Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Président de l'Institut National de l'Audiovisuel,
Chers Amis,
Bravo à vous, Cher Christian BLACHAS, dont l'émission - Culture Pub - a retenu toute l'attention du jury 2002 du Prix Médiations.
Michèle Cotta, avec le brio et la pertinence que tous lui reconnaissent, a exposé il y a quelques instants les raisons de ce choix du Jury.
Je ne doute pas que notre excellente collègue Odette Terrade, élue du Val de Marne, qui est venue renforcer les travaux de votre jury, aura pesé de toute sa sagesse sénatoriale dans ce choix judicieux et audacieux.
Il m'est donc compliqué d'y revenir, ce que je me garderai d'ailleurs de faire, eu égard à l'histoire tumultueuse de la relation entretenue en France entre nos deux mondes, entre pouvoir et médias !
Permettez-moi donc de me contenter de vous adresser mes plus vives félicitations, et de saluer un parti pris qui vient en quelque sorte couronner une émission de qualité qui a su s'attacher un public toujours plus nombreux.
Pour le reste, je veux vous dire que, lorsqu'il m'a été proposé que la présidence du Sénat accueille désormais le rendez-vous du Prix Médiations, je n'ai pas hésité une seconde.
D'abord parce que je soupçonne notre amie Luce Perrot, avec qui nous co-organisons par ailleurs la Journée du Livre d'Economie, et bientôt " La Journée du Livre d'Histoire " de vouloir contribuer - forcément avec les meilleures intentions du monde - au renforcement de la " culture pub " de l'institution sénatoriale !
Plus sérieusement, j'ai souhaité ouvrir les portes du Sénat de la République à ce Prix Médiations parce que j'ai la conviction que le séisme du premier tour de l'élection présidentielle, un certain 21 avril 2002, est la résultante d'une société en quête de repères.
De ce point de vue, le Prix Médiations, parce qu'il affiche l'ambition de rendre la communication plus lisible pour le citoyen, donne à sa manière du sens à une collectivité dont la boussole s'est affolée.
Et puis, nos partenaires, qu'il s'agisse de l'Institut National de l'Audiovisuel, de l'association Lire la Politique, de la Ligue de l'enseignement, ou encore de RTL, la SOFRES, Le Point et La Croix, ne m'en voudront pas de trahir ici le secret de nos échanges en vous révélant que j'ai souhaité que notre réunion de ce soir soit l'occasion d'associer un public nombreux d'étudiants.
Je me réjouis que ces jeunes filles et ces jeunes gens se soient impliqués fortement, en amont, notamment dans la préparation de l'excellent débat intervenu entre eux et des personnalités éminentes .du monde des médias.
C'est, n'en doutez pas, par ce type d'initiatives que, touche après touche, nous contribuerons, ensemble, à réconcilier résolument les françaises et les français avec leur histoire collective et à tenter de faire vivre la République.
Je vous remercie.
(Source http://www.senat.gouv.fr, le 17 février 2003)
Monsieur le Président de l'Institut National de l'Audiovisuel,
Chers Amis,
Bravo à vous, Cher Christian BLACHAS, dont l'émission - Culture Pub - a retenu toute l'attention du jury 2002 du Prix Médiations.
Michèle Cotta, avec le brio et la pertinence que tous lui reconnaissent, a exposé il y a quelques instants les raisons de ce choix du Jury.
Je ne doute pas que notre excellente collègue Odette Terrade, élue du Val de Marne, qui est venue renforcer les travaux de votre jury, aura pesé de toute sa sagesse sénatoriale dans ce choix judicieux et audacieux.
Il m'est donc compliqué d'y revenir, ce que je me garderai d'ailleurs de faire, eu égard à l'histoire tumultueuse de la relation entretenue en France entre nos deux mondes, entre pouvoir et médias !
Permettez-moi donc de me contenter de vous adresser mes plus vives félicitations, et de saluer un parti pris qui vient en quelque sorte couronner une émission de qualité qui a su s'attacher un public toujours plus nombreux.
Pour le reste, je veux vous dire que, lorsqu'il m'a été proposé que la présidence du Sénat accueille désormais le rendez-vous du Prix Médiations, je n'ai pas hésité une seconde.
D'abord parce que je soupçonne notre amie Luce Perrot, avec qui nous co-organisons par ailleurs la Journée du Livre d'Economie, et bientôt " La Journée du Livre d'Histoire " de vouloir contribuer - forcément avec les meilleures intentions du monde - au renforcement de la " culture pub " de l'institution sénatoriale !
Plus sérieusement, j'ai souhaité ouvrir les portes du Sénat de la République à ce Prix Médiations parce que j'ai la conviction que le séisme du premier tour de l'élection présidentielle, un certain 21 avril 2002, est la résultante d'une société en quête de repères.
De ce point de vue, le Prix Médiations, parce qu'il affiche l'ambition de rendre la communication plus lisible pour le citoyen, donne à sa manière du sens à une collectivité dont la boussole s'est affolée.
Et puis, nos partenaires, qu'il s'agisse de l'Institut National de l'Audiovisuel, de l'association Lire la Politique, de la Ligue de l'enseignement, ou encore de RTL, la SOFRES, Le Point et La Croix, ne m'en voudront pas de trahir ici le secret de nos échanges en vous révélant que j'ai souhaité que notre réunion de ce soir soit l'occasion d'associer un public nombreux d'étudiants.
Je me réjouis que ces jeunes filles et ces jeunes gens se soient impliqués fortement, en amont, notamment dans la préparation de l'excellent débat intervenu entre eux et des personnalités éminentes .du monde des médias.
C'est, n'en doutez pas, par ce type d'initiatives que, touche après touche, nous contribuerons, ensemble, à réconcilier résolument les françaises et les français avec leur histoire collective et à tenter de faire vivre la République.
Je vous remercie.
(Source http://www.senat.gouv.fr, le 17 février 2003)