Texte intégral
Le Premier ministre a reçu à l'Hôtel Matignon en présence de M. Jean-Louis Debré, ministre de l'Intérieur et de M. Pierre Pasquini, ministre délégué aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre, tous les parlementaires de la Corse. Il a procédé avec eux à un large tour d'horizon des problèmes de l'île.
- A l'issue de cette réunion, le Premier Ministre a annoncé à ses interlocuteurs la création auprès de lui d'un groupe de travail interministériel chargé de lui faire des propositions sur les problèmes économiques et sociaux que rencontre la Corse.
- Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué, à la satisfaction unanime de ses interlocuteurs, que la modification des institutions de l'île n'était pas à l'ordre du jour. Après avoir rappelé que le Conseil Constitutionnel avait écarté la notion de peuple corse, le Premier Ministre a estimé que les institutions de la Corse articulées sur la collectivité territoriale et sur les deux départements avaient besoin de stabilité.
- Le Premier ministre a par ailleurs confirmé la volonté du gouvernement de poursuivre le dialogue avec tous les représentants légitimes de l'Ile et notamment avec tous ceux qui siègent à l'Assemblée de Corse.
- Enfin, le Premier ministre a affirmé que les lois de la République devaient être respectées en Corse comme sur l'ensemble du territoire national et que toutes les administrations de l'Etat devraient se sentir mobilisées à cette fin, notamment en ce qui concerne l'ordre public.
- A l'issue de cette réunion, le Premier Ministre a annoncé à ses interlocuteurs la création auprès de lui d'un groupe de travail interministériel chargé de lui faire des propositions sur les problèmes économiques et sociaux que rencontre la Corse.
- Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué, à la satisfaction unanime de ses interlocuteurs, que la modification des institutions de l'île n'était pas à l'ordre du jour. Après avoir rappelé que le Conseil Constitutionnel avait écarté la notion de peuple corse, le Premier Ministre a estimé que les institutions de la Corse articulées sur la collectivité territoriale et sur les deux départements avaient besoin de stabilité.
- Le Premier ministre a par ailleurs confirmé la volonté du gouvernement de poursuivre le dialogue avec tous les représentants légitimes de l'Ile et notamment avec tous ceux qui siègent à l'Assemblée de Corse.
- Enfin, le Premier ministre a affirmé que les lois de la République devaient être respectées en Corse comme sur l'ensemble du territoire national et que toutes les administrations de l'Etat devraient se sentir mobilisées à cette fin, notamment en ce qui concerne l'ordre public.