Texte intégral
Après la consultation, demandée par la CGT, des personnels d'EDF-GDF sur l'avenir de leurs retraites, le Ministre de l'économie affirme l'intention du gouvernement de passer outre en procédant à la transcription, par loi, du relevé de discussions contesté et à poursuivre dans la voie d'une ouverture du capital d'EDF.
Ces options, si elles devaient être confirmées, signifieraient que le gouvernement n'admet la concertation ou la négociation que dès lors qu'elles aboutissent à sa propre vision.
Singulière manière de concevoir le dialogue social.
Le nombre d'organisations syndicales signataires d'un texte l'emporterait sur l'opinion majoritaire des salariés qui se sont exprimés à 75 % lors de la consultation.
Singulière manière de concevoir la démocratie.
S'il persiste dans cette voie, le gouvernement se heurtera inévitablement aux salariés qui attendent que leur opinion et leur revendications soient prises en compte sur les questions qui les concernent directement.
Les salariés sont inquiets. Ils n'ont pas confiance dans les projets du gouvernement qui ne cache guère sa volonté d'allonger la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein. Ils rejettent en majorité les déclarations faites par le MEDEF, qui vont dans le même sens.
Pour promouvoir une réforme de progrès social, la CGT s'est efforcée de favoriser la construction d'une approche syndicale partagée sur l'avenir des retraites. La déclaration des 7 organisations syndicales, du 7 janvier 2003, représente un événement sans précédent, tant par son contenu que par sa démarche.
C'est par la mobilisation de tous les salariés et retraités, dont ceux des industries électriques et gazières, autour de ces objectifs revendicatifs de haut niveau, que le gouvernement et le MEDEF seront amenés à ouvrir de véritables négociations.
La CGT appelle à faire des prochains jours une période d'intense mobilisation pour la participation de centaines de milliers de personnes dans les manifestations unitaires organisées le 1er février prochain.
S'agissant des retraites, il faudra compter avec les salariés et leurs syndicats.
Montreuil, le 13 janvier 2003
(Source http://www.cgt.fr, le 15 janvier 2003)
Ces options, si elles devaient être confirmées, signifieraient que le gouvernement n'admet la concertation ou la négociation que dès lors qu'elles aboutissent à sa propre vision.
Singulière manière de concevoir le dialogue social.
Le nombre d'organisations syndicales signataires d'un texte l'emporterait sur l'opinion majoritaire des salariés qui se sont exprimés à 75 % lors de la consultation.
Singulière manière de concevoir la démocratie.
S'il persiste dans cette voie, le gouvernement se heurtera inévitablement aux salariés qui attendent que leur opinion et leur revendications soient prises en compte sur les questions qui les concernent directement.
Les salariés sont inquiets. Ils n'ont pas confiance dans les projets du gouvernement qui ne cache guère sa volonté d'allonger la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein. Ils rejettent en majorité les déclarations faites par le MEDEF, qui vont dans le même sens.
Pour promouvoir une réforme de progrès social, la CGT s'est efforcée de favoriser la construction d'une approche syndicale partagée sur l'avenir des retraites. La déclaration des 7 organisations syndicales, du 7 janvier 2003, représente un événement sans précédent, tant par son contenu que par sa démarche.
C'est par la mobilisation de tous les salariés et retraités, dont ceux des industries électriques et gazières, autour de ces objectifs revendicatifs de haut niveau, que le gouvernement et le MEDEF seront amenés à ouvrir de véritables négociations.
La CGT appelle à faire des prochains jours une période d'intense mobilisation pour la participation de centaines de milliers de personnes dans les manifestations unitaires organisées le 1er février prochain.
S'agissant des retraites, il faudra compter avec les salariés et leurs syndicats.
Montreuil, le 13 janvier 2003
(Source http://www.cgt.fr, le 15 janvier 2003)