Texte intégral
Je suis venu ici, avec, vous le voyez, une délégation importante de ministres. Vous le connaissez, le plus grand, il ne vous a pas échappé, vous l'avez déjà vu D. de Villepin. Vous connaissez aussi G. de Robien qui est le ministre de l'Equipement, N. Fontaine, J.-F. Mattei qui ne nous a pas encore rejoints, J.-F. Copé qui est ici, et X. Darcos qui donne tout son coeur pour l'éducation des jeunes Français. Nos parlementaires : vous connaissez madame Brisepierre ; vous connaissez l'ensemble des partenaires qui sont ici : J. Roatta, le président du groupe d'amitié à l'Assemblée nationale, et puis P. Morel, le député de la Lozère, et R. Del Picchia, sénateur des Français établis hors de France. Je voudrais également saluer monsieur l'ambassadeur et madame Grasset, les remercier de leur action mais aussi de leur accueil. C'est pour moi donc un grand plaisir, un grand bonheur que d'être avec vous et de pouvoir vous dire, vous transmettre quelques messages venus de France, à vous qui, par vos responsabilités, êtes des représentants de la France sur cette terre amie.
Je connais, nous connaissons vos préoccupations. Nous savons combien vous êtes attachés au Maroc, à la France et à cette amitié. Nous savons aussi combien sont importantes pour vous les questions de sécurité, les questions d'éducation, les questions de solidarité. La France a vécu les événements de Casablanca, le 16 mai dernier, avec douleur. Nous n'oublierons pas cette cicatrice au coeur. Nous savons que la sécurité est un bien de l'ensemble des peuples et qu'aujourd'hui, la prolifération, le terrorisme, les menacent partout. C'est pour cela que dans notre coopération avec nos amis marocains, nous mettons tous les moyens nécessaires, tous les efforts utiles, pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, et que, notre coopération est marquée par cette priorité. Nous connaissons aussi votre attachement à l'éducation et nous savons qu'ici, nous avons au Maroc près de 10 % des effectifs des jeunes Français qui appartiennent à notre système éducatif hors de France. Nous connaissons vos exigences en matière de qualité éducative et les résultats importants qui sont ici obtenus et toutes les perspectives que nous avons à développer pour améliorer notre système. Et puis on connaît aussi les questions importantes liées à l'expatriation en matière de solidarité nationale. Sachez que j'y suis particulièrement sensible, que notre pays a besoin des Français hors de France ; notre pays a besoin de votre intelligence, de votre énergie, du talent, de votre capacité à créer, hors de France, des richesses économiques, sociales, culturelles qui servent la France. C'est pour cela que je souhaite que nous puissions réformer bon nombre de nos dispositifs, pour faire en sorte que l'expatriation, qui est un service donné à la France, puisse être repensée, de manière à ce que ce service ne soit pas l'occasion de difficultés économiques ou sociales. C'est un point très important de la situation des expatriés que je mets au programme de mon action gouvernementale, de manière à ce que, de plus en plus, on ait envie en France, d'aller porter les idées, les projets, les entreprises de France hors de France. Et c'est pour cela que nous sommes attachés à vos préoccupations de sécurité, d'éducation et de solidarité.
Vous le savez, la France est l'amie du Maroc. Je suis venu travailler, dans le cadre d'une rencontre annuelle entre Premiers ministres et nous avons un séminaire intergouvernemental demain matin, ou nous préparons un certain nombre d'interventions sur des projets concrets opérationnels de la France auprès de nos amis Marocains. J'ai travaillé dès aujourd'hui avec D. Jettou, et demain, je serai reçu par sa Majesté le Roi. Nous avons l'intention d'augmenter nos moyens de coopération et d'effort de développement pour le Maroc. Nous mesurons bien combien ici, le taux de croissance important, les efforts qui sont faits, doivent aussi pouvoir porter une cohérence, une cohésion sociale nécessaires à l'équilibre du Maroc. Nous sentons que la France a, en la matière, des défis qu'elle doit relever. Nous avons, avec le Maroc, des vues communes sur des grands sujets, sur le dialogue euroméditerranéen et sur la situation du monde ; nous avons cette grande proximité qui fait que notre amitié se prolonge sur le terrain diplomatique. Nous vivrons un temps fort, tous ensemble, les 7 et 8 octobre, quand le chef de l'Etat, J. Chirac, sera parmi vous, pour présenter, à l'occasion de cette visite, les grands projets de la France, et vous dire le message que la France porte au monde aujourd'hui.
Je crois vraiment que dans cette dernière année, le président de la République, avec les convictions qui sont celles de la France, avec notre diplomatie tout entière remobilisée, avec tous ceux qui sont hors de France, les messagers de la France, nous avons fait en sorte que la France soit de retour sur la scène internationale, avec ses idées pour la paix, ses idées pour le droit, pour une Organisation des Nations unies capable d'être la source du droit. Nous ne sommes pas des pacifistes, mais nous pensons toujours que la guerre est l'ultime issue, et que d'abord, il faut imposer la règle de droit. Nous avons porté des idées fortes comme celles de l'environnement avec le protocole de Kyoto, comme celles du développement avec l'OMC ; nous portons aujourd'hui, dans le monde entier, des idées de la France, et c'est, je crois, important que dans des circonstances comme celles qui seront créées début octobre ici au Maroc, on puisse entendre la voix du chef de l'Etat, ici au sein du Maghreb, ici au coeur du Maroc, mais aussi dans le monde entier, puisque la vocation de la France est de parler aussi au monde.
Je connais votre implantation dans l'économie marocaine et je voudrais saluer tous ceux qui, dans les entreprises, s'engagent ici pour donner du travail, pour créer de la valeur, qui sont si utiles à notre pays, si utiles, aussi, au Maroc. Je connais aussi l'ensemble de votre mobilisation pour faire face aux actions de solidarité nécessaires avec ce beau pays. Et puis je voudrais vous dire combien il est important pour nous tous d'être capables de porter des projets nouveaux, notamment ces grandes infrastructures économiques et sociales que le Maroc met dans ses perspectives et pour lesquelles nous nous engagerons à fond, avec également une dimension importante pour les questions de l'accès aux soins. Et c'est au moment où je parle de soins que je peux accueillir le ministre de la Santé, J.-F. Mattei... Tout ceci pour vous donner le sentiment que dans ce Gouvernement, il ne peut y avoir de retard.
Je voudrais vous dire combien notre pays, la France, est mobilisée dans son amitié avec le Maroc pour les réformes marocaines, mais aussi pour nos propres réformes et nos propres mutations pour que la France vive à l'aise dans le nouveau siècle, qu'elle ne se replie pas sur elle-même, qu'elle croie en ses chances, qu'elle croie en ses talents, qu'elle aime son propre avenir et son propre futur. C'est pour cela que nous nous sommes engagés dans une politique de mutation de réforme. Aujourd'hui, le Parlement vient de voter une réforme importante attendue depuis longtemps, pour sauvegarder le système des retraites. Nous continuerons à mener les réformes d'adaptation de la société française aux exigences de la modernité.
Nous avons un programme d'actions ambitieux pour les années qui viennent. Notre Agenda, au moins à l'horizon 2006, est marqué par trois grandes priorités : la cohésion nationale dans notre territoire comme à l'extérieur de notre territoire, la cohésion nationale par le dialogue, par l'échange, par le voyage et la résidence, la volonté que doit avoir notre peuple, de se parler, de se comprendre. La politique que nous voulons mener, ce n'est pas celle qui oppose les uns aux autres, un camp contre un autre ; c'est celle qui est capable, au nom de la France, de présenter l'intérêt général, et que chacun puisse dépasser sa position personnelle, son individualisme, quelquefois son égoïsme, pour appartenir à la cause commune, la cause de l'intérêt général, la cause de la France. Notre première priorité, c'est cette cohésion nationale ; les pays divisés sont des pays affaiblis.
Notre deuxième priorité, c'est de vouloir faire en sorte qu'on puisse, pour la création de richesses, mobiliser l'intelligence, la politique éducative, la politique de formation, la culture, la recherche ; faire en sorte que nous puissions participer à la création de richesses. La France n'a pas comme message économique la standardisation, la banalisation, la concentration et le gigantisme ; la France a comme message économique, la valeur ajoutée, la création, l'innovation, le brevet, la recherche, l'Homme ajouté dans l'économie. C'est cela, cette économie humaniste", dont parle le président de la République, une économie qui injecte de l'intelligence, qui crée de la valeur. Et si nous voulons rester un pays qui, sur le plan international, par sa capacité de puissance régalienne, mais aussi par sa capacité de système social avancé, puisse rester parmi les premiers pays du monde, encore faut-il que nous soyons capables de créer ces richesses qui financent, et notre système social et notre présence mondiale. Et ceci se fera par la création de richesses et la mobilisation de l'intelligence.
Et puis nous avons aussi, comme grand défi, dans les années qui viennent, le grand défi de la nouvelle Europe, cette Europe élargie à vingt-cinq, cette Europe avec un nouveau traité institutionnel à mettre en place, un nouvel espace géographique, une nouvelle organisation politique. C'est un défi très important pour l'Europe mais aussi pour le dialogue euroméditerranéen et pour tous les partenariats qui sont les nôtres. Et donc nous avons beaucoup de travail pour que ces objectifs puissent être atteints et que la France assume sa place dans le monde.
Je voudrais vous remercier pour le rôle que vous jouez, les uns et les autres, dans cette présence française et dans cette présence du message français dans le monde. Je voudrais vous dire vraiment que la France dont nous rêvons, la France pour laquelle nous nous battons, ce n'est pas une France repliée sur elle-même, ce n'est pas une France qui a peur, ce n'est pas une France des craintes, ce n'est pas une France du repli sur soi ; c'est une France qui a confiance en elle et qui veut défendre ses valeurs, ses convictions et qui veut le faire partout dans le monde et notamment là où nous avons des relations historiques, anciennes, de civilisation, qui rapprochent et nos coeurs et nos intelligences. Au Maroc, en France, partout dans le monde, les Français doivent pouvoir être fiers de la France. C'est cela notre ambition, c'est ce pour quoi nous nous battons. C'est pour cela que je suis heureux de croiser chacun de vos regards aujourd'hui, parce que vous faites partie de cette mobilisation nationale, et pour cela, vous avez droit à toute notre gratitude.
Victor Hugo, quand il parlait d'Alexandre Dumas, disait : "C'est un semeur de civilisations. Il sème l'idée française du fond du coeur." Merci à vous d'être des semeurs de l'idée française.
Vive la République et vive la France."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 août 2003)
Je connais, nous connaissons vos préoccupations. Nous savons combien vous êtes attachés au Maroc, à la France et à cette amitié. Nous savons aussi combien sont importantes pour vous les questions de sécurité, les questions d'éducation, les questions de solidarité. La France a vécu les événements de Casablanca, le 16 mai dernier, avec douleur. Nous n'oublierons pas cette cicatrice au coeur. Nous savons que la sécurité est un bien de l'ensemble des peuples et qu'aujourd'hui, la prolifération, le terrorisme, les menacent partout. C'est pour cela que dans notre coopération avec nos amis marocains, nous mettons tous les moyens nécessaires, tous les efforts utiles, pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, et que, notre coopération est marquée par cette priorité. Nous connaissons aussi votre attachement à l'éducation et nous savons qu'ici, nous avons au Maroc près de 10 % des effectifs des jeunes Français qui appartiennent à notre système éducatif hors de France. Nous connaissons vos exigences en matière de qualité éducative et les résultats importants qui sont ici obtenus et toutes les perspectives que nous avons à développer pour améliorer notre système. Et puis on connaît aussi les questions importantes liées à l'expatriation en matière de solidarité nationale. Sachez que j'y suis particulièrement sensible, que notre pays a besoin des Français hors de France ; notre pays a besoin de votre intelligence, de votre énergie, du talent, de votre capacité à créer, hors de France, des richesses économiques, sociales, culturelles qui servent la France. C'est pour cela que je souhaite que nous puissions réformer bon nombre de nos dispositifs, pour faire en sorte que l'expatriation, qui est un service donné à la France, puisse être repensée, de manière à ce que ce service ne soit pas l'occasion de difficultés économiques ou sociales. C'est un point très important de la situation des expatriés que je mets au programme de mon action gouvernementale, de manière à ce que, de plus en plus, on ait envie en France, d'aller porter les idées, les projets, les entreprises de France hors de France. Et c'est pour cela que nous sommes attachés à vos préoccupations de sécurité, d'éducation et de solidarité.
Vous le savez, la France est l'amie du Maroc. Je suis venu travailler, dans le cadre d'une rencontre annuelle entre Premiers ministres et nous avons un séminaire intergouvernemental demain matin, ou nous préparons un certain nombre d'interventions sur des projets concrets opérationnels de la France auprès de nos amis Marocains. J'ai travaillé dès aujourd'hui avec D. Jettou, et demain, je serai reçu par sa Majesté le Roi. Nous avons l'intention d'augmenter nos moyens de coopération et d'effort de développement pour le Maroc. Nous mesurons bien combien ici, le taux de croissance important, les efforts qui sont faits, doivent aussi pouvoir porter une cohérence, une cohésion sociale nécessaires à l'équilibre du Maroc. Nous sentons que la France a, en la matière, des défis qu'elle doit relever. Nous avons, avec le Maroc, des vues communes sur des grands sujets, sur le dialogue euroméditerranéen et sur la situation du monde ; nous avons cette grande proximité qui fait que notre amitié se prolonge sur le terrain diplomatique. Nous vivrons un temps fort, tous ensemble, les 7 et 8 octobre, quand le chef de l'Etat, J. Chirac, sera parmi vous, pour présenter, à l'occasion de cette visite, les grands projets de la France, et vous dire le message que la France porte au monde aujourd'hui.
Je crois vraiment que dans cette dernière année, le président de la République, avec les convictions qui sont celles de la France, avec notre diplomatie tout entière remobilisée, avec tous ceux qui sont hors de France, les messagers de la France, nous avons fait en sorte que la France soit de retour sur la scène internationale, avec ses idées pour la paix, ses idées pour le droit, pour une Organisation des Nations unies capable d'être la source du droit. Nous ne sommes pas des pacifistes, mais nous pensons toujours que la guerre est l'ultime issue, et que d'abord, il faut imposer la règle de droit. Nous avons porté des idées fortes comme celles de l'environnement avec le protocole de Kyoto, comme celles du développement avec l'OMC ; nous portons aujourd'hui, dans le monde entier, des idées de la France, et c'est, je crois, important que dans des circonstances comme celles qui seront créées début octobre ici au Maroc, on puisse entendre la voix du chef de l'Etat, ici au sein du Maghreb, ici au coeur du Maroc, mais aussi dans le monde entier, puisque la vocation de la France est de parler aussi au monde.
Je connais votre implantation dans l'économie marocaine et je voudrais saluer tous ceux qui, dans les entreprises, s'engagent ici pour donner du travail, pour créer de la valeur, qui sont si utiles à notre pays, si utiles, aussi, au Maroc. Je connais aussi l'ensemble de votre mobilisation pour faire face aux actions de solidarité nécessaires avec ce beau pays. Et puis je voudrais vous dire combien il est important pour nous tous d'être capables de porter des projets nouveaux, notamment ces grandes infrastructures économiques et sociales que le Maroc met dans ses perspectives et pour lesquelles nous nous engagerons à fond, avec également une dimension importante pour les questions de l'accès aux soins. Et c'est au moment où je parle de soins que je peux accueillir le ministre de la Santé, J.-F. Mattei... Tout ceci pour vous donner le sentiment que dans ce Gouvernement, il ne peut y avoir de retard.
Je voudrais vous dire combien notre pays, la France, est mobilisée dans son amitié avec le Maroc pour les réformes marocaines, mais aussi pour nos propres réformes et nos propres mutations pour que la France vive à l'aise dans le nouveau siècle, qu'elle ne se replie pas sur elle-même, qu'elle croie en ses chances, qu'elle croie en ses talents, qu'elle aime son propre avenir et son propre futur. C'est pour cela que nous nous sommes engagés dans une politique de mutation de réforme. Aujourd'hui, le Parlement vient de voter une réforme importante attendue depuis longtemps, pour sauvegarder le système des retraites. Nous continuerons à mener les réformes d'adaptation de la société française aux exigences de la modernité.
Nous avons un programme d'actions ambitieux pour les années qui viennent. Notre Agenda, au moins à l'horizon 2006, est marqué par trois grandes priorités : la cohésion nationale dans notre territoire comme à l'extérieur de notre territoire, la cohésion nationale par le dialogue, par l'échange, par le voyage et la résidence, la volonté que doit avoir notre peuple, de se parler, de se comprendre. La politique que nous voulons mener, ce n'est pas celle qui oppose les uns aux autres, un camp contre un autre ; c'est celle qui est capable, au nom de la France, de présenter l'intérêt général, et que chacun puisse dépasser sa position personnelle, son individualisme, quelquefois son égoïsme, pour appartenir à la cause commune, la cause de l'intérêt général, la cause de la France. Notre première priorité, c'est cette cohésion nationale ; les pays divisés sont des pays affaiblis.
Notre deuxième priorité, c'est de vouloir faire en sorte qu'on puisse, pour la création de richesses, mobiliser l'intelligence, la politique éducative, la politique de formation, la culture, la recherche ; faire en sorte que nous puissions participer à la création de richesses. La France n'a pas comme message économique la standardisation, la banalisation, la concentration et le gigantisme ; la France a comme message économique, la valeur ajoutée, la création, l'innovation, le brevet, la recherche, l'Homme ajouté dans l'économie. C'est cela, cette économie humaniste", dont parle le président de la République, une économie qui injecte de l'intelligence, qui crée de la valeur. Et si nous voulons rester un pays qui, sur le plan international, par sa capacité de puissance régalienne, mais aussi par sa capacité de système social avancé, puisse rester parmi les premiers pays du monde, encore faut-il que nous soyons capables de créer ces richesses qui financent, et notre système social et notre présence mondiale. Et ceci se fera par la création de richesses et la mobilisation de l'intelligence.
Et puis nous avons aussi, comme grand défi, dans les années qui viennent, le grand défi de la nouvelle Europe, cette Europe élargie à vingt-cinq, cette Europe avec un nouveau traité institutionnel à mettre en place, un nouvel espace géographique, une nouvelle organisation politique. C'est un défi très important pour l'Europe mais aussi pour le dialogue euroméditerranéen et pour tous les partenariats qui sont les nôtres. Et donc nous avons beaucoup de travail pour que ces objectifs puissent être atteints et que la France assume sa place dans le monde.
Je voudrais vous remercier pour le rôle que vous jouez, les uns et les autres, dans cette présence française et dans cette présence du message français dans le monde. Je voudrais vous dire vraiment que la France dont nous rêvons, la France pour laquelle nous nous battons, ce n'est pas une France repliée sur elle-même, ce n'est pas une France qui a peur, ce n'est pas une France des craintes, ce n'est pas une France du repli sur soi ; c'est une France qui a confiance en elle et qui veut défendre ses valeurs, ses convictions et qui veut le faire partout dans le monde et notamment là où nous avons des relations historiques, anciennes, de civilisation, qui rapprochent et nos coeurs et nos intelligences. Au Maroc, en France, partout dans le monde, les Français doivent pouvoir être fiers de la France. C'est cela notre ambition, c'est ce pour quoi nous nous battons. C'est pour cela que je suis heureux de croiser chacun de vos regards aujourd'hui, parce que vous faites partie de cette mobilisation nationale, et pour cela, vous avez droit à toute notre gratitude.
Victor Hugo, quand il parlait d'Alexandre Dumas, disait : "C'est un semeur de civilisations. Il sème l'idée française du fond du coeur." Merci à vous d'être des semeurs de l'idée française.
Vive la République et vive la France."
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 août 2003)