Déclaration de Mme Tokia Saïfi, secrétaire d'Etat au développement durable, sur la stratégie nationale du développement durable et les compétences de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), Paris le 25 septembre 2002.

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Circonstance : Inauguration de l'Institut du Développement durable et des relations internationales (IDDRI) à Paris le 25 septembre 2002

Texte intégral


Monsieur le Président, Madame la Directrice,
Mesdames, Messieurs,
Les problématiques du développement durable sont aujourd'hui prises en compte au niveau de l'ensemble des gouvernements de la planète, dix ans après Rio.
Il nous reste maintenant, ce qui n'est pas une mince tâche, à associer à cette dynamique tous les acteurs de la Société.
Si ceux-ci s'approprient progressivement le concept de développement durable, alors celui-ci fera définitivement partie des valeurs de nos concitoyens.
Le gouvernement français a une démarche volontaire en la matière. Notre stratégie nationale de développement durable sera arrêtée dans les prochains mois. Un séminaire gouvernemental viendra cet automne marquer la mobilisation du gouvernement et fixer le cadre de notre action.
La stratégie nationale du développement durable devra être déployée de façon transversale dans toutes les politiques publiques et au sein de chaque Ministère. L'Etat montrera ainsi l'exemple.
Le secrétariat d'Etat au développement durable sera sa cheville ouvrière.
Le Président de la République a donné une impulsion forte sur le thème de la recherche à Johannesbourg.
Il a appelé à mobiliser les " instituts et organes publics et privés de recherche ", ceux-ci devant contribuer à l'affirmation d'une pensée française dans un débat d'idées qui est mondial.
Il s'est également engagé à proposer à ses partenaires du G8 en juin 2003 à Evian une " initiative pour stimuler la recherche scientifique et technologique au service du développement durable ".
Les ministères concernés par les questions de recherche en matière de développement durable vont donc travailler ensemble pour répondre aux objectifs présidentiels.
L'IDDRI, par son double positionnement sur la recherche scientifique et les relations internationales, doit naturellement trouver sa place à côté du dispositif interministériel mis en place, avec la même obligation de résultats dès le printemps 2003.
Pour être pragmatique, je crois que nous devons définir avec L'IDDRI et les autres ministères, partenaires et financeurs, des objectifs précis pour la fin de cette année et l'année prochaine à la lumière de ces nouvelles échéances.
Je compte beaucoup sur l'IDDRI non seulement pour assurer une veille ciblée des connaissances scientifiques mais surtout pour être une force de propositions pour les décideurs, les travaux menés devant avoir des applications directes et visibles pour nos concitoyens.
Je souhaite dans ces conditions que l'IDDRI accède ainsi à une reconnaissance nationale et internationale.
Je vous remercie
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 26 septembre 2002)