Texte intégral
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Nous sommes là. Au lendemain des vacances, nous sommes là. Après la terrible année que nous venons de traverser, nous sommes là. Plus présents et plus déterminés que jamais.
Oh je sais, voilà qui déplaît beaucoup à certains ou à certaines gazettes qui voudraient tant nous voir disparaître et qui, prenant leurs désirs pour des réalités, mettent en scène dans leurs colonnes notre disparition. A les lire, nous ne sommes pas là, nous n'existons plus. Pensez donc, Gost et Tarelli nous ont quittés. Michel a été exclu. C'est donc bien le signe que notre armée est morte-née.
Et bien non, figurez-vous qu'il n' y avait pas que ces trois là au MN ! Alors, je sais que pour nos adversaires, si habitués aux facilités de l'Etablissement, il est impensable que nous soyons encore là. Normalement, nous aurions dû disparaître. Parce que n'importe qui à notre place aurait en effet disparu. Songez donc à ce qui se serait passé si à notre place il y avait eu des adhérents, des cadres ou des élus de l'Etablissement. Jamais ils n'auraient résisté aux épreuves que nous avons traversées. Ils se seraient querellés, disloqués, débandés. Tout aurait volé en éclats. Car, tout de même, quelle terrible année ! Nous avons du affronter une crise politique majeure, reconstruire un mouvement, mener une campagne électorale des plus difficiles, surmonter la déception d'un score qui n'a pas été à la hauteur de nos espoirs et faire face à des problèmes financiers considérables. Et bien, je le dis : n'importe qui à notre place n'y aurait pas résisté. Mais nous, nous sommes là. Et pas seulement ici, à Baltard, pour cette fête régionale d'Ile de France, mais partout à travers le pays pour une vingtaine de fêtes comme celle-ci.
Nous sommes prêts à reprendre l'offensive parce que nous sommes forts, déterminés, convaincus. Parce que nous sommes désintéressés, animés seulement par un grand idéal pour notre pays.
Et, plus que tout, nous sommes ici prêts à reprendre le combat parce que la France a besoin de nous, parce que les Français, sans le savoir encore, nous attendent et comptent sur nous.
Car, aujourd'hui, il n'y a plus que nous pour les défendre.
Face au pouvoir socialo-mondialiste, il n'y a plus que nous, car tous les autres ont abandonné la bataille. Tous les autres se soumettent et se rallient à la gauche.
Songez donc à l'attitude de la fausse droite RPR-UDF-DL et à la direction que ces partis ont pris lors de leurs universités d'été. Ils ont, les uns et les autres, fait marche arrière, notamment sur le PACS. Or, rappelez-vous, il y a quelques mois, les députés RPR-UDF avaient, paraît-il, guerroyé avec force et pugnacité contre le gouvernement dans cette affaire.
Tous les observateurs à l'époque nous avaient dit : Regardez, l'opposition a retrouvé du tonus. Elle s'oppose avec force. Et les théoriciens d'annoncer doctement que le clivage entre la gauche et la droite parlementaire qui avait disparu sur les questions économiques, s'était reconstitué sur les questions de société.
Et bien où en sont-ils aujourd'hui, ces pseudo opposants. A peine le texte est-il voté qu'ils s'y rallient de façon spectaculaire.
Ainsi, à l'université d'été de l'UDF, tout le monde s'en est pris à la malheureuse Christine Boutin, qui avait si courageusement combattu le PACS. Porte-drapeau de la manifestation anti-PACS de Paris, à laquelle j'avais participé avec nombre d'entre vous, elle a été conspuée par ses anciens amis qui ne voulaient plus d'elle, qui se sentaient comme gênés de l'avoir dans leurs rangs. Alors, Mme Boutin, nous, nous vous soutenons et si vous le voulez un jour, sachez que vous aurez toujours votre place parmi nous.
Quant au RPR, cela a été le même volte-face. Mais là, à l'université d'été du RPR, on a fait une ovation à Mme Bachelot, parce qu'elle avait voté pour le PACS en contradiction avec les instructions de son parti.
Ainsi, que le RPR adoube Bachelot ou que l'UDF largue Boutin, c'est la même logique. Ils se rallient à la gauche sur le projet qui pourtant avait suscité leur plus forte opposition. Ils se rallient àla gauche au moment où celle-ci poursuit son travail de démantèlement de la famille, avec la récente parution du rapport remis à Mme Guigou sur ce sujet. Ce rapport prévoit en effet de supprimer la distinction entre famille légitime et famille naturelle. Ce qui revient à vider complètement l'institution familiale de sa valeur.
Et si le RPR et l'UDF rallient la gauche sur le sujet majeur de la famille, cela veut dire qu'ils le font sur toutes les autres questions.
Si donc vous voulez savoir quel sera le visage de la droite de demain regardez M. Jospin. Si vous voulez savoir quel sera son programme, lisez celui du PS.
D'ailleurs, il y a des signes qui ne trompent pas.
Qui a de grande chance d'être président du RPR ou en tout cas, qui est soutenu par M. Chirac pour ce poste ? M. Delevoye ! L'actuel président de l'Association des maires de France. Or, précisément, M. Delevoye était pour le PACS quand une grande partie des maires de France avaient pétitionné contre. A vrai dire, il n'est pas étonnant que Delevoye ait été choisi par Chirac. Dans son association, il est élu par des maires de droite mais aussi par des maires de gauche et il y organise la cohabitation. M. Chirac aime tellement la cohabitation avec les socialistes, qu'il veut placer à la tête du RPR un spécialiste de la collaboration avec eux.
Il paraît même que M. Delevoye n'était pas le véritable choix de Chirac. On m'a dit sous le sceau de la confidence qu'il voulait confier le poste à M. Jospin. Chirac aurait même dit : Jospin est le seul qui pourrait faire revenir le RPR au pouvoir !
Mais il semble que M. Jospin ait refusé.
En tout cas, si M. Jospin a refusé de sauver le RPR, les élus RPR-UDF n'hésitent pas eux à soutenir le PC.
Ainsi, par exemple, savez-vous qui finance la fête de l'Huma, la fête du PC ? Et bien, il y a notamment la mairie de Paris, dirigée par un certain M. Tiberi (RPR), le conseil général de la Vienne dirigé par M. Monory (UDF) ou le conseil régional de Poitou-Charentes dont le président est M. Raffarin (DL).
Et, il y a aussi le conseil général des Hauts-de-Seine financé par un certain M. Pasqua.
En réalité, tout cela n'est pas nouveau mais le phénomène de soumission de la droite à la gauche accélère et prend des proportions vraiment inquiétantes. Le RPR, l'UDF ont mis le cap à gauche. Avec Chirac en tête, ils collaborent avec les socialistes dans la destruction de notre pays. Et, ce faisant, ils trahissent leurs électeurs.
Hélas, ils ne sont pas les seuls. Sur notre droite, c'est également la trahison. En effet, au FN on a cessé de vouloir défendre la France contre l'immigration qui la menace. Ainsi, M. Le Pen a-t-il par exemple déclaré que, je le cite, " ce n'est pas parce qu'il y a des musulmans en France que cela pose un problème, mais parce qu'ils gardent une double nationalité. " Autrement dit, d'après lui, pour régler le problème de l'immigration, il suffirait que les immigrés aient la nationalité française et elle seule. C'est consternant, car c'est grosso modo ce que disent ceux qui occupent les églises pour faire obtenir des papiers aux clandestins.
Quand M. Le Pen et ses amis reconnaissent le caractère multiconfessionnel de notre pays, ils admettent le fait accompli de la colonisation à rebours de notre pays. Cela s'appelle une capitulation en rase campagne face à l'adversaire politique. Puisque c'est exactement là que les mondialistes veulent en venir.
En prenant ces positions, le FN lepéniste se vide de sa substance et achève la trahison de ses électeurs.
Je me demande ce qu'en pense des hommes comme Lang ou Gollnisch.
Et, en tout cas, je m'adresse aux adhérents et militants de base qui croyaient trouver dans ce FN résiduel la défense de leurs idées et qui, aujourd'hui, sont profondément déçus. Je leur dis : " Ne baisser pas les bras. Le combat de la France, c'est nous qui le poursuivons et si vous êtes sincères, votre place est parmi nous, vous y serez les bienvenus. "
Car l'attitude des lepénistes est aux antipodes de la défense de notre identité.
D'autant qu'il s'agit d'une véritable collaboration avec les islamistes les plus intégristes qui a été engagée par M. Le Pen et ses amis : rappelez-vous de la visite à M. Erbakahn, le leader islamiste turc, la participation aux fêtes anniversaire du régime islamiste d'Iran dans son ambassade à Paris.
En fait, le programme de M. Le Pen c'est maintenant le détail et la multiconfessionalité. On ne peut pas être plus aux antipodes des aspirations de son élection.
D'ailleurs, au parlement européen, ce sont tous les partis de droite qui trahissent leurs électeurs sitôt les élections passées. Regardez donc, c'est tout de même consternant.
Pendant la campagne, le RPR conduit par Sarkozy affirmait que son projet c'était l'Europe des nations et qu'il n'avait rien à voir avec le projet fédéraliste de Bayrou. Or à peine élu les députés européens RPR se sont ralliés au groupe PPE, le groupe où siège M. Bayrou ! M. Pasqua lui, s'est allié à M. Fini qui est sur une ligne initialement favorable à l'Europe de Bruxelles et au traité d'Amsterdam. Et ils vont siéger ensemble dans le même groupe pour émettre des votes identiques! C'est ahurissant. Il est vrai qu'ils ne seront plus là. Car c'est prévu, ils vont démissionner contrairement à ce qu'ils avaient annoncé, M. Pasqua préférant le Sénat, M. de Villiers l'Assemblée, tout comme Bayrou, Madelin ou Sarkozy. Quant à Le Pen, il voulait faire un groupe avec les radicaux de gauche italiens. Avec Mme Bonino, ancienne commissaire européiste et M. Pannella, partisan de la dépénalisation de la drogue. Finalement, les lepénistes auront été ramenés à un minimum de fidélité à leurs anciennes idées par le Parlement européen lui-même qui a interdit la constitution de ce groupe au motif précisément que les groupes devaient réunir des députés ayant un minimum d'idées en commun !
Face à la gauche socialo-mondialiste, il n'y a donc plus que nous pour défendre des idées nationales et républicaines, c'est-à-dire pour défendre les Français et leurs droits fondamentaux. Et cela est d'autant plus nécessaire qu'avec les socialistes, les problèmes s'aggravent. L'insécurité d'abord, devient un fléau majeur pour beaucoup de nos compatriotes. L'Etat socialiste est désormais incapable d'assurer l'ordre républicain. d 'ailleurs, comment pourrait-il assurer la sécurité des Français alors qu'il n'arrive même plus à assurer la sécurité de ses propres agents. Car le désordre est maintenant tel que ce sont les agents du service public qui deviennent la cible prioritaire des voyous. Ce sont ceux qui sont censés être au service de la population qui sont les plus agressés. Les policiers bien sûr, mais aussi les conducteurs de bus, les enseignants, les médecins des services des urgences, les postiers, les agents d'EDF, les pompiers. Cela est si vrai que le droit à la sécurité est devenu l'une des principales revendications des agents de la fonction publique. La semaine dernière, la ville de Marseille a connu deux grèves, celle des chauffeurs de bus et celle des médecins des urgences de l'Hôpital-Nord. Dans les deux cas, les chauffeurs et les médecins réclamaient la protection de la police pour exercer leur métier. C'est ainsi dans la France socialiste : la barbarie est telle que les médecins réclament des antennes de police au coeur des hôpitaux. Quant aux postiers, ils veulent maintenant être associés aux contrats locaux de sécurité pour que les patrouilles de police correspondent aux tournées de distribution de courrier.
Il est vrai que les autorités réagissent parfois en prenant le problème à bras le corps. A Marseille par exemple, ils ont pris une mesure énergique d'une rare vigueur. On peut maintenant voir dans chaque autobus en dessous du panneau " défense de fumer " un autre panneau où il est indiqué : " défense d'agresser le chauffeur ". Vous riez. Vous croyez que ce n'est pas vrai. Vous avez raison, ça n'est pas vrai. Car les autorités ont pensé que cette formule ne faisait pas assez jeune. Dons, il y a inscrit sur le panneau : " Agresser un chauffeur, c'est carton rouge ". Vous savez, c'est le côté intégrateur du football.
On croit rêver. Parce que là, je ne plaisante plus. Il est vrai que l'on peut s'attendre à tout quand on entend ce que dit à ce sujet M. Chirac qui est quand même je vous le rappelle, le Président de la République. Avant-hier à Orléans, M. Chirac est allé soutenir les pompiers et c'est vrai qu'ils le méritent bien. Mais que leur a-t-il dit : Il les a plaint, je le cite " de travailler dans un environnement hostile sous les coups et les projectiles de bandes organisées ". Donc, il est courant et d'ailleurs, il explique ensuite que ces agressions doivent être " punies avec toute la vigueur de la loi ". Fort bien, mais comment compte-t-il mettre tout cela en pratique ? " Nous ne ferons pas reculer l'insécurité... si nous ne faisons pas l'effort d'engager tous ensemble préfets, policiers, gendarmes, magistrats, élus, travailleurs sociaux, responsables d'associations et bien sûr pompiers, l'indispensable dialogue avec les habitants des cités ". Le Président inaugure une nouvelle technique : la punition par le dialogue.
On croit rêver ! Car chacun sait bien qu'en 'en réalité ce sont les vraies sanctions et la prison pour les voyous qui peuvent rétablir la sécurité dans notre pays. Le seul problème, c'est qu'aujourd'hui en France, nous sommes dans un monde où les valeurs sont inversées. Si bien que les sanctions elles, ne sont pas pour les voyous mais pour les policiers. Vous croyez que j'exagère. Non ! Je pense à ce policier de Fontainebleau qui en 1997 avait fait usage de son arme pour empêcher une voiture de franchir de force un barrage et qui va être traduit devant la Cour d'Assises. Il est vrai que ce policier n'a pas eu de chance. Le projectile qu'il a tiré sur la voiture lancée à toute allure contre lui et son collègue a touché mortellement son conducteur. Ce policier n'avait même pas eu de chance du tout car le conducteur s'appelait Khader Bouziane et que dans les jours qui ont suivi l'événement, ses potes de la cité de la Plaine les Lys avaient incendié des voitures et agressé les policiers pour venger Khader. Bref, la cité s'était enflammée. Il s'est bien trouvé un ou deux collègues du policier pour rappeler qu'il avait tout de même certaines circonstances atténuantes. Khader avait tenté d'écraser l'un des policiers présents sur le barrage, Khader roulait sans permis dans une voiture volée. Il était très connu des services de police auxquels il avait d'ailleurs eu affaire quelques jours plus tôt. Rien n'y a fait car l'honneur et les droits d'un policier comptent peu face à l'équilibre de la société multiculturelle. D'ailleurs la tante de Khader l'expliquera à Libération " J'ai toujours été sûr que l'un des assassins - elle parle des policiers - passerait aux assises, ne serait-ce que pour éviter de nouvelles révoltes ".
Les casseurs et les émeutiers ont donc eu gain de cause, le policier sera traduit devant la cour d'assise et pas pour violence volontaire ayant entraîné la mort mais pour " homicide volontaire ".
Ce policier était membre d'une brigade anti-criminalité. Il pensait certainement accomplir son devoir. Tant pis pour lui, il sera sacrifié, sacrifié à la raison d'état, la raison d'un état multiculturel !
D'ailleurs, à ce sujet, je voudrai dire un mot de la dernière tentative en date pour imposer par la force un état multiculturel en Europe. Je veux parler de la grande croisade menée à coups de bombe par les forces de l'OTAN pour maintenir le caractère multiconfessionnel du Kosovo. Aujourd'hui, c'est clair c'est un fiasco total. Même Jean-François Kahn le reconnaît. " A l'issue de la croisade on récolte aujourd'hui une semi dictature, l'épuration ethnique, la criminalisation et l'anarchie ".
Car ce que l'établissement appelle l'épuration ethnique a repris de plus belle mais cette fois dans l'autre sens. Ce sont les serbes qui sont chassés du Kosovo par la terreur. Il en reste aujourd'hui moins de 30 000 sur les 200 000 qu'ils étaient. Gageons qu'il n'en restera bientôt plus un seul malgré les efforts dérisoires de la For pour les maintenir bon gré mal gré.
Exit donc le rêve débile d'un Etat multiculturel ou chacun cohabiterait dès lors que les méchants policiers serbes auraient été désarmés.
D'un état multiethnique il n'y aura pas. Il y aura un Kosovo musulman un point c'est tout, un Kosovo livré de surcroît à la mafia albanaise. Cette opération où la France ce sera ainsi compromis n'aura finalement pas eu d'autre signification que de prendre parti pour les Albanais contre les Serbes, pour les musulmans contre les chrétiens. Pourquoi ? On peut se le demander. D'autant qu'aujourd'hui ce dramatique scénario se renouvelle à l'envers au Timor oriental.
Voilà un Etat, l'Indonésie qui refuse de donner son indépendance à l'une de ses provinces le Timor oriental. Tout comme la Serbie refusait de donner son indépendance au Kosovo. Avec cependant cette différence que le Kosovo est une province historique de la Serbie alors que le Timor oriental avait été annexé par l'Indonésie il y a quelques dizaines d'années seulement.
Mais comment se fait-il que les Etats-Unis ait entrepris de bombarder la Serbie pour empêcher les Serbes d'expulser les Albanais du Kosovo et qu'ils n'entreprennent rien contre l'Indonésie pour empêcher les massacres de Timorais. L'OTAN a bombardé Belgrade, mais personne n'envisage de bombarder Djakarta ? Pourquoi deux poids deux mesures ? Pourquoi ce qui était légitime dans un cas ne le serait pas dans l'autre ? Je ne vois qu'une explication et je m'interroge. Est-ce parce que dans le cas de la Serbie les agresseurs étaient sensés être les chrétiens alors que dans le cas du Timor ce sont des musulmans ? Est-ce que les Etats-Unis prendraient systématiquement parti contre les chrétiens pour les musulmans ?
En tout cas, cela prouve combien les sociétés multiconfessionnelles sont dangereuses. Et c'est pourquoi nous refusons d'admettre le caractère multiconfessionnel de notre pays. Car pour ce qui est de la République, elle n'est pas multiconfessionnelle, elle est aconfessionnelle. Elle est laïque. Et pour ce qui est de notre nation il est clair que son identité est marquée par ce double caractère européen et chrétien. Et cela d'ailleurs que l'on soit croyant ou non.
Voilà pourquoi nous entendons combattre la politique actuelle d'immigration qui est une politique de colonisation à rebours. Une politique totalement illégitime à la fois antinationale et antirépublicaine. Et qui se caractérise de plus en plus par la préférence étrangère, c'est-à-dire la priorité donnée aux étrangers en France. Et ce n'est pas un fantasme, c'est une réalité très concrète. Ainsi par exemple, cet été le gouvernement a subrepticement fait voter dans la loi sur la couverture maladie universelle un amendement autorisant les médecins étrangers recrutés par les hôpitaux à ouvrir un cabinet en ville.
Et pourtant dans le même temps, les étudiants en médecine français restent soumis au numerus clausus c'est-à-dire que le nombre de reçu à l'examen est fixé par un quota pour éviter que les médecins ne soient trop nombreux. Or ce numerus clausus les médecins étrangers y échappent de par la nouvelle loi.
Pire. Alors même que les médecins étrangers reçoivent l'autorisation de pratiquer, le gouvernement socialiste, continue d'inciter les médecins français à prendre leur retraite car le nombre de praticien est jugé trop important. Et ce MICA, Mécanisme d'incitation à la cessation d'activité, fonctionne avec des fonds prélevés sur la sécurité sociale.
Ainsi au moment même où les Français payent pour mettre leurs médecins à la retraite, le gouvernement ouvre la porte aux médecins étrangers. C'est scandaleux, car c'est le contraire de la préférence nationale.
Et de surcroît cela va dans le sens du chômage des Français.
Il est vrai que sur ce plan aussi l'attitude du gouvernement est consternante. Tout le monde a entendu M. Jospin et ses ministres s'indigner des licenciements prévus chez Michelin. Mais s'il y a des responsables politiques qui n'ont pas le droit de s'indigner de telles mesures, c'est bien eux. Car les socialistes sont les promoteurs de la mondialisation sauvage de notre économie. Ils ne peuvent donc pas en critiquer les conséquences. Or c'est bien de cela dont il s'agit. Ils plongent Michelin et toutes les entreprises françaises dans le mondialisme à outrance et ils leur reprochent ensuite de faire face et de se battre avec les armes brutales du mondialisme. Et ils s'en étonnent comme s'ils pouvaient ignorer que la mondialisation à outrance c'est antisocial. On le voit actuellement en Lorraine où l'entreprise asiatique Daewoo envisage de quitter la France en laissant 1 700 salariés français sur le carreau.
Or lorsque Daewoo et d'autres groupes asiatiques comme JVC et Panasonic s'étaient installés dans notre pays, cela avait été salué comme l'un des nombreux bienfaits de la mondialisation.
Aujourd'hui pour des raisons qui leur sont propres et qui n'ont rien à voir avec les intérêts de la France, ces entreprises s'en vont après avoir consommé toutes les subventions publiques qui leur avaient été octroyées pour leur installation. JVC s'est délocalisé en Chine, Panasonic a suivi et maintenant c'est le tour de Daewoo.
La mondialisation forcenée voulu par les socialocommunistes crée le chômage dans notre pays. Et face à cela le gouvernement de gauche reste totalement passif. D'ailleurs on l'a vu pour le budget. Alors qu'il dispose en raison de la bonne conjoncture internationale d'une marge de manuvre importante, il a renoncé à utiliser massivement ces moyens pour baisser les dépenses publiques et améliorer la situation économique des Français. Le budget continue à augmenter par rapport à l'année dernière. Son déficit et l'endettement global restent un record par rapport aux autres pays de la zone euro. Et la part des impôts et des charges prélevées sur la richesse nationale atteint le taux record de plus de 45,3 %. Au lieu d'agir avec ampleur et fermeté, le gouvernement multiplie les petites mesures électoralistes. Je ne dis pas d'ailleurs qu'elles sont toutes mauvaises en soi mais leur partie reste très limitée pour l'ensemble des Français. Au lieu de se servir du budget comme d'un instrument d'action politique M. Jospin s'en sert simplement comme le support d'un discours électoraliste.
Sur le plan économique c'est la soumission totale aux événements décidés au delà des frontières.
D'ailleurs, il est tout de même consternant d'apprendre que les partis communiste, socialiste et vert vont organiser une manifestation contre le chômage. Dans les pays normaux, c'est l'opposition qui manifeste contre le gouvernement. Chez nous maintenant c'est le gouvernement qui manifeste contre les problèmes qu'il est censé régler. On n'a jamais atteint un tel niveau dans la politique incantatoire.
Est-ce qu'on va voir M. Jospin à la tête de la manif ? Est-ce qu'on va voir le cortège se diriger vers Matignon ? Au point où ils en sont on peut s'attendre à tout. On verra peut être M. Jospin demander une audience au premier ministre pour exiger des mesures contre le chômage !
Et de deux chose l'une : ou ils prennent vraiment les Français pour des imbéciles ou ils sont devenus complètement fous.
C'est peut-être les deux à la fois.
En tout cas face à tous ces errements, il n'y a plus que nous pour exprimer une volonté de défense des Français. Notre mouvement est le seul à incarner une politique volontariste, seul capable de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés : l'insécurité, l'immigration et le chômage.
Et nous entendons le faire en nous appuyant sur le peuple. En redonnant vie à notre nation et en nous inscrivant dans les institutions de notre pays.
Parce qu'il est quand même frappant de constater que la république et les principes républicains dont ils ont plein la bouche en permanence, ils les bafouent quotidiennement.
Car enfin, la République aujourd'hui pour nous ça n'est pas 1789 ou 1793, ça n'est pas le dévoyement des droits de l'homme ni la philosophie des lumières. C'est tout simplement la souveraineté du peuple. Or la souveraineté du peuple français, les socialistes et les autres l'ont presque complètement détruite. Comment en effet parler de souveraineté quand la France est soumise à Bruxelles par le traité de Maastricht ou d'Amsterdam. Comment parler encore de souveraineté quand les entreprises françaises comme Michelin n'appartiennent plus à la France mais deviennent les sujets de leurs actionnaires étrangers. Comment parler de souveraineté quand face à tous ces problèmes les partis qui gouvernent la France ne trouvent rien d'autre à faire qu'à manifester.
De même la République c'est l'autorité de la loi, c'est le respect de l'ordre. Or il est clair en France que la loi est quotidiennement bafouée plus particulièrement dans les zones dites de non droit. Notons d'ailleurs que cette insécurité galopante met en cause le principe de liberté puisque beaucoup de Français commencent à ne plus pouvoir aller et venir librement et se voient entraver dans leur liberté de circuler voire de travailler.
L'insécurité met aussi en cause le principe d'égalité. Car il est clair que les Français ne sont pas égaux devant l'insécurité. Entre un ministre socialiste et un postier à Mantes-la-Jolie, il y a une grande inégalité de risque. Selon que vous habitez le XVIè arrondissement ou la Courneuve, selon que vous vous déplacez en voiture personnelle ou en RER, alors que vos enfants vont dans une école privée ou une école publique, vous subissez ou ne subissez pas l'insécurité. Et il y a là une atteinte très grave à la fraternité entre les Français et à leur égalité.
Voilà pourquoi les socialo-mondialistes contrairement à ce qu'ils disent bafouent la République. Nous voulons, nous, rétablir ses principes parce que nous sommes pour la souveraineté du peuple contre le mondialisme et l'eurofédéralisme.
Parce que nous sommes pour les libertés contre le politiquement correct et la dictature de la pensée unique.
Parce que nous sommes pour l'égalité des droits des Français contre le quota sexuel ou ethnique, contre la préférence étrangère et le communautarisme.
Parce que nous sommes pour la fraternité entre les Français contre les lois sauvages et antisociales du grand capitalisme international.
Parce que nous sommes pour l'autorité de la loi contre le laxisme et l'insécurité.
Parce que nous sommes pour les vertus civiques contre la corruption et la concussion.
Parce que nous sommes pour l'Etat souverain qui pratique et défend le bien commun et contre la bureaucratie tentaculaire et interventionniste.
Parce que nous sommes pour la volonté et l'unité de la nation souveraine contre le pouvoir des lobbies et des appareils.
Quand la gauche comme la droite bafouent ces principes républicains, nous voulons nous les rétablir au service de notre peuple et de notre nation.
C'est pourquoi, face à un pouvoir qui abandonne les Français, dissout la nation et sape la République, nous entendons nous affirmer au service des Français comme national et républicain.
National parce que nous savons que la nation constitue le cadre protecteur multiséculaire du peuple que nous constituons et parce que nous entendons rester nous-mêmes, rester fidèles à ce que nous ont léguer nos ancêtres pour le transmettre à nos enfants.
Républicain parce que en cette fin de siècle, la République est un instrument de défense et de protection de la nation. Ce n'est pas un hasard si la préférence nationale sans laquelle il n'y a plus de nation constitue en réalité un principe républicain qui existe déjà, que nos adversaires veulent supprimer et que nous voulons nous généraliser.
Et cette préférence nationale demeure bien sûr le cur de notre programme. C'est pourquoi d'ailleurs il n'est pas question d'alliance politique avec quelques partis que ce soient car à ce jour aucun en dehors de nous ne défend cette valeur essentielle. C'est dans cet esprit que j'ai du demander l'exclusion de M. Michel qui n'avait manifestement rien compris à la ligne du mouvement ou qui refusait de l'appliquer et qui croyait que notre salut passait par telle ou telle magouilles politiciennes. Je le dis donc clairement. Notre objectif c'est le développement du mouvement national sur la base de son identité propre pour pouvoir rassembler demain tous les Français qui veulent le renouveau de la France. Nous ne nous diluerons pas, nous ne nous compromettrons pas. Nous nous affirmerons et nous prendrons les moyens nécessaires pour y parvenir et pour faire triompher nos idées, nos valeurs et notre programme.
Chers amis, nous allons reprendre l'offensive politique. Notre tâche est immense et nos moyens apparemment limités. Mais nous avons un atout qui nous donne une force extraordinaire. C'est la foi qui est la nôtre, la foi en notre peuple et notre nation. La foi dans la France et dans son déclin.
Notre pays a connu dans sa longue histoire bien des périodes critiques et à chaque fois il a su se ressaisir et reprendre sa marche en avant. Je suis convaincu que la France va de nouveau montrer sa capacité à renaître. Et comme il est clair que le renouveau ne viendra pas des vieux partis décadents de la classe politique, il ne pourra venir que de notre côté.
Chers amis, soyez déterminés, convaincus et persévérants. Nous accomplirons notre mission sans fléchir car nous sommes le renouveau de la France.
BRUNO MEGRET
(Source http://www.m-n.com, le 7 février 2001)
Nous sommes là. Au lendemain des vacances, nous sommes là. Après la terrible année que nous venons de traverser, nous sommes là. Plus présents et plus déterminés que jamais.
Oh je sais, voilà qui déplaît beaucoup à certains ou à certaines gazettes qui voudraient tant nous voir disparaître et qui, prenant leurs désirs pour des réalités, mettent en scène dans leurs colonnes notre disparition. A les lire, nous ne sommes pas là, nous n'existons plus. Pensez donc, Gost et Tarelli nous ont quittés. Michel a été exclu. C'est donc bien le signe que notre armée est morte-née.
Et bien non, figurez-vous qu'il n' y avait pas que ces trois là au MN ! Alors, je sais que pour nos adversaires, si habitués aux facilités de l'Etablissement, il est impensable que nous soyons encore là. Normalement, nous aurions dû disparaître. Parce que n'importe qui à notre place aurait en effet disparu. Songez donc à ce qui se serait passé si à notre place il y avait eu des adhérents, des cadres ou des élus de l'Etablissement. Jamais ils n'auraient résisté aux épreuves que nous avons traversées. Ils se seraient querellés, disloqués, débandés. Tout aurait volé en éclats. Car, tout de même, quelle terrible année ! Nous avons du affronter une crise politique majeure, reconstruire un mouvement, mener une campagne électorale des plus difficiles, surmonter la déception d'un score qui n'a pas été à la hauteur de nos espoirs et faire face à des problèmes financiers considérables. Et bien, je le dis : n'importe qui à notre place n'y aurait pas résisté. Mais nous, nous sommes là. Et pas seulement ici, à Baltard, pour cette fête régionale d'Ile de France, mais partout à travers le pays pour une vingtaine de fêtes comme celle-ci.
Nous sommes prêts à reprendre l'offensive parce que nous sommes forts, déterminés, convaincus. Parce que nous sommes désintéressés, animés seulement par un grand idéal pour notre pays.
Et, plus que tout, nous sommes ici prêts à reprendre le combat parce que la France a besoin de nous, parce que les Français, sans le savoir encore, nous attendent et comptent sur nous.
Car, aujourd'hui, il n'y a plus que nous pour les défendre.
Face au pouvoir socialo-mondialiste, il n'y a plus que nous, car tous les autres ont abandonné la bataille. Tous les autres se soumettent et se rallient à la gauche.
Songez donc à l'attitude de la fausse droite RPR-UDF-DL et à la direction que ces partis ont pris lors de leurs universités d'été. Ils ont, les uns et les autres, fait marche arrière, notamment sur le PACS. Or, rappelez-vous, il y a quelques mois, les députés RPR-UDF avaient, paraît-il, guerroyé avec force et pugnacité contre le gouvernement dans cette affaire.
Tous les observateurs à l'époque nous avaient dit : Regardez, l'opposition a retrouvé du tonus. Elle s'oppose avec force. Et les théoriciens d'annoncer doctement que le clivage entre la gauche et la droite parlementaire qui avait disparu sur les questions économiques, s'était reconstitué sur les questions de société.
Et bien où en sont-ils aujourd'hui, ces pseudo opposants. A peine le texte est-il voté qu'ils s'y rallient de façon spectaculaire.
Ainsi, à l'université d'été de l'UDF, tout le monde s'en est pris à la malheureuse Christine Boutin, qui avait si courageusement combattu le PACS. Porte-drapeau de la manifestation anti-PACS de Paris, à laquelle j'avais participé avec nombre d'entre vous, elle a été conspuée par ses anciens amis qui ne voulaient plus d'elle, qui se sentaient comme gênés de l'avoir dans leurs rangs. Alors, Mme Boutin, nous, nous vous soutenons et si vous le voulez un jour, sachez que vous aurez toujours votre place parmi nous.
Quant au RPR, cela a été le même volte-face. Mais là, à l'université d'été du RPR, on a fait une ovation à Mme Bachelot, parce qu'elle avait voté pour le PACS en contradiction avec les instructions de son parti.
Ainsi, que le RPR adoube Bachelot ou que l'UDF largue Boutin, c'est la même logique. Ils se rallient à la gauche sur le projet qui pourtant avait suscité leur plus forte opposition. Ils se rallient àla gauche au moment où celle-ci poursuit son travail de démantèlement de la famille, avec la récente parution du rapport remis à Mme Guigou sur ce sujet. Ce rapport prévoit en effet de supprimer la distinction entre famille légitime et famille naturelle. Ce qui revient à vider complètement l'institution familiale de sa valeur.
Et si le RPR et l'UDF rallient la gauche sur le sujet majeur de la famille, cela veut dire qu'ils le font sur toutes les autres questions.
Si donc vous voulez savoir quel sera le visage de la droite de demain regardez M. Jospin. Si vous voulez savoir quel sera son programme, lisez celui du PS.
D'ailleurs, il y a des signes qui ne trompent pas.
Qui a de grande chance d'être président du RPR ou en tout cas, qui est soutenu par M. Chirac pour ce poste ? M. Delevoye ! L'actuel président de l'Association des maires de France. Or, précisément, M. Delevoye était pour le PACS quand une grande partie des maires de France avaient pétitionné contre. A vrai dire, il n'est pas étonnant que Delevoye ait été choisi par Chirac. Dans son association, il est élu par des maires de droite mais aussi par des maires de gauche et il y organise la cohabitation. M. Chirac aime tellement la cohabitation avec les socialistes, qu'il veut placer à la tête du RPR un spécialiste de la collaboration avec eux.
Il paraît même que M. Delevoye n'était pas le véritable choix de Chirac. On m'a dit sous le sceau de la confidence qu'il voulait confier le poste à M. Jospin. Chirac aurait même dit : Jospin est le seul qui pourrait faire revenir le RPR au pouvoir !
Mais il semble que M. Jospin ait refusé.
En tout cas, si M. Jospin a refusé de sauver le RPR, les élus RPR-UDF n'hésitent pas eux à soutenir le PC.
Ainsi, par exemple, savez-vous qui finance la fête de l'Huma, la fête du PC ? Et bien, il y a notamment la mairie de Paris, dirigée par un certain M. Tiberi (RPR), le conseil général de la Vienne dirigé par M. Monory (UDF) ou le conseil régional de Poitou-Charentes dont le président est M. Raffarin (DL).
Et, il y a aussi le conseil général des Hauts-de-Seine financé par un certain M. Pasqua.
En réalité, tout cela n'est pas nouveau mais le phénomène de soumission de la droite à la gauche accélère et prend des proportions vraiment inquiétantes. Le RPR, l'UDF ont mis le cap à gauche. Avec Chirac en tête, ils collaborent avec les socialistes dans la destruction de notre pays. Et, ce faisant, ils trahissent leurs électeurs.
Hélas, ils ne sont pas les seuls. Sur notre droite, c'est également la trahison. En effet, au FN on a cessé de vouloir défendre la France contre l'immigration qui la menace. Ainsi, M. Le Pen a-t-il par exemple déclaré que, je le cite, " ce n'est pas parce qu'il y a des musulmans en France que cela pose un problème, mais parce qu'ils gardent une double nationalité. " Autrement dit, d'après lui, pour régler le problème de l'immigration, il suffirait que les immigrés aient la nationalité française et elle seule. C'est consternant, car c'est grosso modo ce que disent ceux qui occupent les églises pour faire obtenir des papiers aux clandestins.
Quand M. Le Pen et ses amis reconnaissent le caractère multiconfessionnel de notre pays, ils admettent le fait accompli de la colonisation à rebours de notre pays. Cela s'appelle une capitulation en rase campagne face à l'adversaire politique. Puisque c'est exactement là que les mondialistes veulent en venir.
En prenant ces positions, le FN lepéniste se vide de sa substance et achève la trahison de ses électeurs.
Je me demande ce qu'en pense des hommes comme Lang ou Gollnisch.
Et, en tout cas, je m'adresse aux adhérents et militants de base qui croyaient trouver dans ce FN résiduel la défense de leurs idées et qui, aujourd'hui, sont profondément déçus. Je leur dis : " Ne baisser pas les bras. Le combat de la France, c'est nous qui le poursuivons et si vous êtes sincères, votre place est parmi nous, vous y serez les bienvenus. "
Car l'attitude des lepénistes est aux antipodes de la défense de notre identité.
D'autant qu'il s'agit d'une véritable collaboration avec les islamistes les plus intégristes qui a été engagée par M. Le Pen et ses amis : rappelez-vous de la visite à M. Erbakahn, le leader islamiste turc, la participation aux fêtes anniversaire du régime islamiste d'Iran dans son ambassade à Paris.
En fait, le programme de M. Le Pen c'est maintenant le détail et la multiconfessionalité. On ne peut pas être plus aux antipodes des aspirations de son élection.
D'ailleurs, au parlement européen, ce sont tous les partis de droite qui trahissent leurs électeurs sitôt les élections passées. Regardez donc, c'est tout de même consternant.
Pendant la campagne, le RPR conduit par Sarkozy affirmait que son projet c'était l'Europe des nations et qu'il n'avait rien à voir avec le projet fédéraliste de Bayrou. Or à peine élu les députés européens RPR se sont ralliés au groupe PPE, le groupe où siège M. Bayrou ! M. Pasqua lui, s'est allié à M. Fini qui est sur une ligne initialement favorable à l'Europe de Bruxelles et au traité d'Amsterdam. Et ils vont siéger ensemble dans le même groupe pour émettre des votes identiques! C'est ahurissant. Il est vrai qu'ils ne seront plus là. Car c'est prévu, ils vont démissionner contrairement à ce qu'ils avaient annoncé, M. Pasqua préférant le Sénat, M. de Villiers l'Assemblée, tout comme Bayrou, Madelin ou Sarkozy. Quant à Le Pen, il voulait faire un groupe avec les radicaux de gauche italiens. Avec Mme Bonino, ancienne commissaire européiste et M. Pannella, partisan de la dépénalisation de la drogue. Finalement, les lepénistes auront été ramenés à un minimum de fidélité à leurs anciennes idées par le Parlement européen lui-même qui a interdit la constitution de ce groupe au motif précisément que les groupes devaient réunir des députés ayant un minimum d'idées en commun !
Face à la gauche socialo-mondialiste, il n'y a donc plus que nous pour défendre des idées nationales et républicaines, c'est-à-dire pour défendre les Français et leurs droits fondamentaux. Et cela est d'autant plus nécessaire qu'avec les socialistes, les problèmes s'aggravent. L'insécurité d'abord, devient un fléau majeur pour beaucoup de nos compatriotes. L'Etat socialiste est désormais incapable d'assurer l'ordre républicain. d 'ailleurs, comment pourrait-il assurer la sécurité des Français alors qu'il n'arrive même plus à assurer la sécurité de ses propres agents. Car le désordre est maintenant tel que ce sont les agents du service public qui deviennent la cible prioritaire des voyous. Ce sont ceux qui sont censés être au service de la population qui sont les plus agressés. Les policiers bien sûr, mais aussi les conducteurs de bus, les enseignants, les médecins des services des urgences, les postiers, les agents d'EDF, les pompiers. Cela est si vrai que le droit à la sécurité est devenu l'une des principales revendications des agents de la fonction publique. La semaine dernière, la ville de Marseille a connu deux grèves, celle des chauffeurs de bus et celle des médecins des urgences de l'Hôpital-Nord. Dans les deux cas, les chauffeurs et les médecins réclamaient la protection de la police pour exercer leur métier. C'est ainsi dans la France socialiste : la barbarie est telle que les médecins réclament des antennes de police au coeur des hôpitaux. Quant aux postiers, ils veulent maintenant être associés aux contrats locaux de sécurité pour que les patrouilles de police correspondent aux tournées de distribution de courrier.
Il est vrai que les autorités réagissent parfois en prenant le problème à bras le corps. A Marseille par exemple, ils ont pris une mesure énergique d'une rare vigueur. On peut maintenant voir dans chaque autobus en dessous du panneau " défense de fumer " un autre panneau où il est indiqué : " défense d'agresser le chauffeur ". Vous riez. Vous croyez que ce n'est pas vrai. Vous avez raison, ça n'est pas vrai. Car les autorités ont pensé que cette formule ne faisait pas assez jeune. Dons, il y a inscrit sur le panneau : " Agresser un chauffeur, c'est carton rouge ". Vous savez, c'est le côté intégrateur du football.
On croit rêver. Parce que là, je ne plaisante plus. Il est vrai que l'on peut s'attendre à tout quand on entend ce que dit à ce sujet M. Chirac qui est quand même je vous le rappelle, le Président de la République. Avant-hier à Orléans, M. Chirac est allé soutenir les pompiers et c'est vrai qu'ils le méritent bien. Mais que leur a-t-il dit : Il les a plaint, je le cite " de travailler dans un environnement hostile sous les coups et les projectiles de bandes organisées ". Donc, il est courant et d'ailleurs, il explique ensuite que ces agressions doivent être " punies avec toute la vigueur de la loi ". Fort bien, mais comment compte-t-il mettre tout cela en pratique ? " Nous ne ferons pas reculer l'insécurité... si nous ne faisons pas l'effort d'engager tous ensemble préfets, policiers, gendarmes, magistrats, élus, travailleurs sociaux, responsables d'associations et bien sûr pompiers, l'indispensable dialogue avec les habitants des cités ". Le Président inaugure une nouvelle technique : la punition par le dialogue.
On croit rêver ! Car chacun sait bien qu'en 'en réalité ce sont les vraies sanctions et la prison pour les voyous qui peuvent rétablir la sécurité dans notre pays. Le seul problème, c'est qu'aujourd'hui en France, nous sommes dans un monde où les valeurs sont inversées. Si bien que les sanctions elles, ne sont pas pour les voyous mais pour les policiers. Vous croyez que j'exagère. Non ! Je pense à ce policier de Fontainebleau qui en 1997 avait fait usage de son arme pour empêcher une voiture de franchir de force un barrage et qui va être traduit devant la Cour d'Assises. Il est vrai que ce policier n'a pas eu de chance. Le projectile qu'il a tiré sur la voiture lancée à toute allure contre lui et son collègue a touché mortellement son conducteur. Ce policier n'avait même pas eu de chance du tout car le conducteur s'appelait Khader Bouziane et que dans les jours qui ont suivi l'événement, ses potes de la cité de la Plaine les Lys avaient incendié des voitures et agressé les policiers pour venger Khader. Bref, la cité s'était enflammée. Il s'est bien trouvé un ou deux collègues du policier pour rappeler qu'il avait tout de même certaines circonstances atténuantes. Khader avait tenté d'écraser l'un des policiers présents sur le barrage, Khader roulait sans permis dans une voiture volée. Il était très connu des services de police auxquels il avait d'ailleurs eu affaire quelques jours plus tôt. Rien n'y a fait car l'honneur et les droits d'un policier comptent peu face à l'équilibre de la société multiculturelle. D'ailleurs la tante de Khader l'expliquera à Libération " J'ai toujours été sûr que l'un des assassins - elle parle des policiers - passerait aux assises, ne serait-ce que pour éviter de nouvelles révoltes ".
Les casseurs et les émeutiers ont donc eu gain de cause, le policier sera traduit devant la cour d'assise et pas pour violence volontaire ayant entraîné la mort mais pour " homicide volontaire ".
Ce policier était membre d'une brigade anti-criminalité. Il pensait certainement accomplir son devoir. Tant pis pour lui, il sera sacrifié, sacrifié à la raison d'état, la raison d'un état multiculturel !
D'ailleurs, à ce sujet, je voudrai dire un mot de la dernière tentative en date pour imposer par la force un état multiculturel en Europe. Je veux parler de la grande croisade menée à coups de bombe par les forces de l'OTAN pour maintenir le caractère multiconfessionnel du Kosovo. Aujourd'hui, c'est clair c'est un fiasco total. Même Jean-François Kahn le reconnaît. " A l'issue de la croisade on récolte aujourd'hui une semi dictature, l'épuration ethnique, la criminalisation et l'anarchie ".
Car ce que l'établissement appelle l'épuration ethnique a repris de plus belle mais cette fois dans l'autre sens. Ce sont les serbes qui sont chassés du Kosovo par la terreur. Il en reste aujourd'hui moins de 30 000 sur les 200 000 qu'ils étaient. Gageons qu'il n'en restera bientôt plus un seul malgré les efforts dérisoires de la For pour les maintenir bon gré mal gré.
Exit donc le rêve débile d'un Etat multiculturel ou chacun cohabiterait dès lors que les méchants policiers serbes auraient été désarmés.
D'un état multiethnique il n'y aura pas. Il y aura un Kosovo musulman un point c'est tout, un Kosovo livré de surcroît à la mafia albanaise. Cette opération où la France ce sera ainsi compromis n'aura finalement pas eu d'autre signification que de prendre parti pour les Albanais contre les Serbes, pour les musulmans contre les chrétiens. Pourquoi ? On peut se le demander. D'autant qu'aujourd'hui ce dramatique scénario se renouvelle à l'envers au Timor oriental.
Voilà un Etat, l'Indonésie qui refuse de donner son indépendance à l'une de ses provinces le Timor oriental. Tout comme la Serbie refusait de donner son indépendance au Kosovo. Avec cependant cette différence que le Kosovo est une province historique de la Serbie alors que le Timor oriental avait été annexé par l'Indonésie il y a quelques dizaines d'années seulement.
Mais comment se fait-il que les Etats-Unis ait entrepris de bombarder la Serbie pour empêcher les Serbes d'expulser les Albanais du Kosovo et qu'ils n'entreprennent rien contre l'Indonésie pour empêcher les massacres de Timorais. L'OTAN a bombardé Belgrade, mais personne n'envisage de bombarder Djakarta ? Pourquoi deux poids deux mesures ? Pourquoi ce qui était légitime dans un cas ne le serait pas dans l'autre ? Je ne vois qu'une explication et je m'interroge. Est-ce parce que dans le cas de la Serbie les agresseurs étaient sensés être les chrétiens alors que dans le cas du Timor ce sont des musulmans ? Est-ce que les Etats-Unis prendraient systématiquement parti contre les chrétiens pour les musulmans ?
En tout cas, cela prouve combien les sociétés multiconfessionnelles sont dangereuses. Et c'est pourquoi nous refusons d'admettre le caractère multiconfessionnel de notre pays. Car pour ce qui est de la République, elle n'est pas multiconfessionnelle, elle est aconfessionnelle. Elle est laïque. Et pour ce qui est de notre nation il est clair que son identité est marquée par ce double caractère européen et chrétien. Et cela d'ailleurs que l'on soit croyant ou non.
Voilà pourquoi nous entendons combattre la politique actuelle d'immigration qui est une politique de colonisation à rebours. Une politique totalement illégitime à la fois antinationale et antirépublicaine. Et qui se caractérise de plus en plus par la préférence étrangère, c'est-à-dire la priorité donnée aux étrangers en France. Et ce n'est pas un fantasme, c'est une réalité très concrète. Ainsi par exemple, cet été le gouvernement a subrepticement fait voter dans la loi sur la couverture maladie universelle un amendement autorisant les médecins étrangers recrutés par les hôpitaux à ouvrir un cabinet en ville.
Et pourtant dans le même temps, les étudiants en médecine français restent soumis au numerus clausus c'est-à-dire que le nombre de reçu à l'examen est fixé par un quota pour éviter que les médecins ne soient trop nombreux. Or ce numerus clausus les médecins étrangers y échappent de par la nouvelle loi.
Pire. Alors même que les médecins étrangers reçoivent l'autorisation de pratiquer, le gouvernement socialiste, continue d'inciter les médecins français à prendre leur retraite car le nombre de praticien est jugé trop important. Et ce MICA, Mécanisme d'incitation à la cessation d'activité, fonctionne avec des fonds prélevés sur la sécurité sociale.
Ainsi au moment même où les Français payent pour mettre leurs médecins à la retraite, le gouvernement ouvre la porte aux médecins étrangers. C'est scandaleux, car c'est le contraire de la préférence nationale.
Et de surcroît cela va dans le sens du chômage des Français.
Il est vrai que sur ce plan aussi l'attitude du gouvernement est consternante. Tout le monde a entendu M. Jospin et ses ministres s'indigner des licenciements prévus chez Michelin. Mais s'il y a des responsables politiques qui n'ont pas le droit de s'indigner de telles mesures, c'est bien eux. Car les socialistes sont les promoteurs de la mondialisation sauvage de notre économie. Ils ne peuvent donc pas en critiquer les conséquences. Or c'est bien de cela dont il s'agit. Ils plongent Michelin et toutes les entreprises françaises dans le mondialisme à outrance et ils leur reprochent ensuite de faire face et de se battre avec les armes brutales du mondialisme. Et ils s'en étonnent comme s'ils pouvaient ignorer que la mondialisation à outrance c'est antisocial. On le voit actuellement en Lorraine où l'entreprise asiatique Daewoo envisage de quitter la France en laissant 1 700 salariés français sur le carreau.
Or lorsque Daewoo et d'autres groupes asiatiques comme JVC et Panasonic s'étaient installés dans notre pays, cela avait été salué comme l'un des nombreux bienfaits de la mondialisation.
Aujourd'hui pour des raisons qui leur sont propres et qui n'ont rien à voir avec les intérêts de la France, ces entreprises s'en vont après avoir consommé toutes les subventions publiques qui leur avaient été octroyées pour leur installation. JVC s'est délocalisé en Chine, Panasonic a suivi et maintenant c'est le tour de Daewoo.
La mondialisation forcenée voulu par les socialocommunistes crée le chômage dans notre pays. Et face à cela le gouvernement de gauche reste totalement passif. D'ailleurs on l'a vu pour le budget. Alors qu'il dispose en raison de la bonne conjoncture internationale d'une marge de manuvre importante, il a renoncé à utiliser massivement ces moyens pour baisser les dépenses publiques et améliorer la situation économique des Français. Le budget continue à augmenter par rapport à l'année dernière. Son déficit et l'endettement global restent un record par rapport aux autres pays de la zone euro. Et la part des impôts et des charges prélevées sur la richesse nationale atteint le taux record de plus de 45,3 %. Au lieu d'agir avec ampleur et fermeté, le gouvernement multiplie les petites mesures électoralistes. Je ne dis pas d'ailleurs qu'elles sont toutes mauvaises en soi mais leur partie reste très limitée pour l'ensemble des Français. Au lieu de se servir du budget comme d'un instrument d'action politique M. Jospin s'en sert simplement comme le support d'un discours électoraliste.
Sur le plan économique c'est la soumission totale aux événements décidés au delà des frontières.
D'ailleurs, il est tout de même consternant d'apprendre que les partis communiste, socialiste et vert vont organiser une manifestation contre le chômage. Dans les pays normaux, c'est l'opposition qui manifeste contre le gouvernement. Chez nous maintenant c'est le gouvernement qui manifeste contre les problèmes qu'il est censé régler. On n'a jamais atteint un tel niveau dans la politique incantatoire.
Est-ce qu'on va voir M. Jospin à la tête de la manif ? Est-ce qu'on va voir le cortège se diriger vers Matignon ? Au point où ils en sont on peut s'attendre à tout. On verra peut être M. Jospin demander une audience au premier ministre pour exiger des mesures contre le chômage !
Et de deux chose l'une : ou ils prennent vraiment les Français pour des imbéciles ou ils sont devenus complètement fous.
C'est peut-être les deux à la fois.
En tout cas face à tous ces errements, il n'y a plus que nous pour exprimer une volonté de défense des Français. Notre mouvement est le seul à incarner une politique volontariste, seul capable de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés : l'insécurité, l'immigration et le chômage.
Et nous entendons le faire en nous appuyant sur le peuple. En redonnant vie à notre nation et en nous inscrivant dans les institutions de notre pays.
Parce qu'il est quand même frappant de constater que la république et les principes républicains dont ils ont plein la bouche en permanence, ils les bafouent quotidiennement.
Car enfin, la République aujourd'hui pour nous ça n'est pas 1789 ou 1793, ça n'est pas le dévoyement des droits de l'homme ni la philosophie des lumières. C'est tout simplement la souveraineté du peuple. Or la souveraineté du peuple français, les socialistes et les autres l'ont presque complètement détruite. Comment en effet parler de souveraineté quand la France est soumise à Bruxelles par le traité de Maastricht ou d'Amsterdam. Comment parler encore de souveraineté quand les entreprises françaises comme Michelin n'appartiennent plus à la France mais deviennent les sujets de leurs actionnaires étrangers. Comment parler de souveraineté quand face à tous ces problèmes les partis qui gouvernent la France ne trouvent rien d'autre à faire qu'à manifester.
De même la République c'est l'autorité de la loi, c'est le respect de l'ordre. Or il est clair en France que la loi est quotidiennement bafouée plus particulièrement dans les zones dites de non droit. Notons d'ailleurs que cette insécurité galopante met en cause le principe de liberté puisque beaucoup de Français commencent à ne plus pouvoir aller et venir librement et se voient entraver dans leur liberté de circuler voire de travailler.
L'insécurité met aussi en cause le principe d'égalité. Car il est clair que les Français ne sont pas égaux devant l'insécurité. Entre un ministre socialiste et un postier à Mantes-la-Jolie, il y a une grande inégalité de risque. Selon que vous habitez le XVIè arrondissement ou la Courneuve, selon que vous vous déplacez en voiture personnelle ou en RER, alors que vos enfants vont dans une école privée ou une école publique, vous subissez ou ne subissez pas l'insécurité. Et il y a là une atteinte très grave à la fraternité entre les Français et à leur égalité.
Voilà pourquoi les socialo-mondialistes contrairement à ce qu'ils disent bafouent la République. Nous voulons, nous, rétablir ses principes parce que nous sommes pour la souveraineté du peuple contre le mondialisme et l'eurofédéralisme.
Parce que nous sommes pour les libertés contre le politiquement correct et la dictature de la pensée unique.
Parce que nous sommes pour l'égalité des droits des Français contre le quota sexuel ou ethnique, contre la préférence étrangère et le communautarisme.
Parce que nous sommes pour la fraternité entre les Français contre les lois sauvages et antisociales du grand capitalisme international.
Parce que nous sommes pour l'autorité de la loi contre le laxisme et l'insécurité.
Parce que nous sommes pour les vertus civiques contre la corruption et la concussion.
Parce que nous sommes pour l'Etat souverain qui pratique et défend le bien commun et contre la bureaucratie tentaculaire et interventionniste.
Parce que nous sommes pour la volonté et l'unité de la nation souveraine contre le pouvoir des lobbies et des appareils.
Quand la gauche comme la droite bafouent ces principes républicains, nous voulons nous les rétablir au service de notre peuple et de notre nation.
C'est pourquoi, face à un pouvoir qui abandonne les Français, dissout la nation et sape la République, nous entendons nous affirmer au service des Français comme national et républicain.
National parce que nous savons que la nation constitue le cadre protecteur multiséculaire du peuple que nous constituons et parce que nous entendons rester nous-mêmes, rester fidèles à ce que nous ont léguer nos ancêtres pour le transmettre à nos enfants.
Républicain parce que en cette fin de siècle, la République est un instrument de défense et de protection de la nation. Ce n'est pas un hasard si la préférence nationale sans laquelle il n'y a plus de nation constitue en réalité un principe républicain qui existe déjà, que nos adversaires veulent supprimer et que nous voulons nous généraliser.
Et cette préférence nationale demeure bien sûr le cur de notre programme. C'est pourquoi d'ailleurs il n'est pas question d'alliance politique avec quelques partis que ce soient car à ce jour aucun en dehors de nous ne défend cette valeur essentielle. C'est dans cet esprit que j'ai du demander l'exclusion de M. Michel qui n'avait manifestement rien compris à la ligne du mouvement ou qui refusait de l'appliquer et qui croyait que notre salut passait par telle ou telle magouilles politiciennes. Je le dis donc clairement. Notre objectif c'est le développement du mouvement national sur la base de son identité propre pour pouvoir rassembler demain tous les Français qui veulent le renouveau de la France. Nous ne nous diluerons pas, nous ne nous compromettrons pas. Nous nous affirmerons et nous prendrons les moyens nécessaires pour y parvenir et pour faire triompher nos idées, nos valeurs et notre programme.
Chers amis, nous allons reprendre l'offensive politique. Notre tâche est immense et nos moyens apparemment limités. Mais nous avons un atout qui nous donne une force extraordinaire. C'est la foi qui est la nôtre, la foi en notre peuple et notre nation. La foi dans la France et dans son déclin.
Notre pays a connu dans sa longue histoire bien des périodes critiques et à chaque fois il a su se ressaisir et reprendre sa marche en avant. Je suis convaincu que la France va de nouveau montrer sa capacité à renaître. Et comme il est clair que le renouveau ne viendra pas des vieux partis décadents de la classe politique, il ne pourra venir que de notre côté.
Chers amis, soyez déterminés, convaincus et persévérants. Nous accomplirons notre mission sans fléchir car nous sommes le renouveau de la France.
BRUNO MEGRET
(Source http://www.m-n.com, le 7 février 2001)