Texte intégral
Chers amis, j'ai grand plaisir à vous accueillir ici, au ministère de la Culture et de la Communication, autour du président Pierre Bergé, autour de la vice-présidente Line Renaud, autour des présidents et des directeurs généraux des chaînes de télévision publique et privée qui ont décidé de s'associer à une initiative de grande ampleur, initiative de sensibilisation de nos concitoyens à l'importance de la cause de la lutte contre le sida.
C'est en effet les 23, 24 et 25 avril prochains que France 2, France 3, France 5, Arte, TF1, M6 et Canal+ se relaieront pour diffuser auprès de nos concitoyens un message d'information et de sensibilisation sur la lutte engagée depuis maintenant dix ans par le Sidaction, à l'initiative d'Ensemble contre le sida. Pour cette nouvelle étape d'un combat nécessaire, tous ont répondu, comme un seul homme, présents.
En ma qualité de Ministre de la Communication, je ne peux que me réjouir d'une telle mobilisation. Vous le savez, les chaînes de télévision ne sont pas aux ordres du ministre. C'est par un mouvement volontaire, c'est par un mouvement civique, c'est par un mouvement citoyen, que tous se sont mobilisés. C'est la raison pour laquelle j'ai aujourd'hui souhaité recevoir, avec le Président et la Vice-Présidente de Ensemble contre le sida, avec mes bons et vieux copains Line Renaud et Pierre Bergé, recevoir ici, donc, les Présidents et Directeurs Généraux des chaînes qui se sont engagées pour leur marquer en toute simplicité ma reconnaissance et ma gratitude.
En s'associant au Sidaction, les chaînes honorent leur mission de médiation de l'information. Elles jouent pleinement leur rôle d'information.
C'est un enjeu capital au moment où l'on constate, vous le savez aussi bien que moi, avec effroi, le recul des pratiques de prévention et la persistance de l'épidémie dans notre pays, en Europe, dans le monde. On ne peut pas s'empêcher de penser au continent africain tout particulièrement sinistré. Informer, sensibiliser, mobiliser, tels sont les objectifs du Sidaction 2004. Je forme le vu que nous sachions ainsi amplifier la prise de conscience par nos concitoyens de la réalité de la maladie, de la situation des malades, de la nécessité de la prévention et des perspectives qu'ouvre la recherche et qui doivent s'ouvrir à la recherche.
Le Sida, malgré le travail considérable accompli par les médecins, par les chercheurs, malgré les avancées thérapeutiques, continue à faire de nombreuses victimes. C'est pourquoi j'invite les Françaises et les Français à répondre à l'appel lancé par le Sidaction et à marquer leur engagement dans la lutte contre la maladie par une générosité renouvelée. Donner au Sidaction, c'est participer efficacement à ce combat qui nous rassemble.
Une parenthèse simplement pour rappeler que j'ai souhaité que la loi permette de reconnaître et de soutenir fortement la générosité de nos concitoyens en faveur des grandes causes d'intérêt national. C'est le sens de la loi sur le mécénat que j'ai présentée au Parlement, et qui a été votée et promulguée le 1er août 2003. La loi aménage désormais, en faveur des dons des particuliers comme de ceux des entreprises, des mesures fiscales très avantageuses, puisqu'elles se traduisent notamment par une réduction d'impôt de 60 %. C'est à dire que lorsqu'on donne 100 euros, la réalité du coût pour le donateur est de 40 euros, 60 euros étant pris en charge par la réduction d'impôt. Cette loi, je crois qu'il convient de mieux la faire connaître encore, de façon à soutenir la générosité du public.
Je ne saurais naturellement conclure sans adresser une pensée amicale, fidèle, reconnaissante, à tous ceux qui se battent avec courage et constance aux côtés des malades. Puisse le Sidaction leur apporter le soutien dont ils ont besoin, le soutien qu'ils méritent, leur apporter aussi, nous apporter à tous un grand signe d'espoir. Nous avons, je crois, les uns et les autres, au cours des deux dernières décennies, très souvent rencontré cette maladie. Nous l'avons souvent éprouvée dans nos amitiés, dans nos relations, dans notre vie. Nous avons également vu partir beaucoup d'êtres qui nous étaient chers. Nous sommes les uns et les autres mobilisés. Il faut que cette mobilisation aujourd'hui gagne l'ensemble de nos concitoyens et qu'elle gagne l'ensemble de notre pays. Tout a été fait cette année pour qu'on y parvienne de façon large et efficace. En tous cas à vous tous, un immense, un grand Merci.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 26 mars 2004)
C'est en effet les 23, 24 et 25 avril prochains que France 2, France 3, France 5, Arte, TF1, M6 et Canal+ se relaieront pour diffuser auprès de nos concitoyens un message d'information et de sensibilisation sur la lutte engagée depuis maintenant dix ans par le Sidaction, à l'initiative d'Ensemble contre le sida. Pour cette nouvelle étape d'un combat nécessaire, tous ont répondu, comme un seul homme, présents.
En ma qualité de Ministre de la Communication, je ne peux que me réjouir d'une telle mobilisation. Vous le savez, les chaînes de télévision ne sont pas aux ordres du ministre. C'est par un mouvement volontaire, c'est par un mouvement civique, c'est par un mouvement citoyen, que tous se sont mobilisés. C'est la raison pour laquelle j'ai aujourd'hui souhaité recevoir, avec le Président et la Vice-Présidente de Ensemble contre le sida, avec mes bons et vieux copains Line Renaud et Pierre Bergé, recevoir ici, donc, les Présidents et Directeurs Généraux des chaînes qui se sont engagées pour leur marquer en toute simplicité ma reconnaissance et ma gratitude.
En s'associant au Sidaction, les chaînes honorent leur mission de médiation de l'information. Elles jouent pleinement leur rôle d'information.
C'est un enjeu capital au moment où l'on constate, vous le savez aussi bien que moi, avec effroi, le recul des pratiques de prévention et la persistance de l'épidémie dans notre pays, en Europe, dans le monde. On ne peut pas s'empêcher de penser au continent africain tout particulièrement sinistré. Informer, sensibiliser, mobiliser, tels sont les objectifs du Sidaction 2004. Je forme le vu que nous sachions ainsi amplifier la prise de conscience par nos concitoyens de la réalité de la maladie, de la situation des malades, de la nécessité de la prévention et des perspectives qu'ouvre la recherche et qui doivent s'ouvrir à la recherche.
Le Sida, malgré le travail considérable accompli par les médecins, par les chercheurs, malgré les avancées thérapeutiques, continue à faire de nombreuses victimes. C'est pourquoi j'invite les Françaises et les Français à répondre à l'appel lancé par le Sidaction et à marquer leur engagement dans la lutte contre la maladie par une générosité renouvelée. Donner au Sidaction, c'est participer efficacement à ce combat qui nous rassemble.
Une parenthèse simplement pour rappeler que j'ai souhaité que la loi permette de reconnaître et de soutenir fortement la générosité de nos concitoyens en faveur des grandes causes d'intérêt national. C'est le sens de la loi sur le mécénat que j'ai présentée au Parlement, et qui a été votée et promulguée le 1er août 2003. La loi aménage désormais, en faveur des dons des particuliers comme de ceux des entreprises, des mesures fiscales très avantageuses, puisqu'elles se traduisent notamment par une réduction d'impôt de 60 %. C'est à dire que lorsqu'on donne 100 euros, la réalité du coût pour le donateur est de 40 euros, 60 euros étant pris en charge par la réduction d'impôt. Cette loi, je crois qu'il convient de mieux la faire connaître encore, de façon à soutenir la générosité du public.
Je ne saurais naturellement conclure sans adresser une pensée amicale, fidèle, reconnaissante, à tous ceux qui se battent avec courage et constance aux côtés des malades. Puisse le Sidaction leur apporter le soutien dont ils ont besoin, le soutien qu'ils méritent, leur apporter aussi, nous apporter à tous un grand signe d'espoir. Nous avons, je crois, les uns et les autres, au cours des deux dernières décennies, très souvent rencontré cette maladie. Nous l'avons souvent éprouvée dans nos amitiés, dans nos relations, dans notre vie. Nous avons également vu partir beaucoup d'êtres qui nous étaient chers. Nous sommes les uns et les autres mobilisés. Il faut que cette mobilisation aujourd'hui gagne l'ensemble de nos concitoyens et qu'elle gagne l'ensemble de notre pays. Tout a été fait cette année pour qu'on y parvienne de façon large et efficace. En tous cas à vous tous, un immense, un grand Merci.
(source http://www.culture.gouv.fr, le 26 mars 2004)