Texte intégral
A. Hausser.- Je suppose qu'en tant que maire de Toulouse, vous vous sentez solidaire de vos concitoyens du Sud-Est qui sont durement frappés par une catastrophe - naturelle et pas industrielle ? Vous avez connu cela il y a un an ?
- "Oui, on ne peut qu'être solidaires, on ne peut que penser à eux, et en particulier à tous ces sinistrés. Nous avons vécu il y a un an à peu près, jour pour jour, un drame avec des morts, des blessés, des sinistrés, des gens qui perdent tout en l'espace d'une seconde. Et je voudrais dire à toutes les collectivités locales, à toutes les mairies, conseils généraux, que nous sommes évidemment présents, comme ils le souhaitent, où ils le souhaitent, avec les moyens qu'ils souhaitent. D'abord, parce que géographiquement, nous sommes à côté et puis parce que nous sommes passés par là. Et toute personne qui est passée par là sait ce qu'il faut à ce moment-là."
"Géographiquement" : vous allez envoyer des secours, vous allez faire quelque chose ?
- "Oui, je vais me mettre en relation avec les différentes communes, les différents responsables. Et si évidemment, ils le souhaitent... Vous savez, je vais présenter une proposition de loi justement sur ces catastrophes. J'avais pensé "industrielles", mais il faut aussi mettre probablement "les catastrophes naturelles"."
Qu'est-ce qui manque, pourquoi une proposition de loi ?
- "Pour que l'Etat puisse, à la fois, indemniser, mais aussi reloger, par exemple directement, tout de suite, immédiatement, les sinistrés. Et non pas les laisser seuls par rapport à leur sinistre, leur désarroi, leur souffrance, leur isolement."
Et leur compagnie d'assurance ?
- "Ensuite, l'Etat peut se retourner vers les assurances et je dirais que tout se passe bien ensuite. Deuxièmement, sur les marchés publics : après une catastrophe comme celle-là, qu'elle soit industrielle ou naturelle, il faut reconstruire, très vite, pour ne plus vivre avec le drame pendant deux, trois ans, quatre ans. Il faut donc des procédures exceptionnelles qui permettent cela. Je crois qu'il n'y a que ceux qui sont passés par là, comme toujours, comme dans tous les accidents de la vie..."
A Toulouse, il faudra combien de temps pour tout reconstruire ?
- "Nous sommes en train de reconstruire. Je dirais que 95 % déjà des logements privés ont leurs fenêtres, ont leurs travaux terminés. C'est évident. Mais il y a encore des choses incroyables. Dans les copropriétés, quand vous avez aujourd'hui, par exemple, 100 propriétaires pour 100 logements, si vous voulez changer une fenêtre, il faut l'accord des 100 propriétaires. C'est très bien en temps normal, j'ai envie de dire. Mais lorsque toutes les fenêtres sont cassées, il faudrait des procédures exceptionnelles qui permettent de tout changer, quoi qu'il arrive, même si les propriétaires ne sont pas d'accord."
Les députés décideront et le Parlement donc. On va revenir à l'UMP, dont vous avez décidé de devenir le secrétaire général. Vous voulez construire un grand parti de la droite, du centre-droit. Est-ce exaltant de construire un parti, de faire un parti après la victoire électorale ? En général, c'est avant qu'on a envie de faire des choses ?
- "Ce qui est important, c'est d'avoir "un coup d'avance". L'UMP, ce que nous sommes en train de faire..."
C'est pour 2007 ?
- "Non, c'est un coup d'avance dans la vie politique française. Il est important d'arrêter avec cet émiettement permanent des partis politiques, qui n'arrêtent pas de se battre pour être le premier ou pour être présents à toutes les élections. Le but, c'est de défendre des idées. Or, aujourd'hui, dans l'Union européenne, l'Allemagne avec le CDU, l'Espagne avec le Parti populaire espagnol de J.-M. Aznar, mais aussi Les Pays-Bas et l'Italie, ont tous un grand parti de centre-droit et de droite, qui est un parti européen, un parti qui permet d'expliquer que plus on travaille et plus on peut gagner d'argent, mais en même temps, qui prêche pour une économie régulée, social, où l'homme est au coeur de la société. Et aussi un parti qui va défendre la décentralisation, augmenter les libertés locales du maire, du Conseil général, du Conseil régional, donner plus de responsabilités à ceux qui sont sur le terrain. La fameuse "proximité de la France d'en bas". Il ne faut pas que ce soit uniquement une expression. Il faut que ce soit une réalité."
La décentralisation doit se faire avec les collectivités locales et non pas avec les partis politiques...
- "Oui, mais enfin, qui va faire les lois ? Qui fait les lois ? Ce sont les députés et les sénateurs. Les députés et sénateurs, dans la Vème République, ils appartiennent à un parti. Donc, c'est ce parti-là qui va justement être l'instigateur, d'une part de la politique et aussi le veilleur. Parce que nous souhaitons veiller à ce que les engagements pris pendant l'élection présidentielle et les élections législatives soient effectivement tenus par le Gouvernement."
Quand on est "veilleur", cela veut dire qu'on instaure un débat. Donc, si le Gouvernement ne tient pas ses engagements, vous allez le censurer ?
- "C'est évident que ce parti politique sera, à la fois, très large, mais en même temps, il y aura un débat. Il faut que le centre-droit et la droite français puissent s'habituer au débat. Le débat, ce n'est pas une cacophonie, c'est se battre pour ses idées. Et donc il y a des gens qui viennent du parti gaulliste et d'autres qui viennent du parti démocrate-chrétien, comme moi, d'autres qui viennent du parti libéral. Il est normal que toutes ces idées se croisent entre elles..."
Vous dites "débat", mais quelle sera la différence entre débat et cacophonie ? Parce qu'on parle de l'instauration "de courants" - les courants sont naturels, il y a des sensibilités différentes -, or, on a l'impression qu'on a beaucoup de mal, beaucoup d'appréhension à les laisser exister.
- "Prenez l'exemple de ce qui se passe aujourd'hui dans la politique du Gouvernement. Il y a une évidence pour nous : il faut aider ceux qui travaillent et surtout donner confiance à ceux qui entreprennent. Pour cela, il faut, d'une part, baisser les charges sociales et augmenter le salaire direct, augmenter l'harmonisation du Smic, mais il faut aussi, en même temps, baisser l'impôt sur le revenu pour augmenter le pouvoir d'achat."
C'est le respect des engagements électoraux...
- "Oui, mais c'est aussi, dans notre famille politique, ceux qui étaient un peu plus pour la baisse d'impôts et ceux qui étaient un peu plus pour la baisse des charges. Ce n'est pas une cacophonie. C'est mettre ensemble des sensibilités et c'est comme cela que ce Gouvernement réussira. C'est en permettant aux uns et aux autres de parler et en faisant une synthèse."
Vous dites "respecter les engagements électoraux". Cela va aboutir à un accroissement des déficits. Il faut choisir les engagements électoraux au détriment des engagements européens ?
- "Vous ne pouvez pas dire cela..."
C'est la question qui se pose quand même ou qui va se poser dans quelques semaines !
- "Oui, mais vous ne pouvez pas dire cela, car pour 2003, le Premier ministre a tranché : les déficits publics seront stabilisés, à 44,6 milliards d'euros. C'est une décision qui a été prise. Et je dois dire que ce type de déficit, bien sûr, on aurait préféré diminuer le déficit, mais la croissance n'est pas à 3 %, elle n'est pas au rendez-vous. Le baril du pétrole est entre 25 et 30 dollars, on voit bien que la reprise américaine ne se fait pas. Donc, il fallait en effet choisir. Il y aura une stabilisation des déficits, mais je reconnais quand même que ce déficit permet l'investissement public et permet toujours la baisse des charges. Car n'oubliez pas qu'il n'y a que deux urgences pour nous : l'augmentation de la croissance et l'augmentation de la consommation. Pour cela, il faut que les entreprises françaises soient compétitives. Cela veut dire qu'il faut baisser la taxe professionnelle, ce qu'a dit le Premier ministre hier ; il faut baisser les charges patronales, c'est ce qu'a fait le Premier ministre il y a dix jours, lorsqu'il en a parlé ; il faut enfin augmenter le pouvoir d'achat des Français. L'Allemagne, l'Italie ont le même problème que nous sur les déficits. Il faut que le Pacte de stabilité soit tenu..."
Il faut l'aménager ?
- "Il faut tenir le cap, il faut diminuer, aux alentours de 2004-2005, pour qu'il y ait un déficit nul, c'est-à-dire un équilibre budgétaire."
Est-ce que la France a besoin de l'immigration ? Faut-il régulariser les sans-papiers ?
- "Depuis 1998, il y a une loi qui parle de ceux qui ne sont "ni éloignables ni expulsables et ni régularisables". Donc, je crois que N. Sarkozy a eu raison de demander aux préfets de travailler au cas par cas, en fonction des problèmes sociaux et des problèmes humains. Mais il ne faut pas avoir peur. D'un côté, ceux qui sont issus de l'immigration, qui viennent chez nous, qui sont chez nous, qui suivent les lois de la République, doivent être traités comme des républicains et des Français. Il ne doit y avoir aucune discrimination, ni dans l'emploi ni de faciès. Mais à l'inverse, ceux qui sont de manière irrégulière, qui pourraient à ce moment-là, pour certains d'entre eux, être délinquants, ceux-là, il ne faudra pas avoir peur non plus de les ramener à la frontière. Ce sont les deux choses. Et puis il y a ceux qui sont ni expulsables, ni régularisables : ceux-là c'est au cas par cas, avec beaucoup d'humanisme, mais aussi beaucoup de réalisme. C'est ce qu'a dit le Gouvernement hier. Je suis complètement d'accord avec lui."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 10 sept 2002)
- "Oui, on ne peut qu'être solidaires, on ne peut que penser à eux, et en particulier à tous ces sinistrés. Nous avons vécu il y a un an à peu près, jour pour jour, un drame avec des morts, des blessés, des sinistrés, des gens qui perdent tout en l'espace d'une seconde. Et je voudrais dire à toutes les collectivités locales, à toutes les mairies, conseils généraux, que nous sommes évidemment présents, comme ils le souhaitent, où ils le souhaitent, avec les moyens qu'ils souhaitent. D'abord, parce que géographiquement, nous sommes à côté et puis parce que nous sommes passés par là. Et toute personne qui est passée par là sait ce qu'il faut à ce moment-là."
"Géographiquement" : vous allez envoyer des secours, vous allez faire quelque chose ?
- "Oui, je vais me mettre en relation avec les différentes communes, les différents responsables. Et si évidemment, ils le souhaitent... Vous savez, je vais présenter une proposition de loi justement sur ces catastrophes. J'avais pensé "industrielles", mais il faut aussi mettre probablement "les catastrophes naturelles"."
Qu'est-ce qui manque, pourquoi une proposition de loi ?
- "Pour que l'Etat puisse, à la fois, indemniser, mais aussi reloger, par exemple directement, tout de suite, immédiatement, les sinistrés. Et non pas les laisser seuls par rapport à leur sinistre, leur désarroi, leur souffrance, leur isolement."
Et leur compagnie d'assurance ?
- "Ensuite, l'Etat peut se retourner vers les assurances et je dirais que tout se passe bien ensuite. Deuxièmement, sur les marchés publics : après une catastrophe comme celle-là, qu'elle soit industrielle ou naturelle, il faut reconstruire, très vite, pour ne plus vivre avec le drame pendant deux, trois ans, quatre ans. Il faut donc des procédures exceptionnelles qui permettent cela. Je crois qu'il n'y a que ceux qui sont passés par là, comme toujours, comme dans tous les accidents de la vie..."
A Toulouse, il faudra combien de temps pour tout reconstruire ?
- "Nous sommes en train de reconstruire. Je dirais que 95 % déjà des logements privés ont leurs fenêtres, ont leurs travaux terminés. C'est évident. Mais il y a encore des choses incroyables. Dans les copropriétés, quand vous avez aujourd'hui, par exemple, 100 propriétaires pour 100 logements, si vous voulez changer une fenêtre, il faut l'accord des 100 propriétaires. C'est très bien en temps normal, j'ai envie de dire. Mais lorsque toutes les fenêtres sont cassées, il faudrait des procédures exceptionnelles qui permettent de tout changer, quoi qu'il arrive, même si les propriétaires ne sont pas d'accord."
Les députés décideront et le Parlement donc. On va revenir à l'UMP, dont vous avez décidé de devenir le secrétaire général. Vous voulez construire un grand parti de la droite, du centre-droit. Est-ce exaltant de construire un parti, de faire un parti après la victoire électorale ? En général, c'est avant qu'on a envie de faire des choses ?
- "Ce qui est important, c'est d'avoir "un coup d'avance". L'UMP, ce que nous sommes en train de faire..."
C'est pour 2007 ?
- "Non, c'est un coup d'avance dans la vie politique française. Il est important d'arrêter avec cet émiettement permanent des partis politiques, qui n'arrêtent pas de se battre pour être le premier ou pour être présents à toutes les élections. Le but, c'est de défendre des idées. Or, aujourd'hui, dans l'Union européenne, l'Allemagne avec le CDU, l'Espagne avec le Parti populaire espagnol de J.-M. Aznar, mais aussi Les Pays-Bas et l'Italie, ont tous un grand parti de centre-droit et de droite, qui est un parti européen, un parti qui permet d'expliquer que plus on travaille et plus on peut gagner d'argent, mais en même temps, qui prêche pour une économie régulée, social, où l'homme est au coeur de la société. Et aussi un parti qui va défendre la décentralisation, augmenter les libertés locales du maire, du Conseil général, du Conseil régional, donner plus de responsabilités à ceux qui sont sur le terrain. La fameuse "proximité de la France d'en bas". Il ne faut pas que ce soit uniquement une expression. Il faut que ce soit une réalité."
La décentralisation doit se faire avec les collectivités locales et non pas avec les partis politiques...
- "Oui, mais enfin, qui va faire les lois ? Qui fait les lois ? Ce sont les députés et les sénateurs. Les députés et sénateurs, dans la Vème République, ils appartiennent à un parti. Donc, c'est ce parti-là qui va justement être l'instigateur, d'une part de la politique et aussi le veilleur. Parce que nous souhaitons veiller à ce que les engagements pris pendant l'élection présidentielle et les élections législatives soient effectivement tenus par le Gouvernement."
Quand on est "veilleur", cela veut dire qu'on instaure un débat. Donc, si le Gouvernement ne tient pas ses engagements, vous allez le censurer ?
- "C'est évident que ce parti politique sera, à la fois, très large, mais en même temps, il y aura un débat. Il faut que le centre-droit et la droite français puissent s'habituer au débat. Le débat, ce n'est pas une cacophonie, c'est se battre pour ses idées. Et donc il y a des gens qui viennent du parti gaulliste et d'autres qui viennent du parti démocrate-chrétien, comme moi, d'autres qui viennent du parti libéral. Il est normal que toutes ces idées se croisent entre elles..."
Vous dites "débat", mais quelle sera la différence entre débat et cacophonie ? Parce qu'on parle de l'instauration "de courants" - les courants sont naturels, il y a des sensibilités différentes -, or, on a l'impression qu'on a beaucoup de mal, beaucoup d'appréhension à les laisser exister.
- "Prenez l'exemple de ce qui se passe aujourd'hui dans la politique du Gouvernement. Il y a une évidence pour nous : il faut aider ceux qui travaillent et surtout donner confiance à ceux qui entreprennent. Pour cela, il faut, d'une part, baisser les charges sociales et augmenter le salaire direct, augmenter l'harmonisation du Smic, mais il faut aussi, en même temps, baisser l'impôt sur le revenu pour augmenter le pouvoir d'achat."
C'est le respect des engagements électoraux...
- "Oui, mais c'est aussi, dans notre famille politique, ceux qui étaient un peu plus pour la baisse d'impôts et ceux qui étaient un peu plus pour la baisse des charges. Ce n'est pas une cacophonie. C'est mettre ensemble des sensibilités et c'est comme cela que ce Gouvernement réussira. C'est en permettant aux uns et aux autres de parler et en faisant une synthèse."
Vous dites "respecter les engagements électoraux". Cela va aboutir à un accroissement des déficits. Il faut choisir les engagements électoraux au détriment des engagements européens ?
- "Vous ne pouvez pas dire cela..."
C'est la question qui se pose quand même ou qui va se poser dans quelques semaines !
- "Oui, mais vous ne pouvez pas dire cela, car pour 2003, le Premier ministre a tranché : les déficits publics seront stabilisés, à 44,6 milliards d'euros. C'est une décision qui a été prise. Et je dois dire que ce type de déficit, bien sûr, on aurait préféré diminuer le déficit, mais la croissance n'est pas à 3 %, elle n'est pas au rendez-vous. Le baril du pétrole est entre 25 et 30 dollars, on voit bien que la reprise américaine ne se fait pas. Donc, il fallait en effet choisir. Il y aura une stabilisation des déficits, mais je reconnais quand même que ce déficit permet l'investissement public et permet toujours la baisse des charges. Car n'oubliez pas qu'il n'y a que deux urgences pour nous : l'augmentation de la croissance et l'augmentation de la consommation. Pour cela, il faut que les entreprises françaises soient compétitives. Cela veut dire qu'il faut baisser la taxe professionnelle, ce qu'a dit le Premier ministre hier ; il faut baisser les charges patronales, c'est ce qu'a fait le Premier ministre il y a dix jours, lorsqu'il en a parlé ; il faut enfin augmenter le pouvoir d'achat des Français. L'Allemagne, l'Italie ont le même problème que nous sur les déficits. Il faut que le Pacte de stabilité soit tenu..."
Il faut l'aménager ?
- "Il faut tenir le cap, il faut diminuer, aux alentours de 2004-2005, pour qu'il y ait un déficit nul, c'est-à-dire un équilibre budgétaire."
Est-ce que la France a besoin de l'immigration ? Faut-il régulariser les sans-papiers ?
- "Depuis 1998, il y a une loi qui parle de ceux qui ne sont "ni éloignables ni expulsables et ni régularisables". Donc, je crois que N. Sarkozy a eu raison de demander aux préfets de travailler au cas par cas, en fonction des problèmes sociaux et des problèmes humains. Mais il ne faut pas avoir peur. D'un côté, ceux qui sont issus de l'immigration, qui viennent chez nous, qui sont chez nous, qui suivent les lois de la République, doivent être traités comme des républicains et des Français. Il ne doit y avoir aucune discrimination, ni dans l'emploi ni de faciès. Mais à l'inverse, ceux qui sont de manière irrégulière, qui pourraient à ce moment-là, pour certains d'entre eux, être délinquants, ceux-là, il ne faudra pas avoir peur non plus de les ramener à la frontière. Ce sont les deux choses. Et puis il y a ceux qui sont ni expulsables, ni régularisables : ceux-là c'est au cas par cas, avec beaucoup d'humanisme, mais aussi beaucoup de réalisme. C'est ce qu'a dit le Gouvernement hier. Je suis complètement d'accord avec lui."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 10 sept 2002)