Texte intégral
Je voudrais que chacun se souvienne de cette journée de la sécurité civile en trois mots : connaissance, reconnaissance et prise de conscience.
Mieux faire connaître est bien le premier objectif de cette journée. derrière les mots impersonnels "sécurité civile ", il existe une réalité quotidienne qui intéresse chacun d'entre nous. qui sont les sapeurs-pompiers, les policiers, les gendarmes, les agents des services de l'état mais aussi les associations qui interviennent chaque jour au profit de nos concitoyens et qui sont là lors des grandes crises nationales ?
Cette journée doit justement être l'occasion de découvrir les visages des hommes et des femmes qui dans l'anonymat mobilisent toute leur énergie au service des autres.
C'est une occasion conviviale pour nos concitoyens de venir vous rencontrer, de vous connaître et surtout de vous témoigner de la sympathie et de l'estime.
La reconnaissance s'impose, en effet, à tous les français. Lors d'une catastrophe, qui ne se souvient du visage de celui ou de celle qui l'a sauvé, l'a rassuré, l'a nourri et parfois même accompagné dans la douleur ? Je sais que tous garderont une reconnaissance profonde pour cette personne dont ils ne connaissent pas toujours le nom.
La reconnaissance de votre efficacité, c'est notre deuxième objectif. Personne ne peut la contester. Trop d'événements récents nous rappellent que sans la sécurité civile, les catastrophes deviendraient des drames plus profonds encore.
Mais, je souhaite que chaque français reconnaisse la grandeur des valeurs qui vous animent et les partagent : solidarité, dévouement, engagement. Bien souvent, on ignore que derrière l'anonymat de la sécurité civile se cachent des bénévoles qui ont choisi de consacrer leur temps libre aux autres.
La journée de la sécurité civile doit, en effet, aboutir à une prise de conscience collective. C'est là notre troisième objectif.
Cette journée du 5 octobre 2002 est l'occasion d'une réflexion sur les menaces quotidiennes. La campagne nationale de prévention des risques domestiques nous rappelle que l'accident survient toujours par manque de vigilance.
Ces menaces quotidiennes sont aussi celles de l'insécurité routière. Chaque année, plus de 34000 familles franchises vivent un drame, perdent un proche ou voient s'effondrer leurs projets d'avenir. La fatalité est une bien piètre excuse pour masquer l'inconscience criminelle de trop de conducteurs. C'est inacceptable.
Enfin, je forme le vu que chacun se souvienne chaque jour qu'il peut vivre dans le confort et la certitude qu'il sera secouru en cas de crise car il existe des hommes et des femmes qui sacrifient leur temps libre pour eux.
Mesdames et messieurs, vous nous prouvez que l'engagement et le dévouement ont encore une réalité, qu'ils constituent un idéal de vie et une valeur d'avenir. J'invite chaque français et surtout les jeunes à se poser cette question : Pourquoi ne pas m'engager et partager la fierté d'accomplir une mission noble ?
(source http://www.interieur.gouv.fr, le 3 octobre 2002)
Mieux faire connaître est bien le premier objectif de cette journée. derrière les mots impersonnels "sécurité civile ", il existe une réalité quotidienne qui intéresse chacun d'entre nous. qui sont les sapeurs-pompiers, les policiers, les gendarmes, les agents des services de l'état mais aussi les associations qui interviennent chaque jour au profit de nos concitoyens et qui sont là lors des grandes crises nationales ?
Cette journée doit justement être l'occasion de découvrir les visages des hommes et des femmes qui dans l'anonymat mobilisent toute leur énergie au service des autres.
C'est une occasion conviviale pour nos concitoyens de venir vous rencontrer, de vous connaître et surtout de vous témoigner de la sympathie et de l'estime.
La reconnaissance s'impose, en effet, à tous les français. Lors d'une catastrophe, qui ne se souvient du visage de celui ou de celle qui l'a sauvé, l'a rassuré, l'a nourri et parfois même accompagné dans la douleur ? Je sais que tous garderont une reconnaissance profonde pour cette personne dont ils ne connaissent pas toujours le nom.
La reconnaissance de votre efficacité, c'est notre deuxième objectif. Personne ne peut la contester. Trop d'événements récents nous rappellent que sans la sécurité civile, les catastrophes deviendraient des drames plus profonds encore.
Mais, je souhaite que chaque français reconnaisse la grandeur des valeurs qui vous animent et les partagent : solidarité, dévouement, engagement. Bien souvent, on ignore que derrière l'anonymat de la sécurité civile se cachent des bénévoles qui ont choisi de consacrer leur temps libre aux autres.
La journée de la sécurité civile doit, en effet, aboutir à une prise de conscience collective. C'est là notre troisième objectif.
Cette journée du 5 octobre 2002 est l'occasion d'une réflexion sur les menaces quotidiennes. La campagne nationale de prévention des risques domestiques nous rappelle que l'accident survient toujours par manque de vigilance.
Ces menaces quotidiennes sont aussi celles de l'insécurité routière. Chaque année, plus de 34000 familles franchises vivent un drame, perdent un proche ou voient s'effondrer leurs projets d'avenir. La fatalité est une bien piètre excuse pour masquer l'inconscience criminelle de trop de conducteurs. C'est inacceptable.
Enfin, je forme le vu que chacun se souvienne chaque jour qu'il peut vivre dans le confort et la certitude qu'il sera secouru en cas de crise car il existe des hommes et des femmes qui sacrifient leur temps libre pour eux.
Mesdames et messieurs, vous nous prouvez que l'engagement et le dévouement ont encore une réalité, qu'ils constituent un idéal de vie et une valeur d'avenir. J'invite chaque français et surtout les jeunes à se poser cette question : Pourquoi ne pas m'engager et partager la fierté d'accomplir une mission noble ?
(source http://www.interieur.gouv.fr, le 3 octobre 2002)