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A l'occasion de la semaine du goût Renaud Dutreil présente son action pour valoriser la gastronomie
Renaud Dutreil a présenté aujourd'hui au Palais de la Découverte à l'occasion " d'un goûter étonnant " un certain nombre d'actions visant à revaloriser les métiers de bouche en France, secteur dont les enjeux économiques et culturels sont importants. En effet ce secteur représente 241 600 entreprises et 1,132 millions d'actifs dont 85 000 postes restent non pourvus. La gastronomie française et la qualité des produits constituent aussi un enjeu décisif pour l'image de la France à l'étranger.
Le secrétariat d'Etat à la consommation souhaite donc revaloriser les métiers de bouche en les déclinant autour de la qualité.
Pour les restaurateurs traditionnels, il s'agit d'une démarche de qualité structurée tenant compte de la nature des produits et de leur élaboration, et permettant aux consommateurs de distinguer entre les différentes formes de restauration qui lui sont offertes. Un titre de " Maître Restaurateur " devrait être créé de même qu'un référentiel de qualité garantissant une bonne qualité pour la restauration traditionnelle, " Restauration française de qualité ".
Améliorer l'environnement des entreprises :
- La loi Initiative Economique répond aux attentes majeures des artisans avec des mesures en faveur de la sécurité de l'entrepreneur, des mesures de financement et de simplification administrative et une baisse significative de la fiscalité sur les transmissions.
- La réforme de l'apprentissage : Le secteur des métiers de bouche manque de professionnels et va manquer d'entrepreneurs. Un plan de réforme d'ensemble de l'apprentissage, qui intéressera au premier chef ces métiers, va être prochainement présenté.
- Le Fisac : L'action du Fisac est élargie pour aider particulièrement les commerces de bouche dans les zones urbaines.
Enfin, Renaud Dutreil envisage la création, en 2004, de l'Institut des Hautes Etudes du Goût et de la Gastronomie :
- L'objectif de cet institut sera d'étudier par une approche pluridisciplinaire, historique, sociologique, scientifique et économique, l'alimentation, son environnement, la production, et les transformations artisanales et industrielles des produits. L'institut pourra accueillir des professionnels des divers métiers liés au goût qui croiseront leurs expériences et leurs savoirs.
- L'enseignement concernera les domaines comme l'nologie, l'histoire de l'alimentation et de la cuisine, l'économie et la sociologie des consommations. Il s'attachera également à des domaines comme le tourisme gastronomique et la communication.
- Un diplôme de l'Université sanctionnera le cycle d'études.
(Source http://www.pme-commerce-artisanat.gouv.fr/, le 22/10/2003)