Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Au moment où je m'exprime devant la Haute Assemblée, je voudrais saluer l'initiative du Sénat qui a engagé une démarche d'auto réforme, montrant ainsi sa capacité de modernisation, et je voulais saluer cette démarche.
Chère Madame N. Olin, je crois qu'il est en effet très important de mesurer que, face aux aléas de la conjoncture, face à toutes les difficultés économiques et sociales, ce sont les Français les plus fragiles qui sont toujours les plus exposés. C'est pour cela que nous avons engagé une réforme très importante du Smic, et cette réforme avait été mise en cause par l'éclatement des Smic [sic]. Ce salaire minimum qui est un indice de référence très important pour notre République, ce Smic avait été éclaté. Nous l'avons rassemblé et fait en sorte qu'au 1er juillet, pour la première fois depuis très longtemps, il y aura une augmentation des Smic les plus bas, puisqu'il y avait six Smic. Le Smic le plus bas, c'est un sur deux. On commence par les plus faibles : ils auront une augmentation de 5,5 %. Et rendez vous compte ce que cela veut dire ! Cela veut dire que dans les trois ans, tel que nous l'avons prévu, c'est un treizième mois pour les Smicards les plus fragiles, grâce à cette réforme. Ça, c'est une réforme sociale et c'est une réforme qui rend la cohésion de notre pays comme une véritable réalité.
Cette démarche, elle s'est aussi appliquée pour les retraites. J'entends ici ou là un certain nombre de contrevérités, car en fait, quand on compare la situation aujourd'hui d'un retraité, il ne faut pas comparer la situation d'aujourd'hui et la situation de demain. Il faut comparer, aujourd'hui avec réforme, et demain sans réforme. Et si vous prenez quelqu'un qui a été au Smic tout le temps, aujourd'hui avec réforme, ce sera 86 % du Smic ; aujourd'hui sans réforme, ce sera 60 % du Smic. De 60 à 86 %, voilà ce que nous faisons ! C'est une vraie augmentation, parce que, chacun l'a bien compris, sans la réforme, c'est l'effondrement des retraites. Et grâce à cette réforme, nous nous sommes attachés à ce que les plus fragiles je pense notamment à ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans, à 15 ans, à 16 ans, qui ont souvent eu les travaux les plus pénibles, qui sont les plus usés par le travail ceux là, enfin et pour la première fois, auront droit à la retraite avant 60 ans.
Et toujours dans cette dynamique sociale, je voudrais insister sur un texte qui va être proposé par J. L. Borloo dans quelques semaines, devant le Parlement et qui passera au Conseil des ministres, très prochainement, qui est le redressement personnel pour tous ceux que les difficultés, les blessures de la vie ont mis K.O. par un endettement. Cela ne concerne pas tout le monde, mais ceux que ça concerne, évidemment, se sentent profondément blessés, et ceux là, la société va pouvoir leur tendre la main en organisant un nouveau départ, un nouveau démarrage. Et c'est un texte très important.
Je crois qu'il ne peut y avoir dans notre pays d'unité nationale sans véritable dynamique sociale.
(http://www.premier-ministre.gouv.fr)
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Au moment où je m'exprime devant la Haute Assemblée, je voudrais saluer l'initiative du Sénat qui a engagé une démarche d'auto réforme, montrant ainsi sa capacité de modernisation, et je voulais saluer cette démarche.
Chère Madame N. Olin, je crois qu'il est en effet très important de mesurer que, face aux aléas de la conjoncture, face à toutes les difficultés économiques et sociales, ce sont les Français les plus fragiles qui sont toujours les plus exposés. C'est pour cela que nous avons engagé une réforme très importante du Smic, et cette réforme avait été mise en cause par l'éclatement des Smic [sic]. Ce salaire minimum qui est un indice de référence très important pour notre République, ce Smic avait été éclaté. Nous l'avons rassemblé et fait en sorte qu'au 1er juillet, pour la première fois depuis très longtemps, il y aura une augmentation des Smic les plus bas, puisqu'il y avait six Smic. Le Smic le plus bas, c'est un sur deux. On commence par les plus faibles : ils auront une augmentation de 5,5 %. Et rendez vous compte ce que cela veut dire ! Cela veut dire que dans les trois ans, tel que nous l'avons prévu, c'est un treizième mois pour les Smicards les plus fragiles, grâce à cette réforme. Ça, c'est une réforme sociale et c'est une réforme qui rend la cohésion de notre pays comme une véritable réalité.
Cette démarche, elle s'est aussi appliquée pour les retraites. J'entends ici ou là un certain nombre de contrevérités, car en fait, quand on compare la situation aujourd'hui d'un retraité, il ne faut pas comparer la situation d'aujourd'hui et la situation de demain. Il faut comparer, aujourd'hui avec réforme, et demain sans réforme. Et si vous prenez quelqu'un qui a été au Smic tout le temps, aujourd'hui avec réforme, ce sera 86 % du Smic ; aujourd'hui sans réforme, ce sera 60 % du Smic. De 60 à 86 %, voilà ce que nous faisons ! C'est une vraie augmentation, parce que, chacun l'a bien compris, sans la réforme, c'est l'effondrement des retraites. Et grâce à cette réforme, nous nous sommes attachés à ce que les plus fragiles je pense notamment à ceux qui ont commencé à travailler à 14 ans, à 15 ans, à 16 ans, qui ont souvent eu les travaux les plus pénibles, qui sont les plus usés par le travail ceux là, enfin et pour la première fois, auront droit à la retraite avant 60 ans.
Et toujours dans cette dynamique sociale, je voudrais insister sur un texte qui va être proposé par J. L. Borloo dans quelques semaines, devant le Parlement et qui passera au Conseil des ministres, très prochainement, qui est le redressement personnel pour tous ceux que les difficultés, les blessures de la vie ont mis K.O. par un endettement. Cela ne concerne pas tout le monde, mais ceux que ça concerne, évidemment, se sentent profondément blessés, et ceux là, la société va pouvoir leur tendre la main en organisant un nouveau départ, un nouveau démarrage. Et c'est un texte très important.
Je crois qu'il ne peut y avoir dans notre pays d'unité nationale sans véritable dynamique sociale.
(http://www.premier-ministre.gouv.fr)