Texte intégral
Madame le Ministre,
Monsieur le Président,
Mes chers Collègues,
Depuis le mois de Juin 2002, les chasseurs attendent.
Aujourd'hui le temps est à l'impatience
Oui les chasseurs attendent avec impatience :
- que le gouvernement tienne ses promesses électorales à leur égard.
- qu'on en finisse avec ces cinq longues années de harcèlement réglementaire.
Le monde de la chasse est en droit d'attendre de la nouvelle majorité :
. un changement radical de méthode
. et des résultats concrets.
- que les déclarations du Premier ministre qui a proclamé solennellement son attachement à la nécessité de légitimer la chasse française soient suivies d'effet.
Le temps n'est plus à la parole
Les déclarations énamourées de la nouvelle majorité sur la chasse et les chasseurs frôlent aujourd'hui le ridicule car les 1,4 million passionnés qui pratiquent cette activité veulent aujourd'hui des actes.
Or, depuis bientôt neuf mois,
. le quotidien des chasseurs n'a presque pas changé, sauf pour les chasseurs de gibier d'eau qui connaissent une réduction drastique de leurs périodes de chasse dans l'indifférence la plus totale.
. la loi sur les Affaires rurales qui doit contenir un volet chasse a été reportée de novembre 2002 à juin 2003, repoussant ainsi le toilettage de la " loi Voynet " qui a tant irrité le monde de la chasse.
Le temps n'est pas à la brimade
La brimade, cela voudrait dire que la prochaine initiative législative aurait pour objet de confirmer l'obligation d'un jour de non chasse à l'identique de ce que demandait François Patriat.
Pourtant, chacun sait que lorsque le jour de non-chasse n'était pas obligatoire, les trois quarts des fédérations avaient instauré 2 voire 3 jours par semaine où la chasse était totalement ou partiellement interdite par arrêté préfectoral.
Pourquoi veut-on encore légiférer sur un sujet où les chasseurs ont prouvé leur responsabilité et leur bon sens ?
Au-delà des promesses, où sont les actes ?
Où en est ce projet d'observatoire de la faune sauvage qui semblait être une priorité du Président de la République et du Premier ministre ?
On attend l'arrêté de désignation des membres. Tout le monde l'attend depuis sept mois. Aucune étude, aucune validation d'études n'est engagée à ce jour alors que l'ouverture de la chasse est dans six mois.
Oui, le temps est à l'action, et non pas au débat. Ce matin, nous aurions pu, au lieu de débattre pour rien et sur rien,
. voter la suppression pure et simple du mercredi sans chasse
. et peut-être même voter aussi plusieurs des mesures de simplification très attendues par la grande majorité des chasseurs de notre pays.
Il est temps que la France recouvre sa liberté pour imposer les réformes nécessaires à la sérénité du monde de la chasse.
C'est la raison pour laquelle je demande au Gouvernement de prendre le plus rapidement possible les mesures suivantes :
- supprimer le jour de non-chasse,
- respecter les spécificités locales traditionnelles,
- modifier les directives européennes " Oiseaux " et " Habitats "
- garantir la liberté de la chasse dans les zones " Natura 2000 "
- rétablir les libertés associatives pour les chasseurs
- en un mot, rendre aux chasseurs leur liberté !
(Source http://www.mpf-villiers.org, le 28 février 2003)
Monsieur le Président,
Mes chers Collègues,
Depuis le mois de Juin 2002, les chasseurs attendent.
Aujourd'hui le temps est à l'impatience
Oui les chasseurs attendent avec impatience :
- que le gouvernement tienne ses promesses électorales à leur égard.
- qu'on en finisse avec ces cinq longues années de harcèlement réglementaire.
Le monde de la chasse est en droit d'attendre de la nouvelle majorité :
. un changement radical de méthode
. et des résultats concrets.
- que les déclarations du Premier ministre qui a proclamé solennellement son attachement à la nécessité de légitimer la chasse française soient suivies d'effet.
Le temps n'est plus à la parole
Les déclarations énamourées de la nouvelle majorité sur la chasse et les chasseurs frôlent aujourd'hui le ridicule car les 1,4 million passionnés qui pratiquent cette activité veulent aujourd'hui des actes.
Or, depuis bientôt neuf mois,
. le quotidien des chasseurs n'a presque pas changé, sauf pour les chasseurs de gibier d'eau qui connaissent une réduction drastique de leurs périodes de chasse dans l'indifférence la plus totale.
. la loi sur les Affaires rurales qui doit contenir un volet chasse a été reportée de novembre 2002 à juin 2003, repoussant ainsi le toilettage de la " loi Voynet " qui a tant irrité le monde de la chasse.
Le temps n'est pas à la brimade
La brimade, cela voudrait dire que la prochaine initiative législative aurait pour objet de confirmer l'obligation d'un jour de non chasse à l'identique de ce que demandait François Patriat.
Pourtant, chacun sait que lorsque le jour de non-chasse n'était pas obligatoire, les trois quarts des fédérations avaient instauré 2 voire 3 jours par semaine où la chasse était totalement ou partiellement interdite par arrêté préfectoral.
Pourquoi veut-on encore légiférer sur un sujet où les chasseurs ont prouvé leur responsabilité et leur bon sens ?
Au-delà des promesses, où sont les actes ?
Où en est ce projet d'observatoire de la faune sauvage qui semblait être une priorité du Président de la République et du Premier ministre ?
On attend l'arrêté de désignation des membres. Tout le monde l'attend depuis sept mois. Aucune étude, aucune validation d'études n'est engagée à ce jour alors que l'ouverture de la chasse est dans six mois.
Oui, le temps est à l'action, et non pas au débat. Ce matin, nous aurions pu, au lieu de débattre pour rien et sur rien,
. voter la suppression pure et simple du mercredi sans chasse
. et peut-être même voter aussi plusieurs des mesures de simplification très attendues par la grande majorité des chasseurs de notre pays.
Il est temps que la France recouvre sa liberté pour imposer les réformes nécessaires à la sérénité du monde de la chasse.
C'est la raison pour laquelle je demande au Gouvernement de prendre le plus rapidement possible les mesures suivantes :
- supprimer le jour de non-chasse,
- respecter les spécificités locales traditionnelles,
- modifier les directives européennes " Oiseaux " et " Habitats "
- garantir la liberté de la chasse dans les zones " Natura 2000 "
- rétablir les libertés associatives pour les chasseurs
- en un mot, rendre aux chasseurs leur liberté !
(Source http://www.mpf-villiers.org, le 28 février 2003)