Texte intégral
Entrepreneurs de France,
Aujourd'hui, lundi 4 octobre, plus de 25 000 entrepreneurs ont volontairement choisi, avec tous les sacrifices que cela suppose, d'être absents de leur bureau, de leur atelier, de leur laboratoire, de leur commerce, de leur exploitation agricole. Nous sommes ici, vous êtes ici, parce que nous vivons un moment d'une solennelle gravité.
Merci à tous nos amis ici présents de l'UNAPL (présidé par E. Salustro), merci à l'association des femmes chefs d'entreprise (présidée par Mme Joly), merci à Croissance Plus (présidé par Bruno VanRyb), merci à l'association ETHIC (présidé par Sophie de Menthon), merci au SNPMI (présidé par M. Courtin), merci à l'AFEP (présidé par Didier Pineau-Valencienne), merci à la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (présidé par M. Bourgoin). Merci tout particulièrement à nos amis de la FNSEA, représentés par leur vice-Président et leur directeur général, et dont le Président, Luc Guyau, absent de France, a souhaité être parmi nous par l'image.
Merci, Luc Guyau. Merci à tous les agriculteurs présents aujourd'hui.
" Aujourd'hui, les entrepreneurs de France ont choisi,
à la veille d'un débat parlementaire majeur,
de dire leur colère. "
Aujourd'hui, les entrepreneurs de France ont choisi, à la veille d'un débat parlementaire majeur, de dire leur colère. Leur colère face à un projet de loi qui va affaiblir durablement notre pays.
Leur colère de voir remis en cause le dialogue social
. Leur colère de constater jour après jour que leurs propositions pour l'emploi sont méprisées.
Leur colère de voir l'esprit d'entreprendre en France remis en cause par la multiplication de mesures archaïques. Leur colère de voir que discours après discours, le seul ciment de la pensée politique semble être d'ajouter impôt sur impôt, vexation sur vexation, menaces sur menaces.
Il y a quelques semaines, 200 000 d'entre nous, c'est-à-dire deux fois plus que prévu, ont adressé un message solennel à Madame Aubry. Souvenez-vous de la conclusion de cette lettre :
Il n'y a pas de démocratie là où les entrepreneurs ne sont pas écoutés.
Il n'y a pas de croissance et d'emplois là où les entrepreneurs sont empêchés d'entreprendre.
Il n'y a pas de cohésion sociale là où l'avenir des salariés et de leurs entreprises est menacé.
Ecoutez les entrepreneurs !
Respectez l'entreprise !
Depuis, rien.
Aucun signe, sinon la menace.
Aucun écho, sinon, celui du mépris.
Aucun changement, sinon un lent glissement vers des dispositions toujours plus contraignantes, toujours plus inacceptables, toujours plus inapplicables.
" Nous sommes aujourd'hui plus de 25 000 entrepreneurs,
rassemblés pour défendre la liberté d'entreprendre en France. "
Nous sommes aujourd'hui plus de 25 000 entrepreneurs, de toutes les professions, de l'industrie, de l'artisanat, des services, des professions libérales, du monde de l'agriculture, du monde du commerce, rassemblés pour défendre la liberté d'entreprendre en France.
Nous sommes aujourd'hui plus de 25 000 entrepreneurs de toutes les régions. De l'Est, de l'Ouest, du Nord, du Sud, du Centre et de la Région Parisienne.
Nous sommes là pour rappeler à ceux qui ne veulent rien entendre nos idées, nos convictions, nos propositions, nos solutions. Pour rappeler que l'avenir de notre pays, c'est nous qui le bâtissons tous les jours.
" L'avenir de notre pays, c'est nous qui le bâtissons tous les jours. "
Entrepreneurs de France, nous vivons aujourd'hui une journée importante de l'histoire économique et sociale de notre pays. Celle où pour la deuxième fois en moins de vingt ans, nous disons publiquement
NON au dogmatisme
NON à la confiscation du dialogue social par l'Etat
NON à l'économie administrée. Mais où nous disons OUI à la croissance,
OUI à l'emploi,
OUI au dynamisme,
OUI à l'innovation.
" NON au dogmatisme,
NON à la confiscation du dialogue social par l'Etat.
NON à l'économie administrée.
Mais OUI à la croissance, OUI à l'emploi,
OUI au dynamisme, OUI à l'innovation. "
En écoutant Bruno Vanryb, ardent et infatigable défenseur des entreprises de croissance, et de l'emploi de demain, je me disais que décidément, la seule sortie possible pour un pays, comme pour une entreprise, c'est par le haut :
PLUS de croissance,
PLUS de nouvelles entreprises,
PLUS de technologies, et non pas
MOINS de travail,
MOINS d'augmentations salariales,
MOINS de liberté.
Savez-vous à ce propos quelle a été l'évolution des créations d'entreprises en France depuis 10 ans ? - 20 % La France compte aujourd'hui proportionnellement deux fois moins de créateurs d'entreprises que l'Italie et cinq fois moins que les Etats-Unis.
" La France compte aujourd'hui proportionnellement
deux fois moins de créateurs d'entreprises que l'Italie
et cinq fois moins que les Etats-Unis. "
Alain Sionneau, Président de la Fédération Française du Bâtiment, entouré, de plusieurs milliers d'artisans et d'entrepreneurs de sa profession, nous a parlé des 2 000 pages du code du travail. Mais savez-vous :
que nous comptons plus de cent types d'impôts et de taxes, contre 40 en Allemagne et 27 au Royaume-Uni ?
que le code des impôts compte plus de 6 000 articles ?
que huit nouveaux impôts vont être créés pour financer les 35 heures ?
que le J.O. comporte chaque année plus de 19 800 pages ?
que pas moins de 35 projets de loi ont été annoncés par le Premier Ministre la semaine dernière ?
Pourtant, jamais un coup de tampon n'a éliminé le chômage !
En écoutant, madame Cabasse, qui dirige une entreprise de 150 salariés connue dans le monde entier pour la qualité de ses produits (la presse disait récemment que le son Cabasse franchissait les frontières et qui préside par ailleurs le MEDEF Finistère, je pensais à cette merveilleuse phrase du manifeste " Blair-Schroeder ", bien entendu décrié en France : " une société moderne se doit de célébrer l'entrepreneur comme elle le fait pour les footballeurs ou les artistes ".
" Une société moderne se doit de célébrer l'entrepreneur
comme elle le fait pour les footballeurs ou les artistes. "
Madame Cabasse nous a montré avec sincérité que nous étions tous sur le même bateau. Mais certains n'ont visiblement pas encore tout compris :
Connaissez vous la répartition des grèves entre la France qui bosse et la France qui bulle ?
Le secteur public représente 25% des effectifs et plus de 66 % des journées de grève.
Connaissez-vous le nombre de députés issus du public et celui des députés issus de l'entreprise ?
295 députés viennent du public, 60 députés viennent de l'entreprise.
Heureusement, les entreprises, elles, se sentent comptables de l'avenir :
Savez-vous combien de contrats d'apprentissage les entreprises ont signé depuis cinq ans, en faveur de jeunes de moins de 26 ans ?
1 800 000, et les entrepreneurs en sont très fiers.
Eduardo MALONE, Président argentin d'une grande entreprise française, Chargeurs. travaille dans un secteur particulièrement touché par la concurrence mondiale, le textile. Il est donc concerné au premier chef par la question des coûts, des charges fixes, des écarts internationaux de productivité. Lui, qui observe notre pays de près, nous a dit comment il voyait notre situation aujourd'hui. Merci pour ce témoignage terrible sur nos formidables atouts, et notre fantastique capacité à les gâcher. Il est temps que nos dirigeants s'aperçoivent que la compétitivité est désormais globale, qu'il ne sert à rien d'avoir des entreprises hyper-performantes, si dans le même temps notre Etat est hyper-sclérosé et hyper coûteux.
" Il ne sert à rien d'avoir des entreprises hyper-performantes,
si dans le même temps notre Etat est hyper-sclérosé et hyper coûteux. "
La réforme de l'Etat, dans toutes ses composantes, juridique, fiscale, social doit être désormais la priorité française ; Savez-vous que le seul droit des sociétés compte 140 infractions pénales ?
Savez-vous que le total des prélèvements obligatoires dépasse de 640 Mds le total des salaires versés à nos concitoyens ?
total des rémunérations versées aux salariés en 1998 : 3 208 Mds ;
total des P.O en 1998 : 3 848 Mds.
Savez-vous qu'en France, il y a davantage de fonctionnaires que d'actionnaires !
" En France, il y a davantage de fonctionnaires que d'actionnaires ! "
Chers amis entrepreneurs, ces grands témoins représentant toutes les tailles d'entreprises, toutes les régions, tous les types de problèmes que rencontre chaque jour un entrepreneur, vous ont, en réalité, exprimé une seule et même préoccupation : celle de pouvoir se consacrer sans contrainte à leur métier de producteur de richesses.
Tous ces témoignages sont accablants pour le projet Aubry, véritable concentré de technocratie et de méconnaissance de l'entreprise.
Tous ces témoignages sont accablants pour les politiques menées ces dernières années en France.
Toujours plus de prélèvements et de paperasse.
Toujours moins d'incitation à l'effort, au risque, à l'innovation.
Toujours plus de textes, de dérogations, de système d'aides.
Toujours pas de réformes du secteur public et des régimes sociaux.
Seule la société civile peut faire évoluer cette situation. Ne nous y trompons pas, si nous ne continuons pas inlassablement à proposer des réformes, si nous ne mouillons pas tous notre chemise, rien ne se fera, et la France ne sera plus une terre où il fait bon entreprendre.
" Si nous ne continuons pas inlassablement à proposer des réformes,
si nous ne mouillons pas tous notre chemise,
rien ne se fera, et la France ne sera plus une terre où il fait bon entreprendre. "
Avec Lucien Rebuffel, qui se bat depuis vingt ans pour les entreprises à la CGPME et qui nous a une fois de plus montré toute sa détermination et nous a appelé à passer à passer à l'action et avec Ernest Antoine Seillière, qui a crée le MEDEF et qui depuis deux ans a porté haut et fort la voix des entrepreneurs et partout défendu la liberté d'entreprendre, partout montré la réalité des entreprises de terrain j'invite tous les intervenants et les présidents des mouvements qui se sont associés à notre rassemblement, à monter sur scène
. Il nous reste en effet une dernière tâche à accomplir : porter les plus de 200.000 lettres qui sont sur cette tribune à sa destinataire, madame Aubry. Tous ces sacs, représentatifs de vos soucis, de vos angoisses, de votre révolte, vont rejoindre le ministère dit de l'emploi, en espérant que leur lecture permettra à ceux qui nous gouvernent de se souvenir qu'on ne construit pas un pays moderne contre ses entreprises. Le combat pour l'entreprise ne fait que commencer.
" On ne construit pas un pays moderne contre ses entreprises. "
Retournez dans vos entreprises avec fierté, avec détermination, avec courage. L'avenir c'est vous.
(source http://www.medef.fr, le 9 février 2001)
Aujourd'hui, lundi 4 octobre, plus de 25 000 entrepreneurs ont volontairement choisi, avec tous les sacrifices que cela suppose, d'être absents de leur bureau, de leur atelier, de leur laboratoire, de leur commerce, de leur exploitation agricole. Nous sommes ici, vous êtes ici, parce que nous vivons un moment d'une solennelle gravité.
Merci à tous nos amis ici présents de l'UNAPL (présidé par E. Salustro), merci à l'association des femmes chefs d'entreprise (présidée par Mme Joly), merci à Croissance Plus (présidé par Bruno VanRyb), merci à l'association ETHIC (présidé par Sophie de Menthon), merci au SNPMI (présidé par M. Courtin), merci à l'AFEP (présidé par Didier Pineau-Valencienne), merci à la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (présidé par M. Bourgoin). Merci tout particulièrement à nos amis de la FNSEA, représentés par leur vice-Président et leur directeur général, et dont le Président, Luc Guyau, absent de France, a souhaité être parmi nous par l'image.
Merci, Luc Guyau. Merci à tous les agriculteurs présents aujourd'hui.
" Aujourd'hui, les entrepreneurs de France ont choisi,
à la veille d'un débat parlementaire majeur,
de dire leur colère. "
Aujourd'hui, les entrepreneurs de France ont choisi, à la veille d'un débat parlementaire majeur, de dire leur colère. Leur colère face à un projet de loi qui va affaiblir durablement notre pays.
Leur colère de voir remis en cause le dialogue social
. Leur colère de constater jour après jour que leurs propositions pour l'emploi sont méprisées.
Leur colère de voir l'esprit d'entreprendre en France remis en cause par la multiplication de mesures archaïques. Leur colère de voir que discours après discours, le seul ciment de la pensée politique semble être d'ajouter impôt sur impôt, vexation sur vexation, menaces sur menaces.
Il y a quelques semaines, 200 000 d'entre nous, c'est-à-dire deux fois plus que prévu, ont adressé un message solennel à Madame Aubry. Souvenez-vous de la conclusion de cette lettre :
Il n'y a pas de démocratie là où les entrepreneurs ne sont pas écoutés.
Il n'y a pas de croissance et d'emplois là où les entrepreneurs sont empêchés d'entreprendre.
Il n'y a pas de cohésion sociale là où l'avenir des salariés et de leurs entreprises est menacé.
Ecoutez les entrepreneurs !
Respectez l'entreprise !
Depuis, rien.
Aucun signe, sinon la menace.
Aucun écho, sinon, celui du mépris.
Aucun changement, sinon un lent glissement vers des dispositions toujours plus contraignantes, toujours plus inacceptables, toujours plus inapplicables.
" Nous sommes aujourd'hui plus de 25 000 entrepreneurs,
rassemblés pour défendre la liberté d'entreprendre en France. "
Nous sommes aujourd'hui plus de 25 000 entrepreneurs, de toutes les professions, de l'industrie, de l'artisanat, des services, des professions libérales, du monde de l'agriculture, du monde du commerce, rassemblés pour défendre la liberté d'entreprendre en France.
Nous sommes aujourd'hui plus de 25 000 entrepreneurs de toutes les régions. De l'Est, de l'Ouest, du Nord, du Sud, du Centre et de la Région Parisienne.
Nous sommes là pour rappeler à ceux qui ne veulent rien entendre nos idées, nos convictions, nos propositions, nos solutions. Pour rappeler que l'avenir de notre pays, c'est nous qui le bâtissons tous les jours.
" L'avenir de notre pays, c'est nous qui le bâtissons tous les jours. "
Entrepreneurs de France, nous vivons aujourd'hui une journée importante de l'histoire économique et sociale de notre pays. Celle où pour la deuxième fois en moins de vingt ans, nous disons publiquement
NON au dogmatisme
NON à la confiscation du dialogue social par l'Etat
NON à l'économie administrée. Mais où nous disons OUI à la croissance,
OUI à l'emploi,
OUI au dynamisme,
OUI à l'innovation.
" NON au dogmatisme,
NON à la confiscation du dialogue social par l'Etat.
NON à l'économie administrée.
Mais OUI à la croissance, OUI à l'emploi,
OUI au dynamisme, OUI à l'innovation. "
En écoutant Bruno Vanryb, ardent et infatigable défenseur des entreprises de croissance, et de l'emploi de demain, je me disais que décidément, la seule sortie possible pour un pays, comme pour une entreprise, c'est par le haut :
PLUS de croissance,
PLUS de nouvelles entreprises,
PLUS de technologies, et non pas
MOINS de travail,
MOINS d'augmentations salariales,
MOINS de liberté.
Savez-vous à ce propos quelle a été l'évolution des créations d'entreprises en France depuis 10 ans ? - 20 % La France compte aujourd'hui proportionnellement deux fois moins de créateurs d'entreprises que l'Italie et cinq fois moins que les Etats-Unis.
" La France compte aujourd'hui proportionnellement
deux fois moins de créateurs d'entreprises que l'Italie
et cinq fois moins que les Etats-Unis. "
Alain Sionneau, Président de la Fédération Française du Bâtiment, entouré, de plusieurs milliers d'artisans et d'entrepreneurs de sa profession, nous a parlé des 2 000 pages du code du travail. Mais savez-vous :
que nous comptons plus de cent types d'impôts et de taxes, contre 40 en Allemagne et 27 au Royaume-Uni ?
que le code des impôts compte plus de 6 000 articles ?
que huit nouveaux impôts vont être créés pour financer les 35 heures ?
que le J.O. comporte chaque année plus de 19 800 pages ?
que pas moins de 35 projets de loi ont été annoncés par le Premier Ministre la semaine dernière ?
Pourtant, jamais un coup de tampon n'a éliminé le chômage !
En écoutant, madame Cabasse, qui dirige une entreprise de 150 salariés connue dans le monde entier pour la qualité de ses produits (la presse disait récemment que le son Cabasse franchissait les frontières et qui préside par ailleurs le MEDEF Finistère, je pensais à cette merveilleuse phrase du manifeste " Blair-Schroeder ", bien entendu décrié en France : " une société moderne se doit de célébrer l'entrepreneur comme elle le fait pour les footballeurs ou les artistes ".
" Une société moderne se doit de célébrer l'entrepreneur
comme elle le fait pour les footballeurs ou les artistes. "
Madame Cabasse nous a montré avec sincérité que nous étions tous sur le même bateau. Mais certains n'ont visiblement pas encore tout compris :
Connaissez vous la répartition des grèves entre la France qui bosse et la France qui bulle ?
Le secteur public représente 25% des effectifs et plus de 66 % des journées de grève.
Connaissez-vous le nombre de députés issus du public et celui des députés issus de l'entreprise ?
295 députés viennent du public, 60 députés viennent de l'entreprise.
Heureusement, les entreprises, elles, se sentent comptables de l'avenir :
Savez-vous combien de contrats d'apprentissage les entreprises ont signé depuis cinq ans, en faveur de jeunes de moins de 26 ans ?
1 800 000, et les entrepreneurs en sont très fiers.
Eduardo MALONE, Président argentin d'une grande entreprise française, Chargeurs. travaille dans un secteur particulièrement touché par la concurrence mondiale, le textile. Il est donc concerné au premier chef par la question des coûts, des charges fixes, des écarts internationaux de productivité. Lui, qui observe notre pays de près, nous a dit comment il voyait notre situation aujourd'hui. Merci pour ce témoignage terrible sur nos formidables atouts, et notre fantastique capacité à les gâcher. Il est temps que nos dirigeants s'aperçoivent que la compétitivité est désormais globale, qu'il ne sert à rien d'avoir des entreprises hyper-performantes, si dans le même temps notre Etat est hyper-sclérosé et hyper coûteux.
" Il ne sert à rien d'avoir des entreprises hyper-performantes,
si dans le même temps notre Etat est hyper-sclérosé et hyper coûteux. "
La réforme de l'Etat, dans toutes ses composantes, juridique, fiscale, social doit être désormais la priorité française ; Savez-vous que le seul droit des sociétés compte 140 infractions pénales ?
Savez-vous que le total des prélèvements obligatoires dépasse de 640 Mds le total des salaires versés à nos concitoyens ?
total des rémunérations versées aux salariés en 1998 : 3 208 Mds ;
total des P.O en 1998 : 3 848 Mds.
Savez-vous qu'en France, il y a davantage de fonctionnaires que d'actionnaires !
" En France, il y a davantage de fonctionnaires que d'actionnaires ! "
Chers amis entrepreneurs, ces grands témoins représentant toutes les tailles d'entreprises, toutes les régions, tous les types de problèmes que rencontre chaque jour un entrepreneur, vous ont, en réalité, exprimé une seule et même préoccupation : celle de pouvoir se consacrer sans contrainte à leur métier de producteur de richesses.
Tous ces témoignages sont accablants pour le projet Aubry, véritable concentré de technocratie et de méconnaissance de l'entreprise.
Tous ces témoignages sont accablants pour les politiques menées ces dernières années en France.
Toujours plus de prélèvements et de paperasse.
Toujours moins d'incitation à l'effort, au risque, à l'innovation.
Toujours plus de textes, de dérogations, de système d'aides.
Toujours pas de réformes du secteur public et des régimes sociaux.
Seule la société civile peut faire évoluer cette situation. Ne nous y trompons pas, si nous ne continuons pas inlassablement à proposer des réformes, si nous ne mouillons pas tous notre chemise, rien ne se fera, et la France ne sera plus une terre où il fait bon entreprendre.
" Si nous ne continuons pas inlassablement à proposer des réformes,
si nous ne mouillons pas tous notre chemise,
rien ne se fera, et la France ne sera plus une terre où il fait bon entreprendre. "
Avec Lucien Rebuffel, qui se bat depuis vingt ans pour les entreprises à la CGPME et qui nous a une fois de plus montré toute sa détermination et nous a appelé à passer à passer à l'action et avec Ernest Antoine Seillière, qui a crée le MEDEF et qui depuis deux ans a porté haut et fort la voix des entrepreneurs et partout défendu la liberté d'entreprendre, partout montré la réalité des entreprises de terrain j'invite tous les intervenants et les présidents des mouvements qui se sont associés à notre rassemblement, à monter sur scène
. Il nous reste en effet une dernière tâche à accomplir : porter les plus de 200.000 lettres qui sont sur cette tribune à sa destinataire, madame Aubry. Tous ces sacs, représentatifs de vos soucis, de vos angoisses, de votre révolte, vont rejoindre le ministère dit de l'emploi, en espérant que leur lecture permettra à ceux qui nous gouvernent de se souvenir qu'on ne construit pas un pays moderne contre ses entreprises. Le combat pour l'entreprise ne fait que commencer.
" On ne construit pas un pays moderne contre ses entreprises. "
Retournez dans vos entreprises avec fierté, avec détermination, avec courage. L'avenir c'est vous.
(source http://www.medef.fr, le 9 février 2001)