Texte intégral
Tout d'abord, je tiens à remercier la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris pour m'avoir invitée à cette inauguration.
Je voudrais dire quelques mots de l'institution consulaire.
Trop souvent on entend se développer les critiques sur le thème des CCI qui ne font rien où se dispersent dans l'inutile.
J'ai l'occasion, ici de dire que cela n'est pas la règle générale, permettez-moi de la saisir.
Une Chambre de Commerce et d'Industrie a pour première vocation de soutenir et appuyer les entreprises de son territoire. Elle doit le faire en fonction des besoins de chaque entreprise, selon les identités des territoires.
A Paris, les responsabilités de la chambre de commerce et d'industrie sont lourdes et éminentes.
Notre capitale a besoin d'outils de promotion adaptés aux entreprises, qui soient aussi en adéquation avec le rayonnement international de la ville, mais aussi de la région et de la France.
C'est dans cet esprit que les Pouvoirs Publics ont apporté leur concours à la réalisation de l'extension du Palais des Congrès ou bien encore du site de Paris Nord Villepinte qui sera inauguré dans quelques jours par mon collègue Christian PIERRET.
Ce qui a été réalisé ici est vraiment extraordinaire. Il y avait trois impératifs difficiles à satisfaire :
1/ développer des volumes utiles, c'est à dire utilisables, à partir d'une uvre existante, marquée par son temps : la charnière des années soixante-soixante-dix,
2/ s'inscrire dans l'axe majeur de la capitale, marquer une étape, sans rupture, dans une allée monumentale, cela voulait dire beaucoup de modestie et d'humilité,
3/ permettre à l'uvre de devenir le signal urbain qui faisait défaut ici. Ici, sur cette place, dont la forme et les flux montrent combien c'est le point d'entrée majeur dans Paris des circulations provenant de l'Ouest. Pour réussir cela il fallait une grande ambition.
Ces trois enjeux, sont ici réussis, je le pense. Nous pouvons être encore un peu intimidés mais très vite les volumes vont devenir familiers. Je le dis parce que c'est vrai, puisque je suis déjà venue la semaine dernière ! J'y reviendrais également très prochainement.
Vous avez eu, Monsieur l'architecte l'immense mérite de donner un socle, une sorte de définition à un ensemble bâti devenu, avec le temps, impersonnel.
Vous l'avez fait en pensant à l'usage du site. Comment ne serais-je pas heureuse ici où le commerce, commerce permanent avec des boutiques mais aussi promotion du commerce avec les foires expositions occupe l'espace ?
Vous faites la démonstration lumineuse que l'uvre architecturale peut se définir comme un objet, dans une recherche d'idéalité, mais qu'elle ne vit, et ne devient belle que dans sa fonction.
Permettez-moi enfin de vous dire, Monsieur l'architecte, que j'aime bien ce que vous faites, que j'aime aussi la façon dont vous le faites.
On m'a expliqué les règles qui ont été celles du chantier, en matière d'environnement notamment. C'est un choix qui n'a pas dû être toujours facile, mais c'est aussi une autre façon de construire.
Je crois qu'elle est en accord avec notre temps, on parle aujourd'hui de développement urbain durable, il faut renouveler nos modes de construction vers ce que j'appellerai " une construction douce ".
J'en profite pour m'adresser à tous ceux qui ont participé à cette aventure, j'en ai vu la semaine dernière encore, je veux saluer leur professionnalisme, la somme de compétences et de savoir-faire réunis sur ce grand chantier.
Voilà, à l'intérieur de Paris, il y avait un Palais qui était devenu étriqué au fil des temps, maintenant avec ces nouveaux volumes, j'ai l'assurance qu'il servira mieux à la fois Paris, le commerce, et l'ensemble des entreprises et notamment des PME qui travaillent pour l'organisation des congrès et des salons.
Un outil de développement prend aujourd'hui un essor à Paris, il s'inscrira j'en suis persuadée comme un élément fort du positionnement international de la France en matière de salons et congrès. Au delà de la notoriété, c'est bien de l'efficacité économique dont il s'agit.
Je vous remercie.
(Source http://www.finances.gouv.fr, le 4 octobre 1999)
Je voudrais dire quelques mots de l'institution consulaire.
Trop souvent on entend se développer les critiques sur le thème des CCI qui ne font rien où se dispersent dans l'inutile.
J'ai l'occasion, ici de dire que cela n'est pas la règle générale, permettez-moi de la saisir.
Une Chambre de Commerce et d'Industrie a pour première vocation de soutenir et appuyer les entreprises de son territoire. Elle doit le faire en fonction des besoins de chaque entreprise, selon les identités des territoires.
A Paris, les responsabilités de la chambre de commerce et d'industrie sont lourdes et éminentes.
Notre capitale a besoin d'outils de promotion adaptés aux entreprises, qui soient aussi en adéquation avec le rayonnement international de la ville, mais aussi de la région et de la France.
C'est dans cet esprit que les Pouvoirs Publics ont apporté leur concours à la réalisation de l'extension du Palais des Congrès ou bien encore du site de Paris Nord Villepinte qui sera inauguré dans quelques jours par mon collègue Christian PIERRET.
Ce qui a été réalisé ici est vraiment extraordinaire. Il y avait trois impératifs difficiles à satisfaire :
1/ développer des volumes utiles, c'est à dire utilisables, à partir d'une uvre existante, marquée par son temps : la charnière des années soixante-soixante-dix,
2/ s'inscrire dans l'axe majeur de la capitale, marquer une étape, sans rupture, dans une allée monumentale, cela voulait dire beaucoup de modestie et d'humilité,
3/ permettre à l'uvre de devenir le signal urbain qui faisait défaut ici. Ici, sur cette place, dont la forme et les flux montrent combien c'est le point d'entrée majeur dans Paris des circulations provenant de l'Ouest. Pour réussir cela il fallait une grande ambition.
Ces trois enjeux, sont ici réussis, je le pense. Nous pouvons être encore un peu intimidés mais très vite les volumes vont devenir familiers. Je le dis parce que c'est vrai, puisque je suis déjà venue la semaine dernière ! J'y reviendrais également très prochainement.
Vous avez eu, Monsieur l'architecte l'immense mérite de donner un socle, une sorte de définition à un ensemble bâti devenu, avec le temps, impersonnel.
Vous l'avez fait en pensant à l'usage du site. Comment ne serais-je pas heureuse ici où le commerce, commerce permanent avec des boutiques mais aussi promotion du commerce avec les foires expositions occupe l'espace ?
Vous faites la démonstration lumineuse que l'uvre architecturale peut se définir comme un objet, dans une recherche d'idéalité, mais qu'elle ne vit, et ne devient belle que dans sa fonction.
Permettez-moi enfin de vous dire, Monsieur l'architecte, que j'aime bien ce que vous faites, que j'aime aussi la façon dont vous le faites.
On m'a expliqué les règles qui ont été celles du chantier, en matière d'environnement notamment. C'est un choix qui n'a pas dû être toujours facile, mais c'est aussi une autre façon de construire.
Je crois qu'elle est en accord avec notre temps, on parle aujourd'hui de développement urbain durable, il faut renouveler nos modes de construction vers ce que j'appellerai " une construction douce ".
J'en profite pour m'adresser à tous ceux qui ont participé à cette aventure, j'en ai vu la semaine dernière encore, je veux saluer leur professionnalisme, la somme de compétences et de savoir-faire réunis sur ce grand chantier.
Voilà, à l'intérieur de Paris, il y avait un Palais qui était devenu étriqué au fil des temps, maintenant avec ces nouveaux volumes, j'ai l'assurance qu'il servira mieux à la fois Paris, le commerce, et l'ensemble des entreprises et notamment des PME qui travaillent pour l'organisation des congrès et des salons.
Un outil de développement prend aujourd'hui un essor à Paris, il s'inscrira j'en suis persuadée comme un élément fort du positionnement international de la France en matière de salons et congrès. Au delà de la notoriété, c'est bien de l'efficacité économique dont il s'agit.
Je vous remercie.
(Source http://www.finances.gouv.fr, le 4 octobre 1999)