Texte intégral
Je suis heureuse de vous accueillir pour le lancement de la semaine du développement durable, opération de mobilisation de l'ensemble de nos concitoyens sur ce qu'est, concrètement, le développement durable.
Cette Semaine du développement durable se déroulera du 2 au 8 juin prochain.
Il y a un an, le développement durable a fait son entrée au gouvernement. Il ne s'agissait pas d'un gadget, mais dune conviction profonde, celle d'intégrer le développement durable à la politique gouvernementale.
J'ai eu à coeur de sensibiliser mes collègues à cette préoccupation et à l'urgence de la traduire de manière concrète dans l'ensemble des politiques publiques et dans la gestion quotidienne des administrations.
Le séminaire gouvernemental présidé par le Premier ministre, le 28 novembre dernier a été une étape décisive. Il a lancé les travaux de la stratégie nationale de développement durable qui sera adoptée le 13 mai prochain en Conseil Interministériel du Développement durable.
Il était également indispensable de s'appuyer sur des instances capables d'associer véritablement les collectivités territoriales et la société civile à la définition et la mise en marche de cette politique de développement durable.
Le Conseil national du développement durable, que j'ai installé le 14 janvier dernier, oeuvre dans ce sens avec efficacité.
Le décor est planté, si je puis dire : il nous appartient maintenant de mobiliser l'ensemble de nos concitoyens. Le développement durable doit sortir du seul cadre des réunions et des colloques.
La semaine du développement durable répond à cette volonté en donnant la possibilité à chacun de prendre ses responsabilité pour une plus grande solidarité entre les peuples, entre les territoires et entre les générations.
La première édition de la Semaine du développement durable s'articule autour d'événements internationaux majeurs comme le sommet du G8 à Evian, qui consacrera une part importante de ses travaux au développement durable, la charte de l'Environnement adossée à la constitution qui sera présentée le 4 juin au Conseil des Ministres par Roselyne Bachelot, et la journée mondiale de l'Environnement le 5 juin.
Le but de la semaine du développement durable est de sensibiliser, d'informer de faire participer le citoyen. Elle répond en cela à un des axes de la stratégie nationale du développement durable, à côté d'autres actions pour une véritable éducation à l'environnement.
Elle a vocation à se répéter tous les ans. Il faut être réaliste : Une génération sera nécessaire pour faire évoluer nos comportement et nos habitudes.
Aujourd'hui, comme le montre ce sondage Ipsos, réalisé pour le compte du Secrétariat d'état au développement durable, 67 % des français ont lu ou entendu l'expression développement durable mais seulement 8 % savent qu'il recouvre trois piliers qui interagissent entre eux : l'économie, le social, l'environnement.
C'est pourquoi j'ai voulu que cette semaine soit le point de départ, le coup d'envoi, d'une mobilisation large dans toutes les activités que nous pouvons exercer : dans les transports, à l'école, dans l'entreprise, au supermarché... pour expliquer et montrer que le développement durable, nous pouvons y participer tout les jours, toute l'année.
La semaine du développement durable est là pour mettre en évidence les bonnes pratiques, et elles existent, aux niveaux national et surtout local : il faut faire sortir le développement durable du cercle des initiés, où il a été trop longtemps confiner.
C'est par l'exemple concret que nous y arriverons. Un exemple parmi beaucoup d'autres (je laisserai nos invités vous présenter brièvement leurs projets dans quelques minutes) : près de 500 000 enfants de 7 à 11 ans recevront un cahier de 4 pages sous forme de jeux de l'oie expliquant le développement durable.
Ce livret que nous réalisons avec le concours de l'association " Les petits citoyens " sera distribué par les mairies.
Autre exemple de manifestation menée par la SNCF, une exposition présentée et animée par les responsables régionaux du développement durable dans une vingtaine de gares couvrant le territoire français.
Une précision encore : dans le souci de rassembler les énergies, nous avons décidé de regrouper les opérations "printemps de l'environnement" et "1000 défis pour ma planète" sous le parrainage de la Semaine du développement durable.
Nous serons ainsi capable, d'année en année, de mesurer la progression des initiatives (elle concerne la protection de la nature, l'économie responsable ou la citoyenneté solidaire) et la mobilisation des différents acteurs.
En bref, cette Semaine du développement durable doit nous faire passer de la déclaration d'intention à l'acte. Que chacun comprenne bien que "le développement durable c'est dès maintenant , et pour longtemps".
Je passe la parole à François Pitron, de mon cabinet, pour vous expliquer la façon dont nous avons mobilisé élus, associations, entreprises, sur la base du volontariat et vous présenter les élément visuels de cette opération
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 28 avril 2003)
Cette Semaine du développement durable se déroulera du 2 au 8 juin prochain.
Il y a un an, le développement durable a fait son entrée au gouvernement. Il ne s'agissait pas d'un gadget, mais dune conviction profonde, celle d'intégrer le développement durable à la politique gouvernementale.
J'ai eu à coeur de sensibiliser mes collègues à cette préoccupation et à l'urgence de la traduire de manière concrète dans l'ensemble des politiques publiques et dans la gestion quotidienne des administrations.
Le séminaire gouvernemental présidé par le Premier ministre, le 28 novembre dernier a été une étape décisive. Il a lancé les travaux de la stratégie nationale de développement durable qui sera adoptée le 13 mai prochain en Conseil Interministériel du Développement durable.
Il était également indispensable de s'appuyer sur des instances capables d'associer véritablement les collectivités territoriales et la société civile à la définition et la mise en marche de cette politique de développement durable.
Le Conseil national du développement durable, que j'ai installé le 14 janvier dernier, oeuvre dans ce sens avec efficacité.
Le décor est planté, si je puis dire : il nous appartient maintenant de mobiliser l'ensemble de nos concitoyens. Le développement durable doit sortir du seul cadre des réunions et des colloques.
La semaine du développement durable répond à cette volonté en donnant la possibilité à chacun de prendre ses responsabilité pour une plus grande solidarité entre les peuples, entre les territoires et entre les générations.
La première édition de la Semaine du développement durable s'articule autour d'événements internationaux majeurs comme le sommet du G8 à Evian, qui consacrera une part importante de ses travaux au développement durable, la charte de l'Environnement adossée à la constitution qui sera présentée le 4 juin au Conseil des Ministres par Roselyne Bachelot, et la journée mondiale de l'Environnement le 5 juin.
Le but de la semaine du développement durable est de sensibiliser, d'informer de faire participer le citoyen. Elle répond en cela à un des axes de la stratégie nationale du développement durable, à côté d'autres actions pour une véritable éducation à l'environnement.
Elle a vocation à se répéter tous les ans. Il faut être réaliste : Une génération sera nécessaire pour faire évoluer nos comportement et nos habitudes.
Aujourd'hui, comme le montre ce sondage Ipsos, réalisé pour le compte du Secrétariat d'état au développement durable, 67 % des français ont lu ou entendu l'expression développement durable mais seulement 8 % savent qu'il recouvre trois piliers qui interagissent entre eux : l'économie, le social, l'environnement.
C'est pourquoi j'ai voulu que cette semaine soit le point de départ, le coup d'envoi, d'une mobilisation large dans toutes les activités que nous pouvons exercer : dans les transports, à l'école, dans l'entreprise, au supermarché... pour expliquer et montrer que le développement durable, nous pouvons y participer tout les jours, toute l'année.
La semaine du développement durable est là pour mettre en évidence les bonnes pratiques, et elles existent, aux niveaux national et surtout local : il faut faire sortir le développement durable du cercle des initiés, où il a été trop longtemps confiner.
C'est par l'exemple concret que nous y arriverons. Un exemple parmi beaucoup d'autres (je laisserai nos invités vous présenter brièvement leurs projets dans quelques minutes) : près de 500 000 enfants de 7 à 11 ans recevront un cahier de 4 pages sous forme de jeux de l'oie expliquant le développement durable.
Ce livret que nous réalisons avec le concours de l'association " Les petits citoyens " sera distribué par les mairies.
Autre exemple de manifestation menée par la SNCF, une exposition présentée et animée par les responsables régionaux du développement durable dans une vingtaine de gares couvrant le territoire français.
Une précision encore : dans le souci de rassembler les énergies, nous avons décidé de regrouper les opérations "printemps de l'environnement" et "1000 défis pour ma planète" sous le parrainage de la Semaine du développement durable.
Nous serons ainsi capable, d'année en année, de mesurer la progression des initiatives (elle concerne la protection de la nature, l'économie responsable ou la citoyenneté solidaire) et la mobilisation des différents acteurs.
En bref, cette Semaine du développement durable doit nous faire passer de la déclaration d'intention à l'acte. Que chacun comprenne bien que "le développement durable c'est dès maintenant , et pour longtemps".
Je passe la parole à François Pitron, de mon cabinet, pour vous expliquer la façon dont nous avons mobilisé élus, associations, entreprises, sur la base du volontariat et vous présenter les élément visuels de cette opération
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 28 avril 2003)