Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Représentants personnels,
Monsieur le Professeur,
Mesdames, Messieurs,
Le lancement de l'Année francophone internationale constitue chaque année un temps fort qui réunit les amis de la Francophonie dans un lieu différent.
C'est un plaisir pour moi de vous accueillir aujourd'hui, dans ce Palais des Affaires étrangères, cher Michel Tétu, chers amis, à l'occasion de la parution de cette nouvelle édition. Elle intervient à un moment charnière de l'actualité francophone, au lendemain du sommet de Beyrouth, à la veille de la Conférence ministérielle de Lausanne, ici même où s'est conclue au début d'après-midi la Conférence annuelle des ministres de TV5.
Monsieur le Professeur, depuis une douzaine d'années maintenant, grâce à vous et à vos nombreux partenaires et correspondants auxquels je rends hommage, votre revue ouvre des horizons nouveaux au mouvement francophone. Vous nous donnez à lire, à voir et à comprendre en rendant compte de ce perpétuel mouvement qui anime notre langue et nos pays.
Outil de communication au service d'une mondialisation plurielle et maîtrisée, le français est, en effet, un instrument de la diversité culturelle des peuples qui est l'élément le plus précieux du patrimoine de l'humanité. Le ministère des Affaires étrangères de la Coopération et de la Francophonie, vous le savez, a toujours accompagné le développement de L'Année internationale car cette voix francophone que vous nous donnez à entendre illustre, à côté de bien d'autres voix et écrits en français, cette diversité culturelle qui est au cur de notre politique internationale.
Chers Amis, je ne saurais m'adresser à vous sans évoquer brièvement le IXème Sommet de la Francophonie.
La rencontre de Beyrouth, il y a six semaines, a été un succès incontestable. La Francophonie en est sortie grandie. Elle a renforcé son autorité politique et son rayonnement. Une nouvelle dynamique a pris naissance qui suscite l'intérêt et la sympathie des peuples bien au-delà de la grande famille des francophones.
Il nous appartient maintenant, à la Conférence ministérielle qui se tiendra à Lausanne la semaine prochaine, de traduire en gestes concrets les orientations définies par les chefs d'Etat et de gouvernement dans leur Déclaration de Beyrouth. Il nous faudra poursuivre le processus, bien engagé, de rénovation des instruments et des méthodes de la Francophonie, en permettant à nos instances d'adopter avec rapidité et efficacité les décisions qui s'imposent chaque fois que l'intervention de la Francophonie est possible et souhaitable. Il nous faudra, dans un esprit de coopération et de solidarité, poursuivre la mise en uvre résolue de la Déclaration et du Plan d'action de Bamako sur les pratiques de la démocratie dans l'espace francophone. Notre volonté de promouvoir la diversité culturelle et linguistique dans le monde impliquera une action déterminée et coordonnée de tous les francophones, en liaison avec ceux qui partagent nos vues, notamment au sein d'autres espaces linguistiques, pour aboutir à l'adoption d'une Convention internationale sur la diversité culturelle dans le cadre de l'UNESCO. Dans le contexte de la mondialisation, cet objectif s'impose avec une force particulière. Enfin, plus que jamais, la coopération francophone devra appuyer les efforts de nos pays membres pour mettre en uvre les engagements pris à Johannesburg en matière de développement durable et solidaire. A cet égard, l'éducation, parce qu'elle est à la fois la clé du développement et de l'avenir de la langue française, devra faire l'objet de toute notre attention et de tous nos efforts.
Mais ces objectifs ambitieux que nous nous sommes assignés, nous ne les atteindrons qu'à condition de pouvoir compter sur les énergies et les ambitions de chacun. Représentants des institutions et des associations, personnes privés, acteurs de terrains, décideurs, nous tous, forces vives de la Francophonie, devons agir de concert. Car la Francophonie ne se résume pas à ses manifestations officielles et à ses sommets. La Francophonie est l'affaire de tous et je salue ce soir l'engagement de chacun d'entre vous réunis ici par une même conviction et un même enthousiasme.
L'Année francophone internationale sait avec intelligence, avec brio et, souvent même, avec humour rendre compte de la richesse de cette Francophonie réelle dont vous êtes les acteurs. C'est le véritable secret de sa réussite. Qu'elle en soit remerciée !
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 décembre 2002)
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Représentants personnels,
Monsieur le Professeur,
Mesdames, Messieurs,
Le lancement de l'Année francophone internationale constitue chaque année un temps fort qui réunit les amis de la Francophonie dans un lieu différent.
C'est un plaisir pour moi de vous accueillir aujourd'hui, dans ce Palais des Affaires étrangères, cher Michel Tétu, chers amis, à l'occasion de la parution de cette nouvelle édition. Elle intervient à un moment charnière de l'actualité francophone, au lendemain du sommet de Beyrouth, à la veille de la Conférence ministérielle de Lausanne, ici même où s'est conclue au début d'après-midi la Conférence annuelle des ministres de TV5.
Monsieur le Professeur, depuis une douzaine d'années maintenant, grâce à vous et à vos nombreux partenaires et correspondants auxquels je rends hommage, votre revue ouvre des horizons nouveaux au mouvement francophone. Vous nous donnez à lire, à voir et à comprendre en rendant compte de ce perpétuel mouvement qui anime notre langue et nos pays.
Outil de communication au service d'une mondialisation plurielle et maîtrisée, le français est, en effet, un instrument de la diversité culturelle des peuples qui est l'élément le plus précieux du patrimoine de l'humanité. Le ministère des Affaires étrangères de la Coopération et de la Francophonie, vous le savez, a toujours accompagné le développement de L'Année internationale car cette voix francophone que vous nous donnez à entendre illustre, à côté de bien d'autres voix et écrits en français, cette diversité culturelle qui est au cur de notre politique internationale.
Chers Amis, je ne saurais m'adresser à vous sans évoquer brièvement le IXème Sommet de la Francophonie.
La rencontre de Beyrouth, il y a six semaines, a été un succès incontestable. La Francophonie en est sortie grandie. Elle a renforcé son autorité politique et son rayonnement. Une nouvelle dynamique a pris naissance qui suscite l'intérêt et la sympathie des peuples bien au-delà de la grande famille des francophones.
Il nous appartient maintenant, à la Conférence ministérielle qui se tiendra à Lausanne la semaine prochaine, de traduire en gestes concrets les orientations définies par les chefs d'Etat et de gouvernement dans leur Déclaration de Beyrouth. Il nous faudra poursuivre le processus, bien engagé, de rénovation des instruments et des méthodes de la Francophonie, en permettant à nos instances d'adopter avec rapidité et efficacité les décisions qui s'imposent chaque fois que l'intervention de la Francophonie est possible et souhaitable. Il nous faudra, dans un esprit de coopération et de solidarité, poursuivre la mise en uvre résolue de la Déclaration et du Plan d'action de Bamako sur les pratiques de la démocratie dans l'espace francophone. Notre volonté de promouvoir la diversité culturelle et linguistique dans le monde impliquera une action déterminée et coordonnée de tous les francophones, en liaison avec ceux qui partagent nos vues, notamment au sein d'autres espaces linguistiques, pour aboutir à l'adoption d'une Convention internationale sur la diversité culturelle dans le cadre de l'UNESCO. Dans le contexte de la mondialisation, cet objectif s'impose avec une force particulière. Enfin, plus que jamais, la coopération francophone devra appuyer les efforts de nos pays membres pour mettre en uvre les engagements pris à Johannesburg en matière de développement durable et solidaire. A cet égard, l'éducation, parce qu'elle est à la fois la clé du développement et de l'avenir de la langue française, devra faire l'objet de toute notre attention et de tous nos efforts.
Mais ces objectifs ambitieux que nous nous sommes assignés, nous ne les atteindrons qu'à condition de pouvoir compter sur les énergies et les ambitions de chacun. Représentants des institutions et des associations, personnes privés, acteurs de terrains, décideurs, nous tous, forces vives de la Francophonie, devons agir de concert. Car la Francophonie ne se résume pas à ses manifestations officielles et à ses sommets. La Francophonie est l'affaire de tous et je salue ce soir l'engagement de chacun d'entre vous réunis ici par une même conviction et un même enthousiasme.
L'Année francophone internationale sait avec intelligence, avec brio et, souvent même, avec humour rendre compte de la richesse de cette Francophonie réelle dont vous êtes les acteurs. C'est le véritable secret de sa réussite. Qu'elle en soit remerciée !
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 décembre 2002)