Texte intégral
Bonjour,
Je voudrais d'abord faire une mise au point sur mon agenda puisque je suis resté aujourd'hui à Paris à la fois pour la réunion des ministres ce matin et aussi pour un certain nombre de contacts avec des acteurs économiques et sociaux, des réunions avec des ministres et notamment cet après-midi une réunion avec les ministres de l'Éducation. C'est un programme de travail lié à la situation de notre pays qui me retient aujourd'hui à l'hôtel Matignon.
La réforme des retraites a été à l'ordre du jour aujourd'hui du séminaire gouvernemental. La réforme des retraites a fait un grand progrès hier. Cette réforme est importante et elle a été améliorée dans sa dimension sociale grâce au dialogue avec les forces syndicales. Nous pensons qu'aujourd'hui la légitimité sociale de ce texte se trouve renforcée. Je pense notamment aux améliorations que nous avons décidées pour les petites retraites.Il s'agit d'améliorations significatives, je prends l'exemple d'une carrière au SMIC quelqu'un qui aurait une carrière au SMIC sans réforme sa retraite serait de 60 % du SMIC avec la réforme sa retraite sera de 85 % et même d'un peu plus 85% du SMIC. Une amélioration significative des petites retraites. Un droit nouveau très important pour la première fois en France des salariés pourront partir à la retraite avant 60 ans s'ils ont travaillé très jeunes. C'est vrai pour ceux qui ont travaillé à 14 ans, ceux qui ont travaillé à 15 ans et ceux qui, et nous l'avons ajouté, ont commencé à travailler à 13 ans. C'est une étape importante pour tous ceux qui ont eu des carrières longues, de pouvoir avoir accès à cette nouvelle vie qu'est la retraite.
Nous avons aussi pris toute une série de mesures en direction des fonctionnaires en contre partie de l'effort qui est fait pour harmoniser dans la société française la durée du travail. Alors, ces efforts concernent les enseignants, ces efforts vont concerner je pense par exemple aux infirmières aux aides soignantes, un grand nombre de professions dont nous avons voulu prendre en compte les spécificités professionnelles afin de mettre encore davantage de justice dans ce texte.
Vous le savez pour nous cette réforme est nécessaire. Elle est nécessaire pour sauvegarder la retraite par répartition qui sans réforme est menacée et elle est juste parce qu'elle organise la convergence des statuts pour les uns et les autres, pour faire en sorte que de l'équité soit enfin partagée dans la société française en ce qui concerne le dossier des retraites.
C'est une réforme pour tous les français ce n'est pas une réforme des uns contre les autres c'est une réforme pour la France, pour les Français et pour nos enfants. C'est une réforme que nous voulons donc partagée par tous. Il est évident que le secteur privé a commencé a s'engager dans des efforts et que maintenant le moment du secteur public est venu. Mais le secteur public ne doit pas se sentir fragilisé.
Je veux vraiment dire que je ne souhaite pas que l'on oppose dans notre pays le secteur public au secteur privé. On ne dirige pas un pays en le divisant il faut au contraire le rassembler et je demande à toutes les Française et à tous les Français de montrer leur respect, leur attachement à tous ceux qui se dévouent pour notre service public, à tous ceux qui se dévouent pour notamment l'école de nos enfants, à l'école, au collège, au lycée, à l'université, tous ceux qui méritent par leur engagement pour le service public la considération de la Nation et qui au fond sont la première ligne de la République. Et donc j'appelle à ce que l'on sache se rassembler pour soutenir dans notre société le service public et ceux qui s'y dévouent. Mais avec la même force, je fais aussi appel à toutes les minorités qui aujourd'hui ne respectent pas les pratiques républicaines. De ne pas se mettre en faute vis-à-vis des usagers, des services publics, qui ont besoin de leurs droits.
Je pense au droit au transport, je pense aussi pour les jeunes au droit aux examens, je sais ce qu'est un BTS c'est une des formations les plus qualifiantes dans notre pays, c'est une des formations qui demande aux jeunes souvent le plus d'efforts et le jeune qui a deux ans durant mener ses études pour obtenir cette qualification, il a le droit a l'examen et nous devons faire en sorte que les droits des uns et des autres soient respectés. C'est cela que nous souhaitons dans une république qui se veut une démocratie politique vivante, qui se veut une démocratie sociale active, mais qui se veut aussi respectueuse du droit des uns et des autres.
Je vous remercie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 mai 2003)
Je voudrais d'abord faire une mise au point sur mon agenda puisque je suis resté aujourd'hui à Paris à la fois pour la réunion des ministres ce matin et aussi pour un certain nombre de contacts avec des acteurs économiques et sociaux, des réunions avec des ministres et notamment cet après-midi une réunion avec les ministres de l'Éducation. C'est un programme de travail lié à la situation de notre pays qui me retient aujourd'hui à l'hôtel Matignon.
La réforme des retraites a été à l'ordre du jour aujourd'hui du séminaire gouvernemental. La réforme des retraites a fait un grand progrès hier. Cette réforme est importante et elle a été améliorée dans sa dimension sociale grâce au dialogue avec les forces syndicales. Nous pensons qu'aujourd'hui la légitimité sociale de ce texte se trouve renforcée. Je pense notamment aux améliorations que nous avons décidées pour les petites retraites.Il s'agit d'améliorations significatives, je prends l'exemple d'une carrière au SMIC quelqu'un qui aurait une carrière au SMIC sans réforme sa retraite serait de 60 % du SMIC avec la réforme sa retraite sera de 85 % et même d'un peu plus 85% du SMIC. Une amélioration significative des petites retraites. Un droit nouveau très important pour la première fois en France des salariés pourront partir à la retraite avant 60 ans s'ils ont travaillé très jeunes. C'est vrai pour ceux qui ont travaillé à 14 ans, ceux qui ont travaillé à 15 ans et ceux qui, et nous l'avons ajouté, ont commencé à travailler à 13 ans. C'est une étape importante pour tous ceux qui ont eu des carrières longues, de pouvoir avoir accès à cette nouvelle vie qu'est la retraite.
Nous avons aussi pris toute une série de mesures en direction des fonctionnaires en contre partie de l'effort qui est fait pour harmoniser dans la société française la durée du travail. Alors, ces efforts concernent les enseignants, ces efforts vont concerner je pense par exemple aux infirmières aux aides soignantes, un grand nombre de professions dont nous avons voulu prendre en compte les spécificités professionnelles afin de mettre encore davantage de justice dans ce texte.
Vous le savez pour nous cette réforme est nécessaire. Elle est nécessaire pour sauvegarder la retraite par répartition qui sans réforme est menacée et elle est juste parce qu'elle organise la convergence des statuts pour les uns et les autres, pour faire en sorte que de l'équité soit enfin partagée dans la société française en ce qui concerne le dossier des retraites.
C'est une réforme pour tous les français ce n'est pas une réforme des uns contre les autres c'est une réforme pour la France, pour les Français et pour nos enfants. C'est une réforme que nous voulons donc partagée par tous. Il est évident que le secteur privé a commencé a s'engager dans des efforts et que maintenant le moment du secteur public est venu. Mais le secteur public ne doit pas se sentir fragilisé.
Je veux vraiment dire que je ne souhaite pas que l'on oppose dans notre pays le secteur public au secteur privé. On ne dirige pas un pays en le divisant il faut au contraire le rassembler et je demande à toutes les Française et à tous les Français de montrer leur respect, leur attachement à tous ceux qui se dévouent pour notre service public, à tous ceux qui se dévouent pour notamment l'école de nos enfants, à l'école, au collège, au lycée, à l'université, tous ceux qui méritent par leur engagement pour le service public la considération de la Nation et qui au fond sont la première ligne de la République. Et donc j'appelle à ce que l'on sache se rassembler pour soutenir dans notre société le service public et ceux qui s'y dévouent. Mais avec la même force, je fais aussi appel à toutes les minorités qui aujourd'hui ne respectent pas les pratiques républicaines. De ne pas se mettre en faute vis-à-vis des usagers, des services publics, qui ont besoin de leurs droits.
Je pense au droit au transport, je pense aussi pour les jeunes au droit aux examens, je sais ce qu'est un BTS c'est une des formations les plus qualifiantes dans notre pays, c'est une des formations qui demande aux jeunes souvent le plus d'efforts et le jeune qui a deux ans durant mener ses études pour obtenir cette qualification, il a le droit a l'examen et nous devons faire en sorte que les droits des uns et des autres soient respectés. C'est cela que nous souhaitons dans une république qui se veut une démocratie politique vivante, qui se veut une démocratie sociale active, mais qui se veut aussi respectueuse du droit des uns et des autres.
Je vous remercie.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 19 mai 2003)