Texte intégral
Cet entretien s'inscrit dans une série de contacts étroits qui marquent les relations entre nos deux pays. Il fait suite notamment à la visite d'Hubert Védrine en Slovénie et nous souhaitons que cela continue. Nos relations doivent continuer de s'améliorer, à la fois sur le plan politique et sur le plan économique. M. Bavcar m'a invité en Slovénie et j'ai accepté d'y venir prochainement.
Par ailleurs, nous avons parlé essentiellement de l'adhésion de la Slovénie à l'Union européenne avec, je crois, le constat que la démarche actuelle, qui est suivie par la Slovénie, est la bonne.
Nous avons évoqué la question de la reprise de l'acquis communautaire, des difficultés éventuelles qui pouvaient se poser et nous sommes tombés d'accord sur les pistes de réformes structurelles qu'il convenait de poursuivre dans le domaine fiscal et dans le domaine de la concurrence. Nous souhaitons avancer ensemble pour renforcer la coopération administrative entre nos deux pays à travers des jumelages institutionnels dans le cadre des programmes Phare. Nous allons en parler au niveau ministériel et administratif. M. Bavcar va maintenant rencontrer M. Vidal, conseiller du Premier ministre chargé de la Coordination interministérielle sur les questions européennes et nous espérons très concrètement et rapidement obtenir de nouveaux succès en la matière.
Nous avons également évoqué nos relations économiques et nous avons mis l'accent sur un certain nombre d'investissements français, qui se développaient, qui se déroulaient bien et qui pourraient encore s'accentuer prochainement en Slovénie.
M. Bavcar avait un petit souci peut-être sur la réforme institutionnelle. J'ai pu lui expliquer que, pour nous, la réforme institutionnelle était une exigence pour l'Union européenne qui ne fonctionnait plus correctement, mais que cela n'était nullement quelque chose qui allait à l'encontre de l'élargissement.
Nous somme favorables à l'élargissement, favorables à l'entrée de la Slovénie dans l'Union européenne et nous travaillons positivement dans ce sens. Mais, en même temps, il faut que chacun soit conscient - les pays candidats, comme nous-mêmes - qu'il faut que l'Union marche mieux, donc que la réforme des institutions est nécessaire./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 septembre 2001)