Texte intégral
Monsieur le président ,
Mesdames ,Mesdemoiselles , Messieurs ,
Je suis venu vous rencontrer à l'université de Corte, à l'invitation de votre président Antoine Aiello. Je reconnais bien volontiers que je voulais venir à Corte et qu'il est allé au devant d'un souhait à demi exprimé. Je suis venu à plusieurs reprises à Ajaccio, à Bastia, je suis allé à Calvi, je suis allé ce matin à Sartène et je vais retourner tout à l'heure à Porto-Vecchio. Mais la Corse c'est aussi naturellement la Corse de l'intérieur, dont Corte est évidemment l'emblème, depuis toujours.
Et l'université de Corte incarne depuis sa création l'identité corse. Elle est même née, une première fois en 1765, une deuxième fois en 1981, pour reconnaître et faire vivre cette identité. Avec 400 étudiants prévus au départ, beaucoup d'obstacles qui ont été surmontées avec succès, et 3500 étudiants aujourd'hui, ce défi a été relevé.
Je sais l'attachement profond au créateur de cette université, à Pascal Paoli, qui a mis en place de vraies institutions, un Conseil d'Etat, une armée, une marine de guerre, une marine de commerce et aussi une université pour la Corse, ici même, créée le 1er janvier 1765.
Cette université a été créée pour affirmer l'identité corse à travers la culture, et tous les historiens décrivent l'ardeur qu'elle a mise à relever ce défi. En 1981, elle a été rouverte dans le souci d'éviter l'exil des jeunes corses : car pourquoi les jeunes corses devraient-ils quitter la Corse, qui a tant besoin d'eux, pour faire leurs études ?
Deux décennies plus tard, votre président Antoine Aïello déclarait après son élection : "Le pire serait que l'université se referme sur elle-même ". Il a à cur de défendre l'université en en faisant un pole d'excellence, axé sur l'environnement, sur l'identité, sur la Méditerranée, sur les nouvelles technologies, ce qui est une démarche que je veux saluer pour sa sincérité autant que pour son réalisme. L'identité en effet se décline à travers des signes forts et concrets.
Bien sûr il est crucial pour cette université, tout à la fois d'incarner les territoires et les hommes qui la font vivre, de leur permettre d'apporter leur savoir à la Corse et à son développement, mais il est aussi de rester ouverte sur l'extérieur.
C'est sa vocation profonde. D'ailleurs est-ce que Pascal Paoli lui-même, homme politique reconnu et respecté, qui avait fait de solides études, et brillait par sa culture, ne parlait pas quatre langues : le corse , le français, l'italien, l'anglais ?
Je suis convaincu qu'une identité forte doit s'accompagner d'une reconnaissance large, et que celle ci passe par l'ouverture sur les autres. Car la reconnaissance passe par l'il de l ' autre. Ce n'est en rien un aveu de faiblesse que de le reconnaître.
C'est dans cet esprit que j'ai été sensible aux préoccupations que votre président a exprimées, depuis son élection, au nom de la défense de cette université. Parce qu'elles se fondent sur la volonté de reconnaissance de l'université et de son identité. Parce qu'elles se fondent aussi sur une exigence d'excellence, qui à mes yeux est indissociable de cette identité. Parce qu'elles reflètent une volonté très concrète de progresser, ce qui est une démarche qui me plaît et qui me parle.
Monsieur le président, vous m'avez fait part de vos souhaits concernant l'université, et j'ai tenu à ce que ces souhaits, qui me paraissent à la fois ambitieux et pragmatiques, soient pris en considération.
J'ai donc travaillé sur ces dossiers avec le ministre de l'éducation nationale.
Il est convenu, je le dis d'emblée, que les normes "San Remo", ce qui veut dire "répartition des moyens", ni plus ni moins, ne sont pas adaptées à l'université de Corte. Le ministre de l'éducation nationale est d'accord pour qu'à l'avenir, l'attribution des moyens, qui se fait dans le cadre d'un contrat avec l'Etat, mais aussi de la convention tripartite existant avec la collectivité territoriale de Corse, soit calculée en fonction des besoins constatés de l'université, et non pas à partir de ces normes "San Remo" qui ont pour particularités de primer les effectifs importants. Et à ce titre, Monsieur le Président, les propositions que vous avez formulées apparaissent au ministère de l'Éducation Nationale comme étant l'ordre de grandeur qui doit être retenu. Je crois qu'il y a là une avancée très grande, qui se fonde sur la situation particulière de l'Université de Corse : une taille plutôt petite - c'est le cas dans des régions continentales - mais aussi, les contraintes de l'insularité. Car les jeunes corses ne peuvent pas changer d'université sinon en se rendant sur le continent. L'objectif doit donc être que Corte ait les moyens de les accueillir et leur offrir un parcours qui soit à la hauteur des exigences du monde professionnel qu'il soit celui de la Corse comme celui du monde extérieur et aussi de leur proposer une palette de formations correspondant à leurs aspirations, ce que les normes "San Remo" ne permettent pas.
S'agissant des postes destinés à la promotion des techniques de l'information et de la communication, et de ceux destinés aux projets de coopération, d'ouverture à l'extérieur, et d'ingénierie, vous souhaitez en avoir une douzaine de plus. Le ministère est favorable sur le principe. Bien entendu vos demandes doivent être encore expertisées dans le cadre des procédures propres aux universités. Peut-être seront elles satisfaites à un niveau un petit peu inférieur à vos espoirs. Mais elles constitueront une base de travail qui est acceptée.
Deuxième sujet : celui de la "compensation", ou de la remise "à niveau". Votre président plaide pour un renforcement de ses moyens correspondant à la mise en place de formations professionnalisantes, ouvertes après 2000.
Je soutiens cette démarche de mise en place de formations dites "professionnalisantes". Il s'agit de brancher l'université sur le monde du travail. Ce n'est pas facile, en règle générale. Ce n'est pas facile en Corse, où le tissu économique est très fragile. La démarche est d'autant plus remarquable. En conséquence de quoi, à ma demande, le ministre de l'éducation nationale a accepté d'étudier le volume d'emplois à attribuer au titre de cette "compensation" et décidé d'ores et déjà qu'à court terme, dans ce cadre, au moins 10 enseignants ou enseignants chercheurs, et 5 emplois IATOSS seront attribués. C'est donc un engagement immédiat sur la moitié des demandes présentées, la réponse sur le reste devant venir au terme de l'étude qui sera conduite avec vous Monsieur le Président.
Troisième sujet, celui des constructions universitaires, un sujet très important pour votre université, je le sais. Je sais que le dossier de la bibliothèque universitaire, tout particulièrement, a pris du retard, du fait de problèmes juridiques qui ont fait perdre plusieurs années. Deux projets sont évidemment justifiés : celui d'une bibliothèque provisoire, dont la mise en place est prévue dès la rentrée 2004, et dont l'Etat assure 80 % du financement, en partenariat avec la collectivité de Corse.
Le plus important est devant nous, c'est le projet de construction d'une vraie bibliothèque, digne d'une université. Sur ce projet, je suis en mesure de vous assurer que l'Etat, en accord avec la collectivité territoriale, assurera le financement du projet au taux de 70 %.
Quatrième sujet, celui de la recherche. Monsieur le président, vous souhaitez que l'université soit adossée aux grands organismes de recherche : INRA, CNRS, IFREMER, CEA, avec une dotation de chercheurs de ces établissements sur vos axes prioritaires : environnement, nouvelles technologies, identité, Méditerranée.
Cette démarche est ambitieuse, vous demandez 15 postes et chacun sait que l'attribution d'un chercheur est convoitée avec ardeur par toutes les universités. Mais elle a aussi le mérite de la cohérence puisque vos demandes s'appuient sur les compétences reconnues de l'université, et sur les spécificités de la Corse. Le ministre de la recherche et le ministre de l'éducation nationale m'autorisent à vous dire qu'ils prennent acte avec intérêt de votre démarche et que sur le principe ils sont d'accord pour y répondre favorablement. Il vous faudra bien sûr respecter les procédures propres à la recherche qui exigent évaluation et habilitations. Mais sur le principe c'est un accord qui vous est donné.
On me dit d'ailleurs que l'évaluation du laboratoire de physique de l'environnement vient d'être faite et qu'elle est à nouveau très positive. Voici un premier projet qui pourrait sortir rapidement. Mais il m'est venu une autre idée, que j'ai soumise à mes collègues de l'éducation nationale et de la recherche pour sortir de la situation actuelle, où tout le monde semble s'attendre. C'est qu'un appui soit apporté à l'élaboration même des projets, afin d'optimiser les démarches d'évaluation, de les accélérer et d'attirer les chercheurs. Une ou plusieurs personnalités de la communauté scientifique vont être désignées à partir d'une lettre de mission dont vous définiriez les termes, Monsieur le président, avec la direction de la recherche du ministère de l'éducation nationale. Celles-ci avec les équipes de l'université de Corse et les grands organismes scientifiques permettront de formaliser et d'accélérer ce projet. Cette solution me paraît être l'amorce utile à la démarche que vous préconisez.
Voilà les réponses que je voulais apporter aujourd'hui à vos interrogations. J'espère qu'elles sauront vous convaincre de la confiance que l'Etat place dans l'université de Corse, et de l'espoir qu'il met dans sa jeunesse. J'ai tenu à être parmi vous pour vous en parler, car en toutes circonstances, je préfère le dialogue, la rencontre avec tous ceux qui ont quelque chose à dire, même s'ils ne sont pas de mon avis, et croyez-moi, cela arrive souvent. Je remercie donc Antoine Aiello et vous tous pour votre accueil, très important à mes yeux car c'est ici que se joue l'avenir de la Corse, un avenir qui m'est cher, et pour lequel j'essaie de mobiliser, en Corse comme sur le continent, avec toute la force de mes convictions.
(source http://www.corse.pref.gouv.fr, le 8 juillet 2003)
Mesdames ,Mesdemoiselles , Messieurs ,
Je suis venu vous rencontrer à l'université de Corte, à l'invitation de votre président Antoine Aiello. Je reconnais bien volontiers que je voulais venir à Corte et qu'il est allé au devant d'un souhait à demi exprimé. Je suis venu à plusieurs reprises à Ajaccio, à Bastia, je suis allé à Calvi, je suis allé ce matin à Sartène et je vais retourner tout à l'heure à Porto-Vecchio. Mais la Corse c'est aussi naturellement la Corse de l'intérieur, dont Corte est évidemment l'emblème, depuis toujours.
Et l'université de Corte incarne depuis sa création l'identité corse. Elle est même née, une première fois en 1765, une deuxième fois en 1981, pour reconnaître et faire vivre cette identité. Avec 400 étudiants prévus au départ, beaucoup d'obstacles qui ont été surmontées avec succès, et 3500 étudiants aujourd'hui, ce défi a été relevé.
Je sais l'attachement profond au créateur de cette université, à Pascal Paoli, qui a mis en place de vraies institutions, un Conseil d'Etat, une armée, une marine de guerre, une marine de commerce et aussi une université pour la Corse, ici même, créée le 1er janvier 1765.
Cette université a été créée pour affirmer l'identité corse à travers la culture, et tous les historiens décrivent l'ardeur qu'elle a mise à relever ce défi. En 1981, elle a été rouverte dans le souci d'éviter l'exil des jeunes corses : car pourquoi les jeunes corses devraient-ils quitter la Corse, qui a tant besoin d'eux, pour faire leurs études ?
Deux décennies plus tard, votre président Antoine Aïello déclarait après son élection : "Le pire serait que l'université se referme sur elle-même ". Il a à cur de défendre l'université en en faisant un pole d'excellence, axé sur l'environnement, sur l'identité, sur la Méditerranée, sur les nouvelles technologies, ce qui est une démarche que je veux saluer pour sa sincérité autant que pour son réalisme. L'identité en effet se décline à travers des signes forts et concrets.
Bien sûr il est crucial pour cette université, tout à la fois d'incarner les territoires et les hommes qui la font vivre, de leur permettre d'apporter leur savoir à la Corse et à son développement, mais il est aussi de rester ouverte sur l'extérieur.
C'est sa vocation profonde. D'ailleurs est-ce que Pascal Paoli lui-même, homme politique reconnu et respecté, qui avait fait de solides études, et brillait par sa culture, ne parlait pas quatre langues : le corse , le français, l'italien, l'anglais ?
Je suis convaincu qu'une identité forte doit s'accompagner d'une reconnaissance large, et que celle ci passe par l'ouverture sur les autres. Car la reconnaissance passe par l'il de l ' autre. Ce n'est en rien un aveu de faiblesse que de le reconnaître.
C'est dans cet esprit que j'ai été sensible aux préoccupations que votre président a exprimées, depuis son élection, au nom de la défense de cette université. Parce qu'elles se fondent sur la volonté de reconnaissance de l'université et de son identité. Parce qu'elles se fondent aussi sur une exigence d'excellence, qui à mes yeux est indissociable de cette identité. Parce qu'elles reflètent une volonté très concrète de progresser, ce qui est une démarche qui me plaît et qui me parle.
Monsieur le président, vous m'avez fait part de vos souhaits concernant l'université, et j'ai tenu à ce que ces souhaits, qui me paraissent à la fois ambitieux et pragmatiques, soient pris en considération.
J'ai donc travaillé sur ces dossiers avec le ministre de l'éducation nationale.
Il est convenu, je le dis d'emblée, que les normes "San Remo", ce qui veut dire "répartition des moyens", ni plus ni moins, ne sont pas adaptées à l'université de Corte. Le ministre de l'éducation nationale est d'accord pour qu'à l'avenir, l'attribution des moyens, qui se fait dans le cadre d'un contrat avec l'Etat, mais aussi de la convention tripartite existant avec la collectivité territoriale de Corse, soit calculée en fonction des besoins constatés de l'université, et non pas à partir de ces normes "San Remo" qui ont pour particularités de primer les effectifs importants. Et à ce titre, Monsieur le Président, les propositions que vous avez formulées apparaissent au ministère de l'Éducation Nationale comme étant l'ordre de grandeur qui doit être retenu. Je crois qu'il y a là une avancée très grande, qui se fonde sur la situation particulière de l'Université de Corse : une taille plutôt petite - c'est le cas dans des régions continentales - mais aussi, les contraintes de l'insularité. Car les jeunes corses ne peuvent pas changer d'université sinon en se rendant sur le continent. L'objectif doit donc être que Corte ait les moyens de les accueillir et leur offrir un parcours qui soit à la hauteur des exigences du monde professionnel qu'il soit celui de la Corse comme celui du monde extérieur et aussi de leur proposer une palette de formations correspondant à leurs aspirations, ce que les normes "San Remo" ne permettent pas.
S'agissant des postes destinés à la promotion des techniques de l'information et de la communication, et de ceux destinés aux projets de coopération, d'ouverture à l'extérieur, et d'ingénierie, vous souhaitez en avoir une douzaine de plus. Le ministère est favorable sur le principe. Bien entendu vos demandes doivent être encore expertisées dans le cadre des procédures propres aux universités. Peut-être seront elles satisfaites à un niveau un petit peu inférieur à vos espoirs. Mais elles constitueront une base de travail qui est acceptée.
Deuxième sujet : celui de la "compensation", ou de la remise "à niveau". Votre président plaide pour un renforcement de ses moyens correspondant à la mise en place de formations professionnalisantes, ouvertes après 2000.
Je soutiens cette démarche de mise en place de formations dites "professionnalisantes". Il s'agit de brancher l'université sur le monde du travail. Ce n'est pas facile, en règle générale. Ce n'est pas facile en Corse, où le tissu économique est très fragile. La démarche est d'autant plus remarquable. En conséquence de quoi, à ma demande, le ministre de l'éducation nationale a accepté d'étudier le volume d'emplois à attribuer au titre de cette "compensation" et décidé d'ores et déjà qu'à court terme, dans ce cadre, au moins 10 enseignants ou enseignants chercheurs, et 5 emplois IATOSS seront attribués. C'est donc un engagement immédiat sur la moitié des demandes présentées, la réponse sur le reste devant venir au terme de l'étude qui sera conduite avec vous Monsieur le Président.
Troisième sujet, celui des constructions universitaires, un sujet très important pour votre université, je le sais. Je sais que le dossier de la bibliothèque universitaire, tout particulièrement, a pris du retard, du fait de problèmes juridiques qui ont fait perdre plusieurs années. Deux projets sont évidemment justifiés : celui d'une bibliothèque provisoire, dont la mise en place est prévue dès la rentrée 2004, et dont l'Etat assure 80 % du financement, en partenariat avec la collectivité de Corse.
Le plus important est devant nous, c'est le projet de construction d'une vraie bibliothèque, digne d'une université. Sur ce projet, je suis en mesure de vous assurer que l'Etat, en accord avec la collectivité territoriale, assurera le financement du projet au taux de 70 %.
Quatrième sujet, celui de la recherche. Monsieur le président, vous souhaitez que l'université soit adossée aux grands organismes de recherche : INRA, CNRS, IFREMER, CEA, avec une dotation de chercheurs de ces établissements sur vos axes prioritaires : environnement, nouvelles technologies, identité, Méditerranée.
Cette démarche est ambitieuse, vous demandez 15 postes et chacun sait que l'attribution d'un chercheur est convoitée avec ardeur par toutes les universités. Mais elle a aussi le mérite de la cohérence puisque vos demandes s'appuient sur les compétences reconnues de l'université, et sur les spécificités de la Corse. Le ministre de la recherche et le ministre de l'éducation nationale m'autorisent à vous dire qu'ils prennent acte avec intérêt de votre démarche et que sur le principe ils sont d'accord pour y répondre favorablement. Il vous faudra bien sûr respecter les procédures propres à la recherche qui exigent évaluation et habilitations. Mais sur le principe c'est un accord qui vous est donné.
On me dit d'ailleurs que l'évaluation du laboratoire de physique de l'environnement vient d'être faite et qu'elle est à nouveau très positive. Voici un premier projet qui pourrait sortir rapidement. Mais il m'est venu une autre idée, que j'ai soumise à mes collègues de l'éducation nationale et de la recherche pour sortir de la situation actuelle, où tout le monde semble s'attendre. C'est qu'un appui soit apporté à l'élaboration même des projets, afin d'optimiser les démarches d'évaluation, de les accélérer et d'attirer les chercheurs. Une ou plusieurs personnalités de la communauté scientifique vont être désignées à partir d'une lettre de mission dont vous définiriez les termes, Monsieur le président, avec la direction de la recherche du ministère de l'éducation nationale. Celles-ci avec les équipes de l'université de Corse et les grands organismes scientifiques permettront de formaliser et d'accélérer ce projet. Cette solution me paraît être l'amorce utile à la démarche que vous préconisez.
Voilà les réponses que je voulais apporter aujourd'hui à vos interrogations. J'espère qu'elles sauront vous convaincre de la confiance que l'Etat place dans l'université de Corse, et de l'espoir qu'il met dans sa jeunesse. J'ai tenu à être parmi vous pour vous en parler, car en toutes circonstances, je préfère le dialogue, la rencontre avec tous ceux qui ont quelque chose à dire, même s'ils ne sont pas de mon avis, et croyez-moi, cela arrive souvent. Je remercie donc Antoine Aiello et vous tous pour votre accueil, très important à mes yeux car c'est ici que se joue l'avenir de la Corse, un avenir qui m'est cher, et pour lequel j'essaie de mobiliser, en Corse comme sur le continent, avec toute la force de mes convictions.
(source http://www.corse.pref.gouv.fr, le 8 juillet 2003)