Texte intégral
Chers amis,
je suis très heureux d'être aujourd'hui avec vous pour ce temps fort de la coopération entre la Fédération de Russie, la France et leurs entreprises. Je suis venu vous parler de la "qualité France", de la qualité de nos produits, de la qualité de nos idées. Mais surtout, de la qualité des ouvriers, de la qualité des techniciens, de la qualité des ingénieurs, de la qualité des entrepreneurs.
Le monde entier connaît la France des vins et des fromages. Le monde entier doit connaître aussi la France des hautes technologies et de l'industrie. Nous avons une capacité d'innovation importante. Aujourd'hui, nous voulons présenter à nos amis Russes, le visage d'une France ouverte, sur l'industrie, d'une France ouverte sur le XXIe siècle, d'une France ouverte sur les nouvelles technologies.
Nous avons beaucoup de gratitude à exprimer à tous ceux qui ont organisé cette manifestation, que le président de la République française avait annoncée en juillet 2002. Merci à N. Forissier, merci aussi à l'ambassade de France et à ses services, et à tous nos partenaires russes qui ont permis d'organiser cette exposition, dont la devise est : "Des partenariats pour le XXIe siècle". Merci d'avoir rassemblé des grands groupes français, mais aussi des PME, innovantes ; des PME, qui choisissent l'ouverture, qui choisissent l'audace. Merci aussi, aux collectivités territoriales, aux quatre régions, au deux départements, aux cinq Chambres des commerce et d'industrie, qui accompagnent les entreprises, et qui, ainsi, montrent la diversité française quant à son développement économique.
Je voudrais vous dire combien, dans cette exposition, nous sommes heureux de voir la place que vous avez, les uns et les autres, donnés à l'innovation. Sous l'impulsion de Madame N. Fontaine, ministre de l'Industrie, ancienne présidente du Parlement européen, avec C. Haigneré, ministre de la Recherche, nous avons fait dans le budget 2004 de la France, de l'innovation et de la recherche une priorité. Nous multiplierons par sept le nombre d'entreprises qui seront soutenues pour développer la recherche et l'innovation. Nous ferons en sorte que, progressivement, la recherche privée puisse rejoindre dans notre pays la recherche publique. Nous croyons à cette capacité d'échange avec la Fédération de Russie, sur les technologies nouvelles, sur les industries de pointe, et aussi sur les secteurs d'avenir. Ce sont des secteurs aussi importants que l'énergie ou l'aéronautique par exemple.
Je suis très heureux de vous annoncer un accord nouveau qui a été passé, hier soir, entre Total et Rosneft, qui nous permet de nous associer, avec la Fédération de Russie, dans l'off shore profond de la Mer noire. C'est ce type de coopération, fait par des entreprises ambitieuses, qui aident au développement et aux échanges de nos deux pays.
A nos amis Russes, nous voulons pouvoir dire, par la preuve du travail des entreprises, combien ils peuvent avoir confiance dans la production des entreprises françaises. Les Français sont courageux et pas paresseux. Les Français aiment le travail ; les Français sont innovants et ils aiment être fiers d'une France d'ouverture, d'une France qui ne se replie pas sur elle-même, d'une France qui croit à l'avenir, qui veut vivre à l'aise dans le nouveau siècle. Une France moderne, une France qui sait engager des partenariats, qui sait tenir compte de ses engagements, une France qui croit à la croissance mondiale, une France qui, en regardant les efforts faits par la Fédération de Russie quant à ses réformes structurelles, sait que c'est par la réforme, par le mouvement que l'on fait face à l'avenir.
Alors, à tous ceux que le déclin obsède, nous pouvons ensemble jeter les mots de M. Luther King, faisant en sorte qu'une nouvelle lumière se jette sur les ténèbres du pessimisme.
Vive la Fédération de Russie et vive la France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 octobre 2003)
je suis très heureux d'être aujourd'hui avec vous pour ce temps fort de la coopération entre la Fédération de Russie, la France et leurs entreprises. Je suis venu vous parler de la "qualité France", de la qualité de nos produits, de la qualité de nos idées. Mais surtout, de la qualité des ouvriers, de la qualité des techniciens, de la qualité des ingénieurs, de la qualité des entrepreneurs.
Le monde entier connaît la France des vins et des fromages. Le monde entier doit connaître aussi la France des hautes technologies et de l'industrie. Nous avons une capacité d'innovation importante. Aujourd'hui, nous voulons présenter à nos amis Russes, le visage d'une France ouverte, sur l'industrie, d'une France ouverte sur le XXIe siècle, d'une France ouverte sur les nouvelles technologies.
Nous avons beaucoup de gratitude à exprimer à tous ceux qui ont organisé cette manifestation, que le président de la République française avait annoncée en juillet 2002. Merci à N. Forissier, merci aussi à l'ambassade de France et à ses services, et à tous nos partenaires russes qui ont permis d'organiser cette exposition, dont la devise est : "Des partenariats pour le XXIe siècle". Merci d'avoir rassemblé des grands groupes français, mais aussi des PME, innovantes ; des PME, qui choisissent l'ouverture, qui choisissent l'audace. Merci aussi, aux collectivités territoriales, aux quatre régions, au deux départements, aux cinq Chambres des commerce et d'industrie, qui accompagnent les entreprises, et qui, ainsi, montrent la diversité française quant à son développement économique.
Je voudrais vous dire combien, dans cette exposition, nous sommes heureux de voir la place que vous avez, les uns et les autres, donnés à l'innovation. Sous l'impulsion de Madame N. Fontaine, ministre de l'Industrie, ancienne présidente du Parlement européen, avec C. Haigneré, ministre de la Recherche, nous avons fait dans le budget 2004 de la France, de l'innovation et de la recherche une priorité. Nous multiplierons par sept le nombre d'entreprises qui seront soutenues pour développer la recherche et l'innovation. Nous ferons en sorte que, progressivement, la recherche privée puisse rejoindre dans notre pays la recherche publique. Nous croyons à cette capacité d'échange avec la Fédération de Russie, sur les technologies nouvelles, sur les industries de pointe, et aussi sur les secteurs d'avenir. Ce sont des secteurs aussi importants que l'énergie ou l'aéronautique par exemple.
Je suis très heureux de vous annoncer un accord nouveau qui a été passé, hier soir, entre Total et Rosneft, qui nous permet de nous associer, avec la Fédération de Russie, dans l'off shore profond de la Mer noire. C'est ce type de coopération, fait par des entreprises ambitieuses, qui aident au développement et aux échanges de nos deux pays.
A nos amis Russes, nous voulons pouvoir dire, par la preuve du travail des entreprises, combien ils peuvent avoir confiance dans la production des entreprises françaises. Les Français sont courageux et pas paresseux. Les Français aiment le travail ; les Français sont innovants et ils aiment être fiers d'une France d'ouverture, d'une France qui ne se replie pas sur elle-même, d'une France qui croit à l'avenir, qui veut vivre à l'aise dans le nouveau siècle. Une France moderne, une France qui sait engager des partenariats, qui sait tenir compte de ses engagements, une France qui croit à la croissance mondiale, une France qui, en regardant les efforts faits par la Fédération de Russie quant à ses réformes structurelles, sait que c'est par la réforme, par le mouvement que l'on fait face à l'avenir.
Alors, à tous ceux que le déclin obsède, nous pouvons ensemble jeter les mots de M. Luther King, faisant en sorte qu'une nouvelle lumière se jette sur les ténèbres du pessimisme.
Vive la Fédération de Russie et vive la France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 13 octobre 2003)