Texte intégral
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Ministre, Sénateur-Maire,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Monsieur le Maire
Mesdames, Messieurs,
" De la suite dans les idées " c'est d'un texte du Métafort lui même que je tire cette formule pour rendre hommage à votre projet. De la suite dans les idées, c'est un projet qui, dès le début, organise une relation forte et cohérente entre art, technologie et société ; entre création, innovation et usage social. C'est aussi donner suite aux idées, passer de l'annonce à la réalisation, à la fabrique. Je sais, Monsieur le ministre, de quelle opiniâtreté l'équipe du Métafort et vous même avez du faire preuve pour donner suite précisément à l'idée originale du Métafort. Je veux donc saluer et encourager ce nouveau développement du projet ; mais je tiens surtout à mettre en place avec vous, effectivement et rapidement, une véritable coopération.
Une convention sera signée dans les tous prochains jours. Elle permettra de lancer cette coopération dès l'année 1998 où le Ministère de la culture et de la communication apportera une contribution de 500 000 francs au financement des projets du Métafort. L'année 1998 devra être mise à profit pour organiser, de manière plus méthodique, ce partenariat. Sur cette base, un financement de 2 MF pourrait être dégagé en 1999.
Je constate en effet de nombreuses convergences entre la philosophie du Métafort, la direction que je donne à l'action du Ministère de la culture et de la communication, et l'orientation générale de la politique gouvernementale, telle qu'elle s'exprime, en particulier, à travers le programme d'action pour préparer l'entrée de la France dans la société de l'information.
Les technologies de l'information sont des technologies culturelles. Si leur libre développement est une nécessité, il ne peut se confondre avec un laissez-faire qui ne saurait assurer que ces technologies vont correspondre spontanément aux attentes sociales.
Favoriser l'utilisation du multimédia et des autres techniques par les créateurs, c'est, bien sur, comme PIOTZ KOWALSKI vient de le souligner, faciliter l'expérimentation de nouvelles pratiques artistiques. C'est permettre que les industries de l'information disposent des compétences nécessaires, en matière de conception, de design. Mais c'est surtout encourager une interrogation, une inflexion de ces technologies elles mêmes, de leur sens, de leur finalité et de leur rôle social.
J'accorde la plus grande importance à l'éducation à l'image, et à l'utilisation des nouvelles technologies pour composer cette culture moderne de l'image. La formation du public vise à accompagner le développement de ce secteur, mais aussi à en démocratiser l'accès. Démocratiser c'est chercher à éviter que se créent de nouvelles inégalités culturelles. C'est encore, comme le projet du Métafort l'a posé depuis le début, donner à l'usage social toute sa place dans la définition, dans l'orientation de ces technologies.
C'est d'ailleurs la grande leçon du succès d'Internet, qui ne réside pas dans la diffusion de tel produit ou de telle plateforme, mais bien dans la mise en place d'un vaste champ d'expérimentation technologique et culturel qui a permis à la dynamique des usages de s'exprimer très librement.
En développant une politique de l'offre culturelle sur Internet, en créant les espaces culture-multimedia, en construisant le réseau des écoles d'art, le ministère de la Culture et de la Communication s'efforce de promouvoir l'appropriation culturelle et sociale des technologies de l'information.
Monsieur le ministre, cher Jack RALITE, avec cette réalisation, vous avez été, vous êtes un pionnier de cette politique d'association de l'art, de la technologie et de la société.
" Le Métafort d'AUBERVILLIERS " : je suis frappée par la double signification de ce nom ; le Métafort se trouve à AUBERVILLIERS, le Métafort vient d'AUBERVILLIERS. Cette ambition a trouvé sa raison d'être ici, dans la volonté d'hommes et de femmes d'AUBERVILLIERS, de Seine-Saint-Denis, d'ouvrir ce que vous avez appelé " une porte d'avenir ".
Dans le contexte actuel, je voudrais dire simplement à tous que cette fierté d'être d'AUBERVILLIERS, de Seine-Saint-Denis, est légitime et qu'elle nourrira, j'en suis sûre, notre coopération.
(Source http://www.culture.gouv.fr, le 2 octobre 2001)
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Ministre, Sénateur-Maire,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Monsieur le Maire
Mesdames, Messieurs,
" De la suite dans les idées " c'est d'un texte du Métafort lui même que je tire cette formule pour rendre hommage à votre projet. De la suite dans les idées, c'est un projet qui, dès le début, organise une relation forte et cohérente entre art, technologie et société ; entre création, innovation et usage social. C'est aussi donner suite aux idées, passer de l'annonce à la réalisation, à la fabrique. Je sais, Monsieur le ministre, de quelle opiniâtreté l'équipe du Métafort et vous même avez du faire preuve pour donner suite précisément à l'idée originale du Métafort. Je veux donc saluer et encourager ce nouveau développement du projet ; mais je tiens surtout à mettre en place avec vous, effectivement et rapidement, une véritable coopération.
Une convention sera signée dans les tous prochains jours. Elle permettra de lancer cette coopération dès l'année 1998 où le Ministère de la culture et de la communication apportera une contribution de 500 000 francs au financement des projets du Métafort. L'année 1998 devra être mise à profit pour organiser, de manière plus méthodique, ce partenariat. Sur cette base, un financement de 2 MF pourrait être dégagé en 1999.
Je constate en effet de nombreuses convergences entre la philosophie du Métafort, la direction que je donne à l'action du Ministère de la culture et de la communication, et l'orientation générale de la politique gouvernementale, telle qu'elle s'exprime, en particulier, à travers le programme d'action pour préparer l'entrée de la France dans la société de l'information.
Les technologies de l'information sont des technologies culturelles. Si leur libre développement est une nécessité, il ne peut se confondre avec un laissez-faire qui ne saurait assurer que ces technologies vont correspondre spontanément aux attentes sociales.
Favoriser l'utilisation du multimédia et des autres techniques par les créateurs, c'est, bien sur, comme PIOTZ KOWALSKI vient de le souligner, faciliter l'expérimentation de nouvelles pratiques artistiques. C'est permettre que les industries de l'information disposent des compétences nécessaires, en matière de conception, de design. Mais c'est surtout encourager une interrogation, une inflexion de ces technologies elles mêmes, de leur sens, de leur finalité et de leur rôle social.
J'accorde la plus grande importance à l'éducation à l'image, et à l'utilisation des nouvelles technologies pour composer cette culture moderne de l'image. La formation du public vise à accompagner le développement de ce secteur, mais aussi à en démocratiser l'accès. Démocratiser c'est chercher à éviter que se créent de nouvelles inégalités culturelles. C'est encore, comme le projet du Métafort l'a posé depuis le début, donner à l'usage social toute sa place dans la définition, dans l'orientation de ces technologies.
C'est d'ailleurs la grande leçon du succès d'Internet, qui ne réside pas dans la diffusion de tel produit ou de telle plateforme, mais bien dans la mise en place d'un vaste champ d'expérimentation technologique et culturel qui a permis à la dynamique des usages de s'exprimer très librement.
En développant une politique de l'offre culturelle sur Internet, en créant les espaces culture-multimedia, en construisant le réseau des écoles d'art, le ministère de la Culture et de la Communication s'efforce de promouvoir l'appropriation culturelle et sociale des technologies de l'information.
Monsieur le ministre, cher Jack RALITE, avec cette réalisation, vous avez été, vous êtes un pionnier de cette politique d'association de l'art, de la technologie et de la société.
" Le Métafort d'AUBERVILLIERS " : je suis frappée par la double signification de ce nom ; le Métafort se trouve à AUBERVILLIERS, le Métafort vient d'AUBERVILLIERS. Cette ambition a trouvé sa raison d'être ici, dans la volonté d'hommes et de femmes d'AUBERVILLIERS, de Seine-Saint-Denis, d'ouvrir ce que vous avez appelé " une porte d'avenir ".
Dans le contexte actuel, je voudrais dire simplement à tous que cette fierté d'être d'AUBERVILLIERS, de Seine-Saint-Denis, est légitime et qu'elle nourrira, j'en suis sûre, notre coopération.
(Source http://www.culture.gouv.fr, le 2 octobre 2001)