Texte intégral
(Point de presse à l'aéroport à Brazzaville, le 29 juillet 2003) :
Q - (Sur la visite du ministre)
R - J'ai eu l'occasion, au cours des derniers mois, de rencontrer très régulièrement le président Sassou Nguesso à Paris et je suis heureux aujourd'hui de venir à Brazzaville rencontrer mon homologue, rencontrer à nouveau le président Sassou Nguesso, pour faire le point sur les relations bilatérales qui, comme vous le savez, sont excellentes entre la France et le Congo. C'est toujours un moment d'émotion pour un Français de venir à Brazzaville. Vous savez à quel point les relations sont chargées d'histoire : la Conférence de Brazzaville, l'épopée gaulliste du général Leclerc... Mais nous aurons aussi l'occasion d'aborder longuement les questions régionales. Je salue l'action du Congo, du président Sassou Nguesso, de la diplomatie congolaise au service de la paix en Afrique. Nous le voyons bien évidemment en Centrafrique, nous le voyons à Sao-Tomé-et-Principe, il y a au titre de la présidence de la CEMAC, au titre de la présidence de la CEEAC, une très grande activité, un très grand dynamisme. Nous avons suivi de près les propositions et les déclarations faites par le président Sassou Nguesso à Maputo concernant un pacte panafricain de non-agression en Afrique et c'est tout à fait dans ce sens que travaille la diplomatie française, donc, vous le voyez, nous avons beaucoup de travail.
Q - Justement, qu'est-ce que le Congo peut attendre de cette coopération ?
R - Le Congo sait d'abord qu'il peut compter sur la France. Nous soutenons les efforts qui ont été engagés par le Congo au plan financier, vous savez qu'il y a des échéances prochaines avec le Fonds monétaire international, donc nous travaillons en liaison avec tous les partenaires financiers, le ministère des Finances français, l'Agence française de Développement, pour préparer cette échéance et nous sommes convaincus qu'il y a de bonnes nouvelles à attendre.
Q - Est-ce que vous pouvez nous confirmer que le Congo peut bénéficier de l'appui de la France au FMI ?
R - Bien sûr, nous sommes là pour travailler aussi à cette question, l'échéance de septembre doit être préparée attentivement et je suis convaincu que tout se passera bien.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juillet 2003)
(Point de presse à l'issue de l'entretien avec le président de la République du Congo à Brazzaville, le 29 juillet 2003) :
Q - Monsieur le Ministre, vous venez de rencontrer le président de la République, peut-on connaître l'objet de votre visite à Brazzaville ? Quel est le sens de votre déplacement dans la sous-région ? Quelle pourrait être la contribution de la France dans le dialogue du Congo avec les institutions financières internationales ?
R - La raison de ma visite au Congo, c'est l'amitié, c'est la fidélité de la France. Vous savez à quel point les relations entre le président français, Jacques Chirac, et le président Sassou Nguesso sont des relations anciennes, d'amitié, d'estime. Je souhaitais donc pouvoir très rapidement me rendre ici à Brazzaville, où tant de liens se sont accumulés entre la France et votre pays. Des liens qui ont bien sûr été marqués et développés par toute l'épopée gaulliste, l'épopée du général Leclerc, la Conférence de Brazzaville : tout ceci résonne encore très fortement dans le coeur des Français. Et puis il y a bien évidemment le présent et l'avenir que nous voulons forger ensemble. La France salue les efforts qui ont été engagés par le président Sassou Nguesso tout au long des dernières années, pour avancer dans la voie du dialogue, de la réconciliation politique et la voie institutionnelle.
Et il y a l'effort très important d'assainissement économique et financier qui a été fait et qui donne aujourd'hui ses premiers résultats. Il y a, vous l'avez rappelé, la perspective de cette rencontre avec le Fonds monétaire international au mois de septembre. La France appuie les efforts qui sont faits par le Congo. Nous souhaitons absolument que cet accord puisse être positif et puisse complètement ouvrir la voie à la nouvelle situation d'un Congo retrouvant sa pleine place et sa coopération avec l'ensemble des pays de la communauté internationale et les pays amis. La France est donc très fortement engagée. L'ensemble de nos représentants auprès du Fonds monétaire et de la Banque mondiale sont mobilisés et de la même façon auprès de la Banque africaine de développement et de l'Union européenne. Nous n'avons cessé de plaider pour bien marquer toutes les étapes qui avait été franchies par le Congo.
Je suis donc confiant dans l'avenir, confiant dans le fait qu'aujourd'hui, c'est une page nouvelle qui va s'ouvrir pour le Congo. Il ne faut pas relâcher les efforts, mais tout ce qui a été fait est très important.
Et, bien sûr, mon entretien avec le président Sassou Nguesso avait trait aussi à la situation régionale, la situation de l'Afrique centrale. Je voulais le remercier pour toute l'action qu'il conduit, pour les initiatives de la diplomatie congolaise. Il faut rappeler la double présidence qu'exerce aujourd'hui le président Sassou Nguesso à la tête de la CEMAC et de la CEEAC. Tout ceci crée évidemment des responsabilités qui sont parfaitement exercées, nous l'avons vu avec la situation de Sao Tomé-et-Principe et de la Centrafrique où je vais me rendre tout à l'heure, à Bangui.
Nous avons longuement parlé aussi de la situation des Grands lacs, où je sais que la diplomatie congolaise est très mobilisée. La France, vous le savez, souhaite accompagner les efforts qui ont été entrepris par la communauté internationale, par l'ensemble de la communauté régionale. Vous savez que nous sommes présents en Ituri, à la tête d'une force européenne, nous voulons donc continuer à travailler dans ce sens. J'ai également dit au président Sassou Nguesso à quel point nous sommes heureux du discours et des propositions qu'il a faites à Maputo, dans le sens d'un projet en vue d'éviter toute détérioration des situations de crise, à savoir un pacte panafricain de non-agression. Cela va tout à fait dans le sens des propositions que nous souhaitons pour l'Afrique, des propositions de la France, en appui aux médiations africaines, chaque fois que nos amis africains se mobilisent. On le voit bien dans l'Afrique centrale, on l'a vu dans les crises récentes, eh bien la France veut être à ses côtés.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juillet 2003)
Q - (Sur la visite du ministre)
R - J'ai eu l'occasion, au cours des derniers mois, de rencontrer très régulièrement le président Sassou Nguesso à Paris et je suis heureux aujourd'hui de venir à Brazzaville rencontrer mon homologue, rencontrer à nouveau le président Sassou Nguesso, pour faire le point sur les relations bilatérales qui, comme vous le savez, sont excellentes entre la France et le Congo. C'est toujours un moment d'émotion pour un Français de venir à Brazzaville. Vous savez à quel point les relations sont chargées d'histoire : la Conférence de Brazzaville, l'épopée gaulliste du général Leclerc... Mais nous aurons aussi l'occasion d'aborder longuement les questions régionales. Je salue l'action du Congo, du président Sassou Nguesso, de la diplomatie congolaise au service de la paix en Afrique. Nous le voyons bien évidemment en Centrafrique, nous le voyons à Sao-Tomé-et-Principe, il y a au titre de la présidence de la CEMAC, au titre de la présidence de la CEEAC, une très grande activité, un très grand dynamisme. Nous avons suivi de près les propositions et les déclarations faites par le président Sassou Nguesso à Maputo concernant un pacte panafricain de non-agression en Afrique et c'est tout à fait dans ce sens que travaille la diplomatie française, donc, vous le voyez, nous avons beaucoup de travail.
Q - Justement, qu'est-ce que le Congo peut attendre de cette coopération ?
R - Le Congo sait d'abord qu'il peut compter sur la France. Nous soutenons les efforts qui ont été engagés par le Congo au plan financier, vous savez qu'il y a des échéances prochaines avec le Fonds monétaire international, donc nous travaillons en liaison avec tous les partenaires financiers, le ministère des Finances français, l'Agence française de Développement, pour préparer cette échéance et nous sommes convaincus qu'il y a de bonnes nouvelles à attendre.
Q - Est-ce que vous pouvez nous confirmer que le Congo peut bénéficier de l'appui de la France au FMI ?
R - Bien sûr, nous sommes là pour travailler aussi à cette question, l'échéance de septembre doit être préparée attentivement et je suis convaincu que tout se passera bien.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juillet 2003)
(Point de presse à l'issue de l'entretien avec le président de la République du Congo à Brazzaville, le 29 juillet 2003) :
Q - Monsieur le Ministre, vous venez de rencontrer le président de la République, peut-on connaître l'objet de votre visite à Brazzaville ? Quel est le sens de votre déplacement dans la sous-région ? Quelle pourrait être la contribution de la France dans le dialogue du Congo avec les institutions financières internationales ?
R - La raison de ma visite au Congo, c'est l'amitié, c'est la fidélité de la France. Vous savez à quel point les relations entre le président français, Jacques Chirac, et le président Sassou Nguesso sont des relations anciennes, d'amitié, d'estime. Je souhaitais donc pouvoir très rapidement me rendre ici à Brazzaville, où tant de liens se sont accumulés entre la France et votre pays. Des liens qui ont bien sûr été marqués et développés par toute l'épopée gaulliste, l'épopée du général Leclerc, la Conférence de Brazzaville : tout ceci résonne encore très fortement dans le coeur des Français. Et puis il y a bien évidemment le présent et l'avenir que nous voulons forger ensemble. La France salue les efforts qui ont été engagés par le président Sassou Nguesso tout au long des dernières années, pour avancer dans la voie du dialogue, de la réconciliation politique et la voie institutionnelle.
Et il y a l'effort très important d'assainissement économique et financier qui a été fait et qui donne aujourd'hui ses premiers résultats. Il y a, vous l'avez rappelé, la perspective de cette rencontre avec le Fonds monétaire international au mois de septembre. La France appuie les efforts qui sont faits par le Congo. Nous souhaitons absolument que cet accord puisse être positif et puisse complètement ouvrir la voie à la nouvelle situation d'un Congo retrouvant sa pleine place et sa coopération avec l'ensemble des pays de la communauté internationale et les pays amis. La France est donc très fortement engagée. L'ensemble de nos représentants auprès du Fonds monétaire et de la Banque mondiale sont mobilisés et de la même façon auprès de la Banque africaine de développement et de l'Union européenne. Nous n'avons cessé de plaider pour bien marquer toutes les étapes qui avait été franchies par le Congo.
Je suis donc confiant dans l'avenir, confiant dans le fait qu'aujourd'hui, c'est une page nouvelle qui va s'ouvrir pour le Congo. Il ne faut pas relâcher les efforts, mais tout ce qui a été fait est très important.
Et, bien sûr, mon entretien avec le président Sassou Nguesso avait trait aussi à la situation régionale, la situation de l'Afrique centrale. Je voulais le remercier pour toute l'action qu'il conduit, pour les initiatives de la diplomatie congolaise. Il faut rappeler la double présidence qu'exerce aujourd'hui le président Sassou Nguesso à la tête de la CEMAC et de la CEEAC. Tout ceci crée évidemment des responsabilités qui sont parfaitement exercées, nous l'avons vu avec la situation de Sao Tomé-et-Principe et de la Centrafrique où je vais me rendre tout à l'heure, à Bangui.
Nous avons longuement parlé aussi de la situation des Grands lacs, où je sais que la diplomatie congolaise est très mobilisée. La France, vous le savez, souhaite accompagner les efforts qui ont été entrepris par la communauté internationale, par l'ensemble de la communauté régionale. Vous savez que nous sommes présents en Ituri, à la tête d'une force européenne, nous voulons donc continuer à travailler dans ce sens. J'ai également dit au président Sassou Nguesso à quel point nous sommes heureux du discours et des propositions qu'il a faites à Maputo, dans le sens d'un projet en vue d'éviter toute détérioration des situations de crise, à savoir un pacte panafricain de non-agression. Cela va tout à fait dans le sens des propositions que nous souhaitons pour l'Afrique, des propositions de la France, en appui aux médiations africaines, chaque fois que nos amis africains se mobilisent. On le voit bien dans l'Afrique centrale, on l'a vu dans les crises récentes, eh bien la France veut être à ses côtés.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juillet 2003)