Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de vous accueillir pour le lancement de la vitrine de l'industrie et de la technologie françaises : " FRANCETECH ". Cette opération a un objectif : mieux faire connaître à l'étranger le potentiel de notre industrie et de notre technologie, ainsi que leurs réussites et leurs réalisations majeures.
Cette démarche part du constat suivant : dans notre environnement économique, de plus en plus concurrentiel, de plus en plus ouvert sur le monde, et ou les biens et les services tendent à se standardiser, l'image d'un produit, d'une technologie, voire d'un pays, constitue un facteur de compétitivité, un véritable " avantage concurrentiel ".
Quelle est précisément l'image de notre pays à l'étranger ?
Les diverses études réalisées depuis plusieurs années par les communautés d'affaires françaises de pays aussi divers que les Etats-Unis, le Japon, la Corée, Taiwan, Hong-Kong, la République Sud Africaine, autant de pays dans lesquels nous développons en partenariat avec les entreprises françaises implantées localement des campagnes d'image, montrent que notre pays jouit globalement d'un capital image très riche et très positif pour sa culture, ses paysages, sa qualité de vie, son patrimoine, sa gastronomie. Cette image culturelle et touristique, forte et généralement positive, constitue un atout incontestable. Les excellents chiffres de notre tourisme (la France est la première destination touristique mondiale avec 71,4 millions de visiteurs en 1999 ) en témoignent.
En revanche, l'image industrielle et technologique de notre pays est parfois décevante, déficiente et décalée par rapport à la réalité de son potentiel. Bien entendu, je nuance immédiatement cette remarque, en faisant un sort particulier à certains secteurs de notre industrie (je pense par exemple aux industries du luxe, de la mode, de l'agro-alimentaire) qui bénéficient directement de l'excellente image traditionnelle de notre pays.
Dans d'autres secteurs industriels où notre pays occupe pourtant une place plus qu'honorable (je pense notamment à l'industrie automobile, à l'aéronautique, au génie
civil, aux télécommunications, aux industries de l'environnement, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication et plus généralement aux industries de haute technologie), il subsiste à l'étranger un fort déficit d'image résultant, parmi une multitude de raisons, d'une certaine méconnaissance de notre savoir-faire (particulièrement chez les décideurs) l'image de la France à l'étranger est aussi perçue sous forme de coups technologiques, que d'aucuns ont pu appeler le " syndrome TGV ", qui consiste à mettre uniquement en valeur les réalisations de haute technologie, en oubliant d'y associer tout le tissu industriel, qui les accompagne (notamment les industries sous traitantes composées principalement de PMI très performantes) et qui l'a rendu possibles (formation des hommes, capacité d'innovation, environnement scientifique).
Dans ce contexte, j'ai souhaité que mon Département ministériel joue un rôle plus important dans le domaine de la promotion à l'étranger de l'ensemble de notre industrie et de notre technologie, en développant notamment les outils modernes des nouvelles technologies de l'information. J'ai demandé à la Direction Générale de l'Industrie, des Technologies de l'Information et des Postes d'initier et réaliser ce projet.
" FRANCETECH " s'inscrit donc dans cette volonté d'apporter aux internautes étrangers une information de base sur notre industrie et ce, sous la forme de la vitrine internet la plus attractive possible, située au sein du site de mon ministère industrie.gouv.fr.
Avant d'en effectuer une démonstration en direct, je souhaite insister d'ores et déjà sur quelques unes de ses caractéristiques :
1 - multilingue (français, anglais, espagnol et bientôt allemand) FRANCETECH n'est pas une encyclopédie sur l'industrie française, mais plutôt une interface, un " portail ". Son efficacité repose en partie sur la qualité des autres partenaires qui y sont associés et vers lesquels sont dirigés dans un deuxième temps les visiteurs souhaitant plus d'informations sur un secteur, sur une technologie, voire sur une entreprise. A cet égard je remercie l'ensemble des partenaires qui ont participé à ce projet (Fédérations Professionnelles, Chambres de Commerce et d'Industrie, organismes de soutien au commerce extérieur, autres administrations concernées et entreprises).
D'ailleurs les sites fédérateurs de secteurs industriels ou de réseaux d'entreprises, dont certains ont bénéficié d'un soutien de mon département au travers de l'appel à propositions UCIP (Utilisation Collective de l'Internet par les PME/PMI) ont vocation à être mis en valeur par cette vitrine.
2 - celle-ci est évolutive et devra tenir compte des développements technologiques en cours. Elle sera régulièrement remise à jour de façon à coller à l'actualité. Elle est et restera donc à votre service.
3 - au sein de FRANCETECH, un espace spécifique, " le Cybercentre ", a été réservé aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. Il me semblait important de montrer le savoir-faire français, tout particulièrement dans ce secteur où, vous le savez, nos entreprises et nos concepteurs occupent une place de premier plan au niveau mondial. En plus de l'actualité concernant la " French Touch ", le visiteur internaute pourra donc assister à des démonstrations d'entreprises françaises centrées autour des secteurs du multimédia, des logiciels et des technologies de l'image. Je salue donc tout particulièrement les sociétés " Arts Vidéo " et " Trivium" qui ont bien voulu participer à ce premier numéro du Cybercentre.
Je souhaite conclure en vous faisant part de ma grande satisfaction : avoir pu, grâce à une coopération exemplaire avec le magazine " l'Usine Nouvelle ", décliner cette vitrine sous la forme d'un cd-rom " FRANCETECH ". Diffusé demain auprès de tous les lecteurs de " l'Usine Nouvelle " en France (plus de 80 000), ce cd-rom sera largement diffusé à l'étranger par l'ensemble des canaux publics et privés mobilisés à cet effet ( déjà 40 000 exemplaires ont été tirés à ce jour).
Il ne me reste donc plus qu'à vous inviter à m'accompagner pour un rapide voyage dans " FRANCETECH ".
Je vous remercie.
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 14 janvier 2000)
Je suis heureux de vous accueillir pour le lancement de la vitrine de l'industrie et de la technologie françaises : " FRANCETECH ". Cette opération a un objectif : mieux faire connaître à l'étranger le potentiel de notre industrie et de notre technologie, ainsi que leurs réussites et leurs réalisations majeures.
Cette démarche part du constat suivant : dans notre environnement économique, de plus en plus concurrentiel, de plus en plus ouvert sur le monde, et ou les biens et les services tendent à se standardiser, l'image d'un produit, d'une technologie, voire d'un pays, constitue un facteur de compétitivité, un véritable " avantage concurrentiel ".
Quelle est précisément l'image de notre pays à l'étranger ?
Les diverses études réalisées depuis plusieurs années par les communautés d'affaires françaises de pays aussi divers que les Etats-Unis, le Japon, la Corée, Taiwan, Hong-Kong, la République Sud Africaine, autant de pays dans lesquels nous développons en partenariat avec les entreprises françaises implantées localement des campagnes d'image, montrent que notre pays jouit globalement d'un capital image très riche et très positif pour sa culture, ses paysages, sa qualité de vie, son patrimoine, sa gastronomie. Cette image culturelle et touristique, forte et généralement positive, constitue un atout incontestable. Les excellents chiffres de notre tourisme (la France est la première destination touristique mondiale avec 71,4 millions de visiteurs en 1999 ) en témoignent.
En revanche, l'image industrielle et technologique de notre pays est parfois décevante, déficiente et décalée par rapport à la réalité de son potentiel. Bien entendu, je nuance immédiatement cette remarque, en faisant un sort particulier à certains secteurs de notre industrie (je pense par exemple aux industries du luxe, de la mode, de l'agro-alimentaire) qui bénéficient directement de l'excellente image traditionnelle de notre pays.
Dans d'autres secteurs industriels où notre pays occupe pourtant une place plus qu'honorable (je pense notamment à l'industrie automobile, à l'aéronautique, au génie
civil, aux télécommunications, aux industries de l'environnement, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication et plus généralement aux industries de haute technologie), il subsiste à l'étranger un fort déficit d'image résultant, parmi une multitude de raisons, d'une certaine méconnaissance de notre savoir-faire (particulièrement chez les décideurs) l'image de la France à l'étranger est aussi perçue sous forme de coups technologiques, que d'aucuns ont pu appeler le " syndrome TGV ", qui consiste à mettre uniquement en valeur les réalisations de haute technologie, en oubliant d'y associer tout le tissu industriel, qui les accompagne (notamment les industries sous traitantes composées principalement de PMI très performantes) et qui l'a rendu possibles (formation des hommes, capacité d'innovation, environnement scientifique).
Dans ce contexte, j'ai souhaité que mon Département ministériel joue un rôle plus important dans le domaine de la promotion à l'étranger de l'ensemble de notre industrie et de notre technologie, en développant notamment les outils modernes des nouvelles technologies de l'information. J'ai demandé à la Direction Générale de l'Industrie, des Technologies de l'Information et des Postes d'initier et réaliser ce projet.
" FRANCETECH " s'inscrit donc dans cette volonté d'apporter aux internautes étrangers une information de base sur notre industrie et ce, sous la forme de la vitrine internet la plus attractive possible, située au sein du site de mon ministère industrie.gouv.fr.
Avant d'en effectuer une démonstration en direct, je souhaite insister d'ores et déjà sur quelques unes de ses caractéristiques :
1 - multilingue (français, anglais, espagnol et bientôt allemand) FRANCETECH n'est pas une encyclopédie sur l'industrie française, mais plutôt une interface, un " portail ". Son efficacité repose en partie sur la qualité des autres partenaires qui y sont associés et vers lesquels sont dirigés dans un deuxième temps les visiteurs souhaitant plus d'informations sur un secteur, sur une technologie, voire sur une entreprise. A cet égard je remercie l'ensemble des partenaires qui ont participé à ce projet (Fédérations Professionnelles, Chambres de Commerce et d'Industrie, organismes de soutien au commerce extérieur, autres administrations concernées et entreprises).
D'ailleurs les sites fédérateurs de secteurs industriels ou de réseaux d'entreprises, dont certains ont bénéficié d'un soutien de mon département au travers de l'appel à propositions UCIP (Utilisation Collective de l'Internet par les PME/PMI) ont vocation à être mis en valeur par cette vitrine.
2 - celle-ci est évolutive et devra tenir compte des développements technologiques en cours. Elle sera régulièrement remise à jour de façon à coller à l'actualité. Elle est et restera donc à votre service.
3 - au sein de FRANCETECH, un espace spécifique, " le Cybercentre ", a été réservé aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. Il me semblait important de montrer le savoir-faire français, tout particulièrement dans ce secteur où, vous le savez, nos entreprises et nos concepteurs occupent une place de premier plan au niveau mondial. En plus de l'actualité concernant la " French Touch ", le visiteur internaute pourra donc assister à des démonstrations d'entreprises françaises centrées autour des secteurs du multimédia, des logiciels et des technologies de l'image. Je salue donc tout particulièrement les sociétés " Arts Vidéo " et " Trivium" qui ont bien voulu participer à ce premier numéro du Cybercentre.
Je souhaite conclure en vous faisant part de ma grande satisfaction : avoir pu, grâce à une coopération exemplaire avec le magazine " l'Usine Nouvelle ", décliner cette vitrine sous la forme d'un cd-rom " FRANCETECH ". Diffusé demain auprès de tous les lecteurs de " l'Usine Nouvelle " en France (plus de 80 000), ce cd-rom sera largement diffusé à l'étranger par l'ensemble des canaux publics et privés mobilisés à cet effet ( déjà 40 000 exemplaires ont été tirés à ce jour).
Il ne me reste donc plus qu'à vous inviter à m'accompagner pour un rapide voyage dans " FRANCETECH ".
Je vous remercie.
(source http://www.industrie.gouv.fr, le 14 janvier 2000)