Déclaration de M. Jean-Marie Le Pen, président du Front national, sur l'histoire de Jeanne d'Arc et de son époque, les résultats des élections régionales, les réactions de la classe politique face au Front national, et l'opposition à la disparition du franc au profit de l'euro, Paris le 1er mai 1998

Prononcé le 1er mai 1998

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Circonstance : Manifestation du Front national en l'honneur de Jeanne d'Arc et de la fête du travail, à Paris le 1er mai 1998

Texte intégral

Élus du Front National, chers amis, chers camarades,
Mesdames et messieurs de France, d'Europe et d'ailleurs, qui êtes venus participer ou simplement assister à notre grande manifestation nationale et patriotique du 1er mai, je vous remercie de tout cur au nom du Front National.
Je veux exprimer une pensée particulièrement amicale à notre DPS et une autre particulièrement affectueuse à ceux qui viennent pour quelques heures de très loin et parfois d'au-delà des mers pour communier avec nous dans le souvenir exaltant de la plus grande, la plus pure, la plus éblouissante des héroïnes nationales et des martyres chrétiennes. Jeanne, Jeanne d'Arc, notre petite sur du bout des temps.
Nous fêtons aussi le 1er mai, fête nationale du Travail, fête de ceux qui ont l'honneur et la chance de travailler mais aussi de tous ceux qui n'ont pas et qui espèrent un travail auquel nous affirmons que, chez eux, ils ont droit.
Nous dirons ensemble nos colères, nos indignations contre le mensonge, l'injustice, la trahison mais aussi notre amour de la Patrie et notre immense espérance de sa pérennité, de sa grandeur et de son indépendance.
HONNEUR À JEANNE, OUI HONNEUR À JEANNE !
Jeune fille de la terre et du ciel, missionnée dans les temps d'infortune pour sauver la France en danger de disparaître par violence et par trahison, dans un ensemble étranger et de perdre par là sa souveraineté, son indépendance, sa langue, son identité.
Mais y a t-il comparaison possible entre les grands prédateurs du 15ème siècle, Isabeau de Bavière, Bedford, Cauchon et les homoncules de l'Européisme ? Entre l'infâme Traité de Troyes et l'ignoble Traité de Maastricht ?
De quoi s'agissait-il il y a près de 600 ans ?
De livrer la France au roi d'Angleterre avec la complicité de l'Université de Paris, de l'Eglise de France et des intrigants féodaux.
De quoi s'agit-il aujourd'hui ?
De faire disparaître dans un ensemble soi-disant européen dont on ne connaît d'ailleurs pas les limites géographiques ou politiques, avec la complicité de ceux dont la mission sacrée est de défendre l'unité, l'indépendance et l'inaliénable souveraineté de la France. Comment ne pas être frappé par le parallélisme des situations qui amenèrent Jeanne d'Arc à quitter la maison paternelle de Domrémy, aujourd'hui saccagée par les délirantes initiatives du Conseil général et des Monuments Historiques qui ont voulu transformer l'humble demeure paysanne du 15ème siècle en Centre johannique... curieusement financé par des fonds... européens et les événements qui annoncent et préparent l'effacement de notre pays.
Certes apparemment, et pour l'instant du moins, il n'y a ni guerre ni famine, et ce n'est pas la soldatesque en armes qui parcourt nos routes en pillant et tuant. Mais, aussi les corps et les âmes sont moins bien trempés.
Dans les périodes de décadence et de dictature molle, ce qui est difficile ce n'est pas tant de faire son devoir, c'est de le discerner. Dans le tourbillon cybernétique, le déferlement des images et des sons, la multiplicité des influences, la corruption morale et intellectuelle des pseudo élites, le triomphe du matérialisme, l'effacement et l'adultération des dogmes religieux, l'avachissement des caractères, comment trouver son chemin autrement que par référence aux épreuves passées, aux principes supérieurs et aux traditions de notre peuple ?
Les pauvres ne manquent pas et si peu manquent, du moins chez nous, des nourritures terrestres, les esprits et les âmes restent sur leur faim.
Comme les oiseaux piégés la nuit par les projecteurs, nos opinions sont prises au jeu des manipulateurs.
Ce que ne voient pas la plupart de nos compatriotes, c'est que cette prospérité relative leur masque le vol de leurs biens les plus précieux préalablement dévalorisés par des campagnes d'intoxication.
Ce qu'on leur fait, c'est ce que faisaient naguère les ruffians dans nos campagnes en proposant à nos ancêtres en échange de leurs "vilains meubles anciens", des "superbes mobiliers neufs de chez Lévitan".
En échange des promesses fallacieuses de l'Euro, on les prive de leur Patrie, de leur territoire, de leur identité, de leur patrimoine et quand ils se doutent qu'ils ont été floués, les voleurs, les traîtres, leur disent : "Il est trop tard ! Vous avez signé le pacte : le pacte de Maastricht".
Leur technique est vieille comme le monde : "donne-moi ta montre, je te dirai l'heure".
Le monde qu'on promet, c'est celui de la décadence de Rome, "Panem et Circenses" (Du pain et des jeux). Le RMI, les 35 ou les 25 heures, et le Mondial de foot ou de tennis ou de basket en permanence. Mais revenons au temps de Jeanne. Il est plus cruel au peuple de France, et "il y a grande pitié au Royaume" : la guerre, la famine, la peste ravagent le pays. Paris où elle a tué plus de 100 000 personnes, est déchirée par les fureurs révolutionnaires de Caboche et de Capeluche.
Pour comble de malheur, le roi Charles VI est devenu fou et le restera 30 ans durant. Les grands féodaux se déchirent à belles dents et le pays exsangue vient d'être livré à l'étranger par l'ignoble Traité signé à Troyes en 1419 par la Reine Isabeau de Bavière livré au Roi d'Angleterre Henri V de Lancastre. Le dauphin de France est banni et le Pape Martin V sera le seul à refuser d'être complice de la forfaiture.
4 ans plus tôt, les Anglais ont débarqué en Normandie et écrasé la chevalerie française à Azincourt.
Tout est perdu ou presque. En 1422, Henri V meurt. Henri VI, roi d'Angleterre est proclamé roi de France. Jeanne a 10 ans.
A 12 ans, l'enfant établira un mystérieux contact avec ce qu'elle appelle ses voix.
Que lui disent-elles ? Que disent St Michel, Ste Catherine, Ste Marguerite à cette petite bergère lorraine ? Excusez du peu ! D'aller au secours du roi et de libérer la France. Elle croit et ce qui est miraculeux, elle va le faire croire.
Cinq ans plus tard, Jeanne qui ne sait ni lire, ni écrire, ni monter à cheval, part pour accomplir le plus prodigieux destin de l'histoire humaine.
Elle a 17 ans, il ne lui reste que 2 ans et 3 mois à vivre. Aussi tout va très vite. Elle rencontre le roi à Chinon, se met à la tête de l'armée, libère Orléans, écrase les Anglais à Jargeau et le 18 juin à Patay. Elle fait sacrer le roi à Reims, le tout en 5 mois.
Deux mois plus tard, aux portes de Paris, elle est blessée pour la troisième fois.
Le 23 mai, elle est prise à Compiègne et vendue aux Anglais par les Bourguignons. Emprisonnée à Rouen dans une cage de fer, puis ferrée aux pieds et à la taille, elle est gardée par 7 soudards, dans un cachot sordide.
Jugée par un tribunal ecclésiastique présidé par l'infâme évêque Pierre Cauchon, elle est condamnée à mort et brûlée vive, le 30 mai 1431 sur le bûcher de Rouen. Son dernier souffle est un acte de foi et une prière : Jésus Marie. Elle n'a que 19 ans.
Dès lors, la libération va bon train et un de ses anciens compagnons d'armes, le Connétable de Richemont boute les Anglais hors de France en 1453. Personnage historique au parcours indiscutable, elle fut tout à la fois Sainte et martyre au plan spirituel, elle fut au temporel un grand chef de guerre et un grand chef politique.
Amour du peuple, amour de la Patrie terrestre qu'elle ne sépare jamais de la Patrie céleste, légitimité, autorité du roi, indépendance de la France, identité et sécurité des Français, rassemblement des forces nationales, action vigoureuse contre l'ennemi, foi dans l'avenir, tels furent ses principes et ses objectifs. Plus de six siècles plus tard, tels sont les nôtres !
Rien ne lui sera épargné en échange de sa gloire immortelle, ni les abandons, ni les trahisons, ni les lâchetés, ni les plus basses insultes, ni les plus ignobles calomnies. Elle n'échappera même pas à des techniques qu'on pourrait croire de notre temps : la désinformation et la diabolisation. Mais, comme nous le démontrons ici à Paris 567 ans plus tard, son souvenir reste impérissable.
1ER MAI - FETE DU TRAVAIL
Pendant des décennies, le 1er mai a été l'anniversaire des luttes souvent sanglantes du monde du travail. Il donnait encore naguère l'occasion, aux organisations révolutionnaires de faire la démonstration de leur capacité d'action et de violence.
Aujourd'hui, intégré à la culture nationale, érigé en fête chômée nationale des travailleurs, il doit être un événement national. Il doit permettre une réflexion et déterminer des actions qui tiennent compte du fait que le travail qui fut chez nous et qui est encore, hélas, dans beaucoup de pays, une contrainte injuste de l'effort des hommes, est et reste le moyen de la liberté individuelle et de la dignité sociale, le moyen aussi de la prospérité et de la solidarité nationale.
Le travail a pu, à cause des excès et des injustices, être considéré comme un fardeau, une obligation dont il fallait s'affranchir, un moyen d'oppression des pauvres et des faibles par les riches et les puissants. Dans nos temps de chômage massif, on se rend compte que si la productivité et la concurrence ont l'effet bénéfique de réduire les coûts et les prix, elles peuvent aussi aboutir en supprimant les postes de travail à faire du travailleur sans emploi une charge pour la collectivité publique, une charge financière et fiscale de plus en plus lourde et de plus en plus stérilisante.
Si dans le même temps que diminue le nombre des emplois, on supprime les frontières et leurs justes contrôles, on laisse entrer sans droits des produits qui ne subissent pas les mêmes charges fiscales ou sociales ou sans frein des immigrés de plus en plus nombreux à la recherche d'un emploi ou d'une ou de plusieurs assistances, on va irrésistiblement à la catastrophe. Il eut été déjà difficile dans le cadre national sans lequel, disons-le, il ne saurait y avoir de politique sociale, de faire face aux évolutions exigées par celles des techniques et des technologies. En choisissant, la voie politique, commune à la Droite et à la Gauche, du mondialisme, on a admis la mondialisation comme une donnée irrésistible et incontournable, on a renoncé à penser, on a renoncé à agir. On a subi une évolution, sans se référer pour la contrôler à des critères de choix qui sont ceux de la vie, de la morale, de la politique.
Nos élites, fourvoyées pendant des décennies dans l'attente du paradis rouge qui n'était qu'un enfer, se sont laissées avec fatalisme emporter par le torrent d'un libéralisme sans freins ni limites, aux dimensions du monde ; tout en essayant pourtant de sauver les structures marxistes qui leur garantissaient leurs privilèges et leurs prébendes.
Le réveil sera terrible quand on devra constater que les acquis sociaux ne peuvent le rester que pour autant qu'ils sont gagés par une prospérité plus grande, et qu'en résumé on ne peut pas à la fois faire l'euromondialisme et le progrès social, que les deux objectifs sont incompatibles.
Quand les fonctionnaires se rendront compte que le statut de la fonction publique, devenu d'ailleurs un carcan écrasant et ruineux, que la préférence nationale, honnie par leurs syndicats, seront supprimés et qu'ils seront concurrencés par les étrangers plus nombreux, plus jeunes, et moins gourmands, Oui, pour eux aussi, le réveil sera terrible.
On commence à se rendre compte que le coût du chômage est exorbitant, que l'utopie des "35 heures, créatrices d'emploi" va au contraire réduire leur nombre, que les embauches de jeunes sous-fonctionnaires auront le même résultat.
Mais, le chômage a aussi un coût moral écrasant, il détruit la cellule familiale et l'éducation de proximité, la plus fondamentale, il jette dans les rues des enfants et des jeunes, illettrés et immoralisés, sans repères, sans espoir, réduits à la survie sociale en bandes marginales et dangereuses.
Il faudra reconstruire le cadre national, la famille et sa vie sociale et éducative par le revenu parental, l'éducation nationale civique et sociale à l'école.
Il faudra redonner leur place à nos grandes valeurs de civilisation, commencer par celles que nous fêtons aujourd'hui avec ferveur : la Patrie et le Travail. Un mot encore d'actualité. Ces derniers temps, pour des raisons idéologiques et surtout bassement électoralistes, l'Etablissement a beaucoup glosé sur l'esclavage d'il y a deux siècles, se permettant parfois des outrances comme celle de M. Fabius, qui a cru malin de désigner le Front national à la vindicte de nos concitoyens, en l'accusant, tenez-vous bien, d'être le propagateur moderne des thèmes qui ont nourri l'esclavage ! Et ce, circonstance aggravante, devant un parterre de petits garçons et de petites filles des DOM-TOM. Paranoïa ou mensonge délibéré, on hésite sur l'interprétation clinique ou politicienne ! Au reste, M. Fabius est-il bien l'homme qui peut donner aux enfants des leçons de morale ?...
Mais, outre qu'il est toujours facile de faire du FN un bouc émissaire puisqu'il ne peut jamais se défendre, n'ayant aucun accès aux médias, il est sans doute vrai que MM. Fabius et consorts préfèrent ne pas parler de l'esclavage qui a régné férocement dans les goulags de leurs amis communistes pendant près d'un siècle sur des centaines de millions d'hommes. De même qu'ils préfèrent ne pas parler de l'esclavage moderne, bien réel, lui, qui touche à la fois les Français et les immigrés.
Les Français qui voient leur outil de travail leur échapper par le biais des délocalisations, par le biais des jeux subtils de la haute finance internationale. Ils perdent leur travail, leur niveau de vie, leur dignité.
Les immigrés qui sont, eux aussi d'ailleurs, victimes de ce nouvel esclavage viennent chez nous, non les fers aux pieds, mais avec les chaînes dorées du rêve occidental, véhiculé par des télés qui mentent et leur font prendre nos contrées pour des paradis. C'est le Camp des Saints façon CNN ou NBC, programmé au seul profit de la haute finance apatride.
Les immigrés clandestins sont, eux, les victimes les plus exposées de ce nouvel esclavage. Prisonniers, dans des conditions scandaleuses, surexploités, on en rencontre partout, même ici au cur de Paris. Les esclaves ont peut-être changé de nature, mais les négriers, eux, sont toujours les mêmes. Ils sont connus mais curieusement intouchables...
De plus, cet esclavage d'un nouveau genre est une calamité tant pour la France et les nations d'Europe, que pour les pays du Tiers-Monde qui voient leurs structures traditionnelles être ébranlées au contact du "modèle occidental". En vérité, Mesdames et Messieurs, le nouvel esclavage d'aujourd'hui, c'est le Nouvel Ordre Mondial, et les nouveaux négriers sont les grands pontes de la finance internationale, de cette finance anonyme et vagabonde qui veut détruire les nations. Ce nouvel esclavage asservit les peuples du monde entier. Les Nouvelles Tables de la Loi sont la Bourse de Chicago ou l'indice Dow Jones, les grands prêtres en sont le GATT, le FMI et l'OCDE, leurs prophètes CNN et le Washington Post. Et ces forces obscures ont chez nous leur cheval de Troie, c'est l'eurocratie de Bruxelles.
Huxley et Orwell avaient été de véritables voyants. Aldous Huxley avait décrit dans "Le meilleur des Mondes" : "Orginel et Porginel, le balancement des foules sous hypnose". A son tour, Orwell, dans "1984", décrivait la minute de haine quotidienne obligatoire et unanime contre l'opposition sous l'oeil de Big Brother. Il avait prévu F comme Fasciste, N comme Nazi.
En fait, ces forces veulent la destruction des nations, et plus généralement de toutes les structures traditionnelles. Au nom du sacro-saint profit, devenu à leurs yeux l'alpha et l'oméga de tout, les mondialistes veulent détruire tout ce qui s'oppose à leur tyrannie. Après avoir détruit les villages, les paroisses, le tissu rural, le tissu social traditionnel au profit d'organisations bidon et stipendiées, acquises à la cause du politiquement correct, ils veulent encore déréglementer, délocaliser, changer les règles de fonctionnement de notre société, non pour le bien des travailleurs français, mais pour les aligner sur les modèles scandaleux des économies tiers-mondisées.
C'est ainsi que la dernière cellule à être encore un peu défendue, à savoir la famille, sera victime des prochaines mesures de "flexibilisation" puisque, au motif que tout doit être disponible n'importe où, n'importe quand, n'importe comment, on proposera des horaires absurdes à des gens qui, sous peine de chômage, seront bien obligés d'accepter, détruisant de la sorte un peu plus de ce qui reste de la vie de famille et de liens sociaux.
Vous ne le croyez pas ? Eh bien, demandez-vous un peu pourquoi les syndicats amis du FN sont interdits ? Ainsi, le 10 avril dernier, les syndicats FN Police et FN Pénitentiaire ont été jugés "illégaux" par la Cour de Cassation, au motif, (il est interdit de rire !) que ces deux organisations étaient considérées comme des "instruments d'un parti politique", ce qui, comme chacun sait, n'est pas le cas de la CGT ou de la CFDT ! ... L'EURO
L'esclavage de demain, c'est celui des peuples du monde courbés sous la férule du Nouvel Ordre Mondial, celui que nous prépare l'euromondialisme et que symbolise le carcan, le piège, dans lequel on veut nous faire tomber qui sera forgé, demain samedi, à Bruxelles, celui de la monnaie unique, de l'Euro.
C'est "Tire la bobinette et la chevillette cherra". Le Petit Chaperon Rouge croit que c'est la voix de sa bonne grand-mère, alors que c'est celle, mielleusement déguisée, du loup qui va l'avaler.
Notez que l'histoire qui commence si mal va bien se terminer puisque heureusement le bon père arrive à temps pour tuer le loup et lui sortir du ventre Grand Maman et sa petite fille. Il était temps ! Tenez bon ! On arrive !
L'Euro, qui est d'ailleurs illégal et inconstitutionnel puisque la monnaie unique dont le nom figure dans le Traité de Maastricht qui ne peut être modifié que par référendum est l'Ecu. Preuve de plus du mépris avec lequel sont traités les textes et les citoyens. L'Euro nous est imposé au mépris des procédures démocratiques et des promesses électorales.
Monsieur Chirac ne s'était-il pas engagé solennellement pendant sa campagne présidentielle à soumettre le Traité d'Amsterdam au référendum ?
Une trahison de plus mais qui à ses yeux de menteur patenté, de diffamateur fieffé peut apparaître comme vénielle puisque c'est le dessein politique lui-même qui consiste à assassiner la France et à basculer son cadavre dans l'Europe mondialiste qui est la trahison suprême. Double trahison puisque perpétrée et accomplie par un homme qui agit sous le patronage du Général de Gaulle qui comme nous-même n'aurait jamais accepté d'aller au-delà de la monnaie commune et non unique, ni au-delà de l'Europe des Patries ou de l'Europe des Nations.
C'est vrai qu'il existait dans la politique française, un clan, celui de Jean Monnet, acquis au projet téléguidé d'Outre-Atlantique d'Etats-Unis d'Europe, comme si la France était le Texas, l'Italie, l'Alabama ou l'Angleterre, le Connecticut et comme si les 12 langues du Parlement européen, bientôt les 25 n'étaient pas condamnés à disparaître devant l'anglais, langue des marchands et des financiers internationaux. Mais justement, ce complot s'était heurté à la fermeté de De Gaulle et des gaullistes. Comment s'appelait donc l'homme qui proclamait : "Nous disons non à une France vassale dans une Europe de marchands, non à une France qui démissionne pour s'effacer demain". Comme toujours quand il s'agit de l'abaissement de la France, le parti de l'étranger est à l'uvre, avec sa voix paisible et rassurante. "Français, ne l'écoutez pas ! C'est l'engourdissement qui précède la mort". C'est une citation.
Vous avez reconnu le timbre fêlé, celui de Judas, de Basile, de Tartuffe, de Ganelon. Bien sûr, c'est Chirac, en 1978, à Cochin.
Celui qui a trahi Chaban pour Giscard, trahi Giscard pour Mitterrand et trahi de Gaulle pour Jospin, l'insulteur du Front National trahit aujourd'hui sa fonction de Président de la République Française, Une et Indivisible, en la livrant, en pleine paix, à la submersion étrangère et à la décomposition mondialiste.
Ce que Mitterrand avait initié par le Traité de Maastricht, Chirac va le compléter alors qu'il s'est fait élire contre le candidat socialiste. C'est vrai, le faux patriote était, comme je l'avais pressenti en 1995, pire que l'internationaliste Jospin. Il trahissait, en plus de tout, l'héritage politique gaulliste dont il se targuait.
Souvenez-vous, d'ailleurs, dans quelles conditions, fut obtenu d'un cheveu, le succès du référendum sur Maastricht qui visait à mettre fin à 1 500 ans d'histoire de France.
Sachant que les sondages lui annonçaient la défaite, Mitterrand lança dans la balance médiatique, le poids de son cancer de la prostate attendant de l'émotion des malades, de leur famille, de ceux qui en étaient menacés, un vote de compassion qui n'avait rien à voir avec la question posée qui était celle de l'avenir de la France.
Les Français floués surent plus tard, trop tard, qu'il savait depuis 10 ans, qu'il était malade et qu'il mentait chaque année lors de son bilan de santé. La manuvre pour ignoble qu'elle était, fut efficace. Le "oui" l'emporta par 51 % des voix contre 49 % pour le "non". 500 000 voix sur 25 millions.
Je fus le seul à dénoncer cette manuvre indigne sur un plateau de télévision que quittèrent en m'insultant les communistes, les trotskistes, les socialistes et sur la pointe des pieds sur leur écran de duplex, les faux duettistes du "non" : Pasqua et le Vicomte de Villiers.
Avec Séguin, ils avaient fait semblant de lutter pour le "non". Le mauvais coup accompli, ils rentraient dans le camp de l'Etablissement, toute honte bue. Il paraît qu'ils concoctent de renouveler la manuvre aux prochaines élections européennes.
Il m'étonnerait que cette fois-ci, aussi naïfs qu'ils soient, ils puissent piéger nos compatriotes. Tout se passait conformément au plan secret imaginé par Jean Monnet, lié dès avant la guerre de 14/18 au milieu des grandes banques internationales américaines et devenu sous leur influence, un apôtre de la supranationalité et de leur projet d'Etats-Unis d'Europe.
Il sera associé à la création des trois instruments de cette politique :
Le CFR (Council for foreign relations)
Le groupe Bildelberg
La commission Trilatérale dont vous savez au moins que M. Barre en est un des membres.
Monnet et ses amis de la 3ème force trouvèrent De Gaulle sur leur route et subirent entre autres échecs, celui de la CED. Mais, ils auront leur revanche avec la victoire de Valéry Giscard d'Estaing.
Ils tireront bénéfice de l'ambiguïté entretenue de l'idéal européen.
Au sortir du conflit mondial 39-45, beaucoup de Français, lassés des guerres meurtrières du continent, pensaient que le temps était venu des grands empires, en rêvaient ou se résignaient à l'abandon des souverainetés nationales au bénéfice d'une extrapolation nationale à l'Europe. Cette idée devait, leur sembla-t-il, permettre de figurer au rang des grands : USA - URSS.
Ces Européens sincères ont été floués qui ne se sont pas aperçus que la construction supranationale était par nature anti-nationale et qu'elle allait déboucher irrésistiblement sur le mondialisme politique dont elle n'était qu'un avatar, une étape, et pour les peuples, un leurre.
Seuls les financiers internationaux et les pouvoirs qu'ils inspirent et dirigent, pouvaient être les bénéficiaires de cette révolution, au détriment des peuples écartelés, des nations démantelées et submergées par une immigration extra-européenne encouragée à venir en Europe, par ceux-là même qui avaient reçu mandat de les en défendre.
C'est cette formidable escroquerie, cette utopie mortifère qui est en cours de réalisation avec l'aide des médias stipendiés et des politiciens corrompus ou aveugles.
Vous pouvez ainsi mieux comprendre que le Front National créé et renforcé au cours des années par les plus lucides des Français est le seul obstacle qui puisse barrer la route au complot euro-mondialiste.
C'est ce qui permet d'approcher les raisons de la haine inexpiable qu'il suscite chez les conjurés, la fureur de leurs attaques. On ne s'y embarrasse pas de pudeurs, ni de justice, ni de démocratie. Le Front National est cloué au pilori, promis au bûcher, comme d'autres en d'autres temps. Contre lui, tous les moyens seront bons et la classe politique n'aura plus qu'un seul objectif "Barrer la route à Le Pen et au F.N." C'est que de surcroît le danger pour les places, pour les prébendes, pour les sièges ne cesse de grandir avec les succès électoraux du Front.
Incapables à gauche comme à droite depuis 25 ans de résoudre les grands problèmes qui se posent à la France.
Le chômage - 6 millions de chômeurs - La pauvreté et la précarité
L'immigration par millions du Tiers-Monde (300 milliards)
L'insécurité qui en est une des conséquences ainsi que le laxisme moral et intellectuel qui prévaut dans les familles abandonnées, les écoles, les quartiers.
Le fiscalisme qui dévore chaque jour davantage la richesse créée par des actifs de moins en moins nombreux provoquant une émigration à l'étranger, des plus performants, des plus riches et des plus jeunes.
Qu'importe aux politicards ! One man, one vote ! On remplacera par les naturalisés à tour de bras et les régularisés en masse, les citoyens qui fuiront leur injuste patrie ou qui iront rejoindre dans les cimetières, ceux qui se sont usés et ceux qui se sont sacrifiés pour qu'elle reste libre.
Il serait trop long de faire ici la liste des persécutions subies par le FN, ses dirigeants, ses cadres, ses militants, ses électeurs dans le but avoué de les décourager, de les intimider, de les faire plier.
A l'aide de quelques opérations politico-médiatiques de provocation mille fois répétées sur les médias, on va diaboliser Le Pen puis le Front selon les techniques connues de la subversion soviétique - Discréditer l'autorité (le Président) - Diviser la Nation ou le Parti - Culpabiliser - Isoler - neutraliser l'opinion.
Avec des phrases truquées ou tronquées, sorties de leur contexte, interprétées arbitrairement, on alimentera des campagnes de presse inusables. On montera des scénarios répugnants comme Carpentras, on exploitera la noyade d'un malheureux Marocain dans la Seine, on nous attribuera la campagne de bombes à Nice, etc., etc...
Vu l'importance de l'enjeu des élections européennes, attendons nous cette année à un regain de persécutions et de provocations. Nos quatre municipalités seront depuis leur élection harcelées par les préfets et les procureurs de la République, véritables pitbulls aux ordres de la gardeuse des Sceaux Guigou-Datar. Les juges maçons, ou membres du syndicat gauchiste de la Magistrature seront chargés du reste, tandis que les manifestants de gauche contesteront avec violence les résultats du suffrage universel en toute occasion.
Le peuple s'obstinant à mal voter et le changement de peuple demandant un certain temps, on s'attaque aux élus. On invalide Mégret le maire de Vitrolles, puis le député unique de Toulon (qui elle vote de plus en plus mal) Jean-Marie Le Chevallier et c'est le Conseil Constitutionnel qui est chargé de la basse besogne. Grâce à l'instrument de la justice politique immanente, le boomerang, Cendrine Le Chevallier et les électeurs toulonnais ont commencé à fesser les marauds et à rendre l'espoir à des millions de Français.
On s'en prend même au Président du Front National tombé dans une embuscade du type de celles qui révèleront les violentes manifestations orchestrées par la gauche dans les Conseils régionaux. Allant soutenir ma fille dans une visite de commerçants à Mantes-la-Jolie, je fus pris à partie par des contre-manifestants socialistes, communistes et gauchistes, menés par leurs élus et avec la connivence du sous-préfet et des responsables de la police de Mantes.
Je serai poursuivi par citation directe par le parquet aux ordres de Guigou pour "violence en réunion" alors que je suis l'agressé et qu'il sera prouvé que je ne suis pas responsable des égratignures qui ont valu à Mme Peulvast 3 jours d'incapacité de travail qu'elle mettra d'ailleurs à profit pour parfaire sa campagne électorale.
Et, je serai condamné dans les termes exacts exigés par le substitut, par le tribunal de Mme Martre à, tenez-vous bien, 3 mois de prison avec sursis peine principale et 2 ans de privation de droits civiques peine accessoire, mais là sans sursis. Ce n'est plus un fil, ni une ficelle, ni une corde, c'est un câble.
15 000 citoyens étaient venus dire leur indignation à Versailles. En vain, puisqu'ils n'avaient pas insulté, pas diffamé, pas cassé, pas brûlé, de bons citoyens, taillables et corvéables à merci, de bons caves, en somme !
Imaginons la même aventure arrivant demain au sortir d'une réunion de copains un peu arrosée, Chirac conduisant sa voiture à 90 Km/h sur les quais avec deux whiskies dans l'estomac et crac ! Une campagne présidentielle et une ! Puis vint le temps des élections régionales et cantonales. Les Régionales à la proportionnelle, le scrutin qui allait se révéler être une abomination de la désolation républicaine, puisqu'il permettait au FN d'avoir 275 conseillers régionaux, 50 de plus qu'en 1992 alors qu'avec le même chiffre de voix, il n'avait droit à l'Assemblée qu'à un seul député, et encore sur un siège éjectable !
Notons au passage que, depuis des années, ni les gouvernements socialistes, ni les gouvernements RPR-UDF n'avaient jugé bon de modifier le mode de scrutin.
Ayant conclu entre eux un pacte de brigands, ils étaient convenus que la liste minoritaire arrivée en tête serait élue automatiquement et qu'il ne serait tenu aucun compte des conseillers régionaux du FN, ni bien sûr de leurs électeurs.
Mais tout le monde ne l'entendit pas de cette oreille et en tous cas pas ceux qui trouvaient que cette combine inacceptable faisait cadeau à la gauche de l'exécutif régional alors qu'il y avait une majorité anti-gauche.
Et là, la France abasourdie, allait voir les chefs de partis, les Séguin, les Sarkozy, les Léotard, les Bayrou, mais aussi le Premier Ministre et le Président de la République, venir insulter les élus et les électeurs du FN en reprenant l'incantation maçonnique du Grand Orient, RAX : "Raciste, Antisémite, Xénophobe". Chirac, pour une raison mystérieuse, ne disait pas antisémite, ce qui n'empêcha pas la presse de la compléter pour lui.
Cette excommunication solennelle étant lancée par le gardien de la Constitution, les clefs de plusieurs régions étaient offertes alors aux socialo-communistes par Balladur pour l'Ile-de-France, Léotard pour la PACA, Censi pour le Midi-Pyrénées, Harang pour le Centre, Rufenacht pour la Haute-Normandie, tous en chemise et la corde au cou. Tandis qu'avec le soutien des élus FN, trois présidents résistèrent aux menaces politiques et aux violences physiques des nervis de gauche envahissant les Conseils Régionaux et certains même, brisant à coups de barre de fer la jambe de M. Bayrou, pas le mauvais, l'autre, le conseiller général des Hautes-Alpes. La droite, étrillée après la dissolution de 97, en déroute en 98, implosait littéralement et la nef parisienne elle-même tanguait dangereusement ;
Qui avait bien pu rendre fous ceux qui voulaient perdre ? Jupiter ? Non ! Le grand maître du Grand Orient, la secte maçonnique secrète la plus puissante en France qui avait unilatéralement déclaré au FN, je cite "une guerre à mort", ou l'un de ces lobbies financiers dont parlait récemment un article du très conformiste Figaro ? Les deux sans doute, l'un chevauchant l'autre !
Pour faire complet, on avait mobilisé aussi un comité avec un évêque, un iman, un patriarche, un pasteur et deux rabbins pour affirmer dans une déclaration officielle que le FN s'avouait raciste, xénophobe et antisémite, ce qui était ajouter un gros mensonge à une grande infamie. Il se trouvait même des curés pour faire distribuer ce torchon dans leur église ou pour le lire en chaire.
Contre le FN, on avait mis le paquet mais une fois de plus en vain. Une vague énorme d'adhésions, de lettres de sympathies arrivait dans nos permanences venant de tous les milieux et de tous les partis surtout RPR et UDF.
Le Président pensant déjà aux futures échéances lançait le signal de détresse au gouvernement et entreprenait toutes affaires cessantes, après une série de consultations baptisées, si j'ose dire, républicaines, une modernisation de la vie publique (sic).
Il s'agissait en fait après avoir testé les différentes hypothèses électorales de choisir un mode de scrutin qui parvint, à défaut d'éliminer le FN, comme en Turquie ou dans les Républiques bananières, de limiter ses succès électoraux surtout aux élections européennes de 1999 où les résultats des anti-Maastricht, essentiellement le FN pourraient faire figure de référendum.
Aie ! Aie ! Aie !
Et les nuls et les archi-nuls, les nuls de gauche et les nuls de droite de penser découper la France en autant de circonscriptions qu'il faudrait. Je cite "pour rapprocher l'électeur des élus".
Y a qu'un malheur Jacquot ! C'est que l'affaire a déjà été tranchée, pesée, divisée - "Mane, Tecel, Phares" - comme lors du banquet du roi de Chaldée, Balthazar.
Le Conseil Constitutionnel a, en effet, en 1976, estimé qu'il ne pouvait être touché à la circonscription nationale unique. Telle est sa jurisprudence !
Il ne vous reste qu'à supprimer le Conseil Constitutionnel ou embastiller Mme Veil, Mazeaud la Haine et l'honnêtissime président Dumas !
Mais il y a pire ! Non contents d'avoir fait transporter la réserve d'or de la Banque de France à Francfort en Deutschlan - ce que n'avait pas espéré Hitler, ni consenti le Maréchal Pétain, c'est Chirac qui l'a fait, comme un super collabo - ils ont comploté la mort du Franc.
Qui ne voit que c'est beaucoup plus qu'un symbole monétaire que l'on va faire disparaître ? Ce qu'ils veulent, ce n'est pas seulement une monnaie unique, cet Euro aux sonorités d'éructation, c'est, par la monnaie unique, nous arracher le contrôle de notre budget et donc de notre politique économique, de notre politique sociale, de notre politique tout court.
Ce qu'ils veulent aussi, ces scélérats, c'est par morceaux successifs nous arracher des pans entiers de notre histoire, de notre imaginaire collectif, de notre mémoire.
C'est elle qu'il s'agit d'obscurcir, comme on s'y efforce hélas avec succès dans nos écoles et nos lycées par le sabotage de l'Histoire de France.
Des guerriers francs de Pharamond, de Mérovée et de Clovis qui donnèrent à la France leur nom qui signifiait homme libre, en faisant à jamais le symbole et le flambeau de la liberté au franc, monnaie multicentenaire dont le nom a chanté des milliards de milliards de fois dans la bouche des hommes et des femmes de notre peuple, il y a bien plus qu'une simple assonance.
Ceux qui ont plus l'habitude de compter en dollars ou en yens dans leurs officines financières se moquent bien de ce qui est pour nous un morceau de notre poésie nationale. Lire, écrire, compter, c'était le BA Ba de l'école. On apprenait à lire en français, à écrire en français, à compter en francs.
C'est un pan de plus de notre souveraineté, visible celui là, qui nous est arraché dans l'entreprise de défrancisation en cours.
C'est en 1360, cinquante ans avant la naissance de Jeanne d'Arc que Jean II le Bon, va créer une monnaie d'or, le Franc, pour remercier les Français d'avoir payé sa rançon et pour symboliser sa liberté. Il est fait prisonnier à la bataille de Poitiers. "Père, gardez vous à droite. Père, gardez-vous à gauche" que lui conseillait son fils pourrait être la devise du Front National. Il s'attacha pour la France, Bertrand Du Guesclin, l'illustre connétable.
Le mot Franc exprime les plus hautes qualités. Il est synonyme de libre, loyal, bon, sincère, précis, vrai, hardi, sain, judicieux, droit. Ce n'est plus seulement une poésie sonnante, c'est une morale claironnante et on comprend dès lors pourquoi ceux qui nous gouvernent y sont allergiques.
Et puisque nous fêtons le 150ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage, rappelons qu'en France, il ne pouvait y avoir d'esclaves et qu'un esclave entrant en France, devenait ipso facto libre.
N'acceptons pas de collaborer à cette tentative de défrancisation. Refusons les opérations publicitaires, payées à prix d'or avec nos francs, pour conditionner les esprits. Refusons la monnaie unique. Exigeons le maintien du franc dans nos entreprises, dans nos comptes, dans nos commerces.
Ce n'est pas d'argent qu'il s'agit mais d'une valeur morale et symbolique irremplaçable. Notre résistance au démantèlement de la Patrie doit se manifester dans tous les domaines, jusqu'au jour de la reconquête de notre souveraineté par l'abrogation des traités félons de Maastricht et d'Amsterdam. Soyons clairs. Nous ne sommes pas des ennemis de l'Europe, mais nous ne voulons pas de n'importe quelle Europe, pas l'Europe mondialiste dont on veut nous faire les esclaves.
L'Europe de Maastricht, c'est l'Europe du Capital, pour le Capital, par le Capital.
Oui à l'Europe des Patries, des Nations, des Etats.
Oui à une monnaie commune, symbole de la coopération fraternelle des Européens.
Mais alors franchement, très franchement, Non, mille fois non, à la monnaie unique,
Non au mondialisme,
Non à l'euromondialisme du capitalisme apatride.
Faisons la grève de l'Euro, restons fidèle au franc.
Toute cette année, mobilisons-nous pour les élections européennes de juin 1999.
Cette campagne doit permettre de rassembler tous les Français de tous horizons politiques, de toute race, de toute religion pour défendre la Patrie en danger, comme le firent, il y a près de 600 ans, les compagnons de Jeanne au moment où l'établissement de l'époque tentait de vendre la France à l'étranger. Que nous rejoignent dans notre résistance, les patriotes de tous horizons, trahis par des chefs indignes.
Que nous anime tous cet amour de la Patrie, inséparable de l'amour des nôtres.
Bossuet disait : "Tout l'amour que l'on a pour soi-même, pour sa famille, pour ses amis, se réunit dans l'amour qu'on a pour sa Patrie où notre bonheur et celui de nos enfants est renfermé. C'est pourquoi les séditieux qui n'aiment pas leur pays et y portent la division sont l'exécration du genre humain". Mais à part l'utopie d'un jeu de construction à l'échelle du monde pour apprentis dictateurs et maîtres d'esclaves, quel est donc le but de ce projet fou et qu'elle est son utilité ? Autrement dit, a quoi ça sert l'Europe ?
En gros, on nous répond à faire du commerce, à exporter. Certes, mais est-ce là le but suprême des sociétés humaines ? Est-ce là la finalité de notre vie terrestre ?
Nous voyons bien tout ce que nous y perdons et qui est l'essentiel : la souveraineté, l'indépendance, la liberté, la sécurité, le droit de faire la loi chez nous, de vivre selon nos lois et nos coutumes, de pouvoir élire et contrôler ceux qui nous gouvernent, de vivre chez nous dans un cadre à dimension humaine. Celui dans lequel des générations et des générations ont vécu souvent dans la pauvreté et l'adversité, mais toujours dans la liberté, dans la beauté de nos paysages, par le fruit de notre travail, dans le respect de nos ancêtres, de nos martyrs, de nos saints et de nos héros, dans l'amour des nôtres et de la terre dont nous venons et où nous irons les rejoindre.
En face. Qu'avons nous à gagner à la suppression des frontières, à l'arrivée massive de populations étrangères, préférant trouver chez nous ce qu'elles ne savent ou ne peuvent créer chez elles ?
Qui protégera nos vies, nos libertés ? Quelle armée ? Quelle police ? Quelle justice ? Avec quel argent ?
Pour appâter les gogos, les européistes nous ont dit : "L'Europe, ce sera plus d'emplois, plus de sécurité, moins d'impôts, plus de bien-être". Mais plus nous marchons vers ce mirage, plus il s'éloigne.
Depuis Maastricht, c'est l'inverse de ce qui était promis qui s'est produit.
De plus en plus de chômeurs, de plus en plus de pauvres, voire de miséreux, de sans-logis, par millions.
De plus en plus d'immigrés, venant du monde entier par millions à la recherche de l'Eldorado et ne nous pardonnant pas de ne pas le trouver.
De plus en plus d'insécurité dans nos rues, dans nos quartiers, jusque dans nos écoles. La violence gagne chaque jour, y compris la violence politique, attisée par ceux qui sont à la tête de la République et qui poussent à la haine des citoyens contre leurs adversaires politiques.
Les enseignants marxistes, au lieu d'enseigner, embrigadent comme des moutons leurs élèves, y compris les enfants pour manifester dans les rues contre les adversaires de la gauche, alors qu'ils sont incapables d'en faire de vrais professionnels et de vrais citoyens.
De plus en plus d'impôts, de plus en plus lourds, de plus en plus injustes.
La sécurité des vieux jours, des retraites est ouvertement mise en cause et l'on avoue que dans quelques années l'Etat ne pourra faire face à ses engagements. Les lois françaises sont faites à Bruxelles.
La Banque de France est à Francfort.
C'est pourquoi, le Conseil National a décidé le 4 avril de cette année 1998 de lancer contre l'Euro un mot d'ordre de grève. Alors que tout ce que les partis et les médias comptent de néo-collabos se prosternent devant le Veau d'Or, nouveau, que des torrents financiers sont chargés d'alimenter, mille opérations différentes de promotion, jusqu'au 1er juillet 2002, sur tous les vecteurs médiatiques possibles et imaginables. Sur le thème : Avec l'Euro, tout est beau !
Il est pourtant une orthographe beaucoup plus réaliste de cette monnaie d'occupation, c'est "leuro", le leurre chargé de détourner l'attention des Européens des conséquences prévisibles et des servitudes inéluctables.
Alors, je le redis. Toute collaboration avec la monnaie d'occupation doit être refusée. Exigeons le retour de notre stock d'or à la Banque de France.
- La monnaie unique est une erreur économique.
L'Euro est déjà condamné à être le valet du dollar.
- La monnaie unique conduit à un désastre social.
Toutes les adaptations aux différences de situation économique pèseront sur l'emploi et sur les salaires. Entre la compétitivité et la protection sociale, c'est celle-ci qui sera sacrifiée. Nous soutiendrons toutes les organisations syndicales ou professionnelles qui refuseront de collaborer à la monnaie d'occupation.
- La monnaie unique est aussi une trahison politique.
Non seulement une trahison de la France mais une trahison de l'Europe par intégration forcée dans le marché mondial dominé par les Etats-Unis. Ce sera le régime de la World Company et de Big Brother.
La guerre qu'on fait à la France ne sera perdue que quand il ne restera plus de Français capables de se battre pour elle et ses couleurs.
Battons-nous pour rendre au peuple, la parole que lui a confisqué l'oligarchie. Tout le monde sait que la majorité des Allemands, des Britanniques, des Français est contre l'Euro et l'Euromondialisme. C'est pourquoi, les Euromondialistes refusent le référendum. Ils veulent imposer l'Euro et tuer le franc.
C'est pourquoi la bataille contre l'Euro, c'est la bataille pour le franc et c'est la bataille pour la France, sa souveraineté, son indépendance, sa liberté, sa vie, son peuple.
Au moment de nous séparer, sans savoir ce dont demain va être fait mais en sachant ce que nous voulons,
puisque Jeanne demeure à jamais, l'impérissable figure mystique de la Patrie française et puisque ce qu'elle fit, elle le fit avec l'aide du ciel,
ne désespérons pas, au contraire, renforçons notre foi dans la lutte les pieds bien ancrés dans la terre de la Patrie et les yeux levés vers le ciel.
Inspirons-nous de ce que le Père Massillon disait lors de son oraison funèbre du Grand Roi Louis XIV : "Dieu saura bien tirer du trouble même et de la confusion où sont les peuples de l'Europe, l'arrangement qui doit y établir l'ordre et la tranquillité".
(source http://www.front-national.com, le 20 février 2002)