Salomon, de Tonga et du Vanuatu, ainsi qu'avec plusieurs partenaires du dialogue, notamment les Etats-Unis, le Japon et la Commission européenne.
- M. Godfrain a été longuement reçu par le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle Guinée. Intervenant d'abord sur le chapitre des essais nucléaires, Sir Julius Chan s'est exprimé en tant que Président du Forum. M. Godfrain et son interlocuteur ont ensuite évoqué les possibilités de relancer la coopération bilatérale.
- Lors du dialogue post-forum, le ministre a réaffirmé la volonté de la France de contribuer au développement de cette région à laquelle elle est historiquement attachée. A cet égard, M. Godfrain a annoncé que la France mettait à la disposition du Secrétariat du Forum du Pacifique Sud une somme de 2,5 MF (0,5 million US dollars) pour le financement de projets identifiés en commun. Le ministre a annoncé que le processus de ratification de la convention constitutive du programme régional océanien pour l'environnement (PROE) était engagé et que la France serait présente à la Conférence annuelle du PROE à Apia (Samoa occidentales) en octobre prochain.
- S'agissant de la question nucléaire, le ministre de la Coopération a rappelé les raisons pour lesquelles la France devait procéder à une dernière série limitée d'essais pour pouvoir se joindre, en 1996, à un traité qui interdira tous les essais nucléaires et toute autre explosion nucléaire, quel qu'en soit le niveau (CTBT). Il a souligné que le site de Mururoa sera, une fois terminée cette ultime campagne d'essais, ouvert à des missions scientifiques d'évaluation de l'impact des essais sur l'environnement. Il a annoncé que l'atoll de Mururoa pourra être ouvert à des activités de coopération et de recherche scientifique dans différents domaines.
- M. Godfrain a annoncé que la France était prête à ouvrir un dialogue avec les pays océaniens sur le suivi scientifique de la situation dans les atolls.
- Il a indiqué que lorsque le traité d'interdiction des essais nucléaires aura été conclu, la France examinera la question du traité de Rarotonga dans un esprit de concertation avec les Etats du Forum du Pacifique Sud.