Texte intégral
Volonté, détermination, progressivité :
la bonne méthode
" Dans le cadre de la concertation à laquelle procède actuellement le gouvernement, nous avons fait le tour général des problèmes posés par la réforme du système des retraites dans notre pays afin de garantir à toutes les Françaises et à tous les Français une bonne retraite dans le cadre d'un régime de retraite par répartition qu'il faut bien entendu consolider.
Le mélange de volonté, de détermination, de progressivité à l'horizon 2020 nous paraît être la bonne méthode. D'ailleurs, beaucoup des pays qui nous entourent ont procédé ainsi et ont commencé, eux, à le faire il y a une dizaine d'années. Le calendrier, la méthode par étapes, l'horizon 2020, nous paraît être raisonnable et devrait pouvoir rassembler l'ensemble des Français sur les mesures et les adaptations.
Nous avons parlé bien entendu des fonctionnaires. Nous avons dit que l'équité entre les salariés du privé - qui sont quinze millions - et les personnels de la fonction publique - qui sont six millions en comptant les régimes spéciaux -, c'est l'égalité de traitement de la retraite pour tous. Cela veut dire la même retraite pour la même cotisation, la même référence. A cotisation égale, retraite égale. Le principe, c'est: la convergence de la retraite pour toutes les Françaises et tous les Français.
Pour ce qui est du secteur privé, nous avons dit sur tous les tons, quelquefois vivement, d'autres fois techniquement, diplomatiquement, mathématiquement, démographiquement, pour nous, comme l'ont d'ailleurs fait tous les pays du monde, c'est l'allongement progressif de la durée de cotisation qui est la solution. Puisqu'il y a augmentation de la durée de la vie, puisque le rapport entre le nombre d'actifs et le nombre de retraités est un rapport qui se dégrade, il faut allonger la durée de cotisation progressivement et s'accorder pour le faire. Si cette solution est retenue, elle doit ouvrir la porte à d'innombrables négociations. Il faut négocier par métier, par profession, des adaptations, des bonifications, c'est-à-dire par exemple des périodes plus courtes pour les travaux pénibles. Il faut savoir également inventer pour ceux qui vont rester plus longtemps au travail des formules nouvelles pleines d'imagination. Il faut pouvoir à la fois combiner retraite et emploi à temps partiel. Pour les " seniors ", il faut savoir généraliser dans l'entreprise par la négociation des adaptations. Dans ce cadre de l'allongement de la durée de cotisation, seules les négociations sont capables de prendre en compte le cas individuel de chacun pour sauver
les retraites. "
Répondant aux questions de la presse, Ernest-Antoine Seillière a précisé :
- Sur l'allongement de la durée de cotisation : " il existe des rapports, comme celui du Conseil d'Orientation des Retraites qui très clairement indiquent que d'ici 2020, il faudrait envisager trois ans, trois ans sur 20 ans donc. "
- Sur l'épargne retraite : " dans le cadre de l'équité, de l'égalité de traitement devant la retraite, l'épargne retraite devrait être étendue à l'ensemble des salariés du privé comme cela existe avec la Préfon dans la fonction publique "
(Source http://www.medef.fr, le 12 mars 2003)
la bonne méthode
" Dans le cadre de la concertation à laquelle procède actuellement le gouvernement, nous avons fait le tour général des problèmes posés par la réforme du système des retraites dans notre pays afin de garantir à toutes les Françaises et à tous les Français une bonne retraite dans le cadre d'un régime de retraite par répartition qu'il faut bien entendu consolider.
Le mélange de volonté, de détermination, de progressivité à l'horizon 2020 nous paraît être la bonne méthode. D'ailleurs, beaucoup des pays qui nous entourent ont procédé ainsi et ont commencé, eux, à le faire il y a une dizaine d'années. Le calendrier, la méthode par étapes, l'horizon 2020, nous paraît être raisonnable et devrait pouvoir rassembler l'ensemble des Français sur les mesures et les adaptations.
Nous avons parlé bien entendu des fonctionnaires. Nous avons dit que l'équité entre les salariés du privé - qui sont quinze millions - et les personnels de la fonction publique - qui sont six millions en comptant les régimes spéciaux -, c'est l'égalité de traitement de la retraite pour tous. Cela veut dire la même retraite pour la même cotisation, la même référence. A cotisation égale, retraite égale. Le principe, c'est: la convergence de la retraite pour toutes les Françaises et tous les Français.
Pour ce qui est du secteur privé, nous avons dit sur tous les tons, quelquefois vivement, d'autres fois techniquement, diplomatiquement, mathématiquement, démographiquement, pour nous, comme l'ont d'ailleurs fait tous les pays du monde, c'est l'allongement progressif de la durée de cotisation qui est la solution. Puisqu'il y a augmentation de la durée de la vie, puisque le rapport entre le nombre d'actifs et le nombre de retraités est un rapport qui se dégrade, il faut allonger la durée de cotisation progressivement et s'accorder pour le faire. Si cette solution est retenue, elle doit ouvrir la porte à d'innombrables négociations. Il faut négocier par métier, par profession, des adaptations, des bonifications, c'est-à-dire par exemple des périodes plus courtes pour les travaux pénibles. Il faut savoir également inventer pour ceux qui vont rester plus longtemps au travail des formules nouvelles pleines d'imagination. Il faut pouvoir à la fois combiner retraite et emploi à temps partiel. Pour les " seniors ", il faut savoir généraliser dans l'entreprise par la négociation des adaptations. Dans ce cadre de l'allongement de la durée de cotisation, seules les négociations sont capables de prendre en compte le cas individuel de chacun pour sauver
les retraites. "
Répondant aux questions de la presse, Ernest-Antoine Seillière a précisé :
- Sur l'allongement de la durée de cotisation : " il existe des rapports, comme celui du Conseil d'Orientation des Retraites qui très clairement indiquent que d'ici 2020, il faudrait envisager trois ans, trois ans sur 20 ans donc. "
- Sur l'épargne retraite : " dans le cadre de l'équité, de l'égalité de traitement devant la retraite, l'épargne retraite devrait être étendue à l'ensemble des salariés du privé comme cela existe avec la Préfon dans la fonction publique "
(Source http://www.medef.fr, le 12 mars 2003)