Texte intégral
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Je remercie tout d'abord les Professeurs Thomas Tursz et Gilbert Lenoir pour leur invitation et la qualité de leur accueil à l'occasion de cette inauguration.
Grâce à la visite qui s'achève, je mesure mieux ce que représente un tel équipement, dédié à la biologie à haut débit - tant sur le plan des investissements et des locaux nécessaires, que sur le plan de l'organisation, en particulier dans le domaine de l'assurance qualité.
Comme vous le savez, la génomique est au coeur des priorités du Ministère chargé de la recherche.
L'action ambitieuse conduite dans le cadre du Programme génomique a contribué, ces dernières années, à la mise en place de la Plate-forme inaugurée aujourd'hui.
Cette action est maintenant relayée par le Consortium national de recherche en génomique, qui permet, et c'est une avancée décisive, d'associer au pilotage de la génomique en France le Ministère chargé de la recherche et les quatre grands organismes publics impliqués dans la recherche en sciences du vivant, l'Inserm, le CNRS, l'Inra et le CEA.
La politique nationale de génomique, mise en oeuvre par le Consortium national de recherche en génomique sur un plan générique, doit aussi se décliner en actions locales orientées sur un objectif biologique ou médical bien ciblé. Le choix de l'IGR de se doter d'une plate-forme de génomique répond à cette attente. Le but est, bien sûr, d'appliquer ce nouvel outil dans le domaine de la recherche sur le cancer, fondamentale et clinique.
Ce que je savais déjà de l'activité de l'IGR, qu'il s'agisse de prise en charge des malades, de recherche ou d'enseignement et ce que j'ai découvert aujourd'hui pendant cette trop brève visite me porte à croire que votre institut présente toutes les conditions pour relever avec succès les défis d'une recherche en génomique directement au service des patients.
Vos efforts seront déterminants pour démontrer, au niveau français, comment des outils performants tels que les puces à ADN peuvent réellement répondre, dans un environnement clinique, à des questions de diagnostic, de pronostic et de suivi thérapeutique. Le cadre rigoureux de votre démarche qualité me rend optimiste quant à votre capacité à traduire rapidement des progrès techniques, tout juste issus des laboratoires, en outils de routine au service des malades.
Parallèlement à ce service rendu aux patients, votre ambition d'inclure la génomique dans une boucle d'innovation, allant du malade au malade, me semble particulièrement intéressante.
La France connaît, en effet, un retard, par rapport au Royaume-Uni ou à l'Allemagne, dans le secteur des biotechnologies.
Notre capacité à tirer profit des outils de la génomique, dans une logique d'innovation thérapeutique au plus près des malades, sera l'un des facteurs décisifs permettant d'inverser cette tendance. Le gouvernement vient de lancer un plan de mobilisation en faveur de l'innovation. Ce plan, préparé en étroite collaboration avec Nicole Fontaine, a été présenté en conseil des ministres la semaine dernière. Certaines des mesures prévues dans ce plan vous toucheront plus particulièrement.
Le retour rapide des résultats la recherche vers les patients et vers le monde économique, sous forme d'innovation diagnostique et thérapeutique, est au coeur de la réflexion sur le plan de lutte contre le cancer, souhaité par le Président de la République. Fruit des travaux de la commission que M. Mattéi et moi-même avons nommée, ce plan sera dévoilé dans quelques semaines.
Il me paraît évident que l'IGR, par son implication dans la recherche en génomique du cancer et par sa contribution à la structuration d'une cancéropole en Ile-de-France, en association avec l'Institut Curie et l'Hôpital Saint-Louis, devra jouer dans ce plan un rôle moteur.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.recherche.gouv.fr, le 17 décembre 2002)
Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Je remercie tout d'abord les Professeurs Thomas Tursz et Gilbert Lenoir pour leur invitation et la qualité de leur accueil à l'occasion de cette inauguration.
Grâce à la visite qui s'achève, je mesure mieux ce que représente un tel équipement, dédié à la biologie à haut débit - tant sur le plan des investissements et des locaux nécessaires, que sur le plan de l'organisation, en particulier dans le domaine de l'assurance qualité.
Comme vous le savez, la génomique est au coeur des priorités du Ministère chargé de la recherche.
L'action ambitieuse conduite dans le cadre du Programme génomique a contribué, ces dernières années, à la mise en place de la Plate-forme inaugurée aujourd'hui.
Cette action est maintenant relayée par le Consortium national de recherche en génomique, qui permet, et c'est une avancée décisive, d'associer au pilotage de la génomique en France le Ministère chargé de la recherche et les quatre grands organismes publics impliqués dans la recherche en sciences du vivant, l'Inserm, le CNRS, l'Inra et le CEA.
La politique nationale de génomique, mise en oeuvre par le Consortium national de recherche en génomique sur un plan générique, doit aussi se décliner en actions locales orientées sur un objectif biologique ou médical bien ciblé. Le choix de l'IGR de se doter d'une plate-forme de génomique répond à cette attente. Le but est, bien sûr, d'appliquer ce nouvel outil dans le domaine de la recherche sur le cancer, fondamentale et clinique.
Ce que je savais déjà de l'activité de l'IGR, qu'il s'agisse de prise en charge des malades, de recherche ou d'enseignement et ce que j'ai découvert aujourd'hui pendant cette trop brève visite me porte à croire que votre institut présente toutes les conditions pour relever avec succès les défis d'une recherche en génomique directement au service des patients.
Vos efforts seront déterminants pour démontrer, au niveau français, comment des outils performants tels que les puces à ADN peuvent réellement répondre, dans un environnement clinique, à des questions de diagnostic, de pronostic et de suivi thérapeutique. Le cadre rigoureux de votre démarche qualité me rend optimiste quant à votre capacité à traduire rapidement des progrès techniques, tout juste issus des laboratoires, en outils de routine au service des malades.
Parallèlement à ce service rendu aux patients, votre ambition d'inclure la génomique dans une boucle d'innovation, allant du malade au malade, me semble particulièrement intéressante.
La France connaît, en effet, un retard, par rapport au Royaume-Uni ou à l'Allemagne, dans le secteur des biotechnologies.
Notre capacité à tirer profit des outils de la génomique, dans une logique d'innovation thérapeutique au plus près des malades, sera l'un des facteurs décisifs permettant d'inverser cette tendance. Le gouvernement vient de lancer un plan de mobilisation en faveur de l'innovation. Ce plan, préparé en étroite collaboration avec Nicole Fontaine, a été présenté en conseil des ministres la semaine dernière. Certaines des mesures prévues dans ce plan vous toucheront plus particulièrement.
Le retour rapide des résultats la recherche vers les patients et vers le monde économique, sous forme d'innovation diagnostique et thérapeutique, est au coeur de la réflexion sur le plan de lutte contre le cancer, souhaité par le Président de la République. Fruit des travaux de la commission que M. Mattéi et moi-même avons nommée, ce plan sera dévoilé dans quelques semaines.
Il me paraît évident que l'IGR, par son implication dans la recherche en génomique du cancer et par sa contribution à la structuration d'une cancéropole en Ile-de-France, en association avec l'Institut Curie et l'Hôpital Saint-Louis, devra jouer dans ce plan un rôle moteur.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.recherche.gouv.fr, le 17 décembre 2002)